CHARLOTTE détruit FRANCETV sur le DEVOIR de NEUTRALITÉ

Le silence assourdissant de la neutralité : quand l’audiovisuel public attaque ses concurrents pour imposer la pensée unique
Depuis des mois, la bataille médiatique fait rage en France, opposant les poids lourds du paysage audiovisuel dans une guerre d’influence dont les enjeux dépassent largement la simple course à l’audience. Récemment, cet affrontement a atteint une nouvelle dimension, celle des tribunaux, avec le dépôt de plaintes par les groupes audiovisuels publics contre le pôle médiatique de Vincent Bolloré (CNews, Europe 1, Le JDD) pour « dénigrement ». Cette offensive, menée sur le terrain de la « concurrence déloyale », sonne non pas comme une simple querelle commerciale, mais comme une tentative alarmante d’imposer une ligne médiatique unique, tout en esquivant une question fondamentale : quel est le véritable devoir de neutralité d’un média financé par le contribuable français ?
L’analyse de Charlotte Dornelas met en lumière les mécanismes complexes et souvent hypocrites qui régissent cette confrontation. En apparence, il s’agit d’un litige de droit commercial. En droit français, la concurrence déloyale est une construction jurisprudentielle, fondée sur la responsabilité civile délictuelle (Articles 1240 et 1241 du Code Civil). Pour qu’elle soit constituée, il faut démontrer une faute — un comportement contraire aux usages loyaux du commerce —, un préjudice, et un lien de causalité. Le « dénigrement » en est une forme typique, consistant en des propos publics et inexacts sur un concurrent.
Pourtant, cette plainte soulève immédiatement une contradiction majeure avec l’esprit même du libéralisme économique et de la liberté d’expression. Comme le souligne l’analyse, le simple fait d’attirer la clientèle « par un produit éditorial plus attractif » ou par un « contenu de meilleure qualité, plus travaillé, qui plaît davantage au public » ne saurait être attaqué sur le terrain de la concurrence déloyale. C’est, au contraire, l’essence même du libre jeu de la concurrence. Chercher à interdire le succès d’un concurrent sous prétexte que son produit est plus populaire est une démarche qui, si elle était validée, ferait disparaître tout intérêt à l’innovation et à la qualité dans le secteur de l’information.
L’Affaire Cohen Land : Le Miroir Brisant de l’Impartialité
La tension entre les deux « empires » médiatiques, comme on les appelle désormais, a trouvé son point de cristallisation juste après ce que l’on a nommé l’« affaire Cohen Land ». Pour rappel, cet épisode très médiatisé a révélé des échanges stratégiques entre deux journalistes stars de l’audiovisuel public et des responsables d’un parti politique. Le tollé, relayé par une grande partie du paysage médiatique, y compris les chaînes du groupe Bolloré, a posé une question légitime : l’impartialité nécessaire à un média financé par tous les Français est-elle respectée lorsque ses figures de proue s’impliquent dans des stratégies électorales partisanes ?
Face à cette interrogation, les autorités de l’audiovisuel public ont choisi de prendre la défense de leurs journalistes en balayant la question sans y répondre. C’est ce refus catégorique d’affronter la problématique éthique qui a, paradoxalement, légitimé l’offensive de leurs concurrents et durci le ton du débat. Plutôt que de reconnaître que l’échange était « pour le moins surprenant » et d’ouvrir une réflexion sur la déontologie, le choix a été fait de faire front et, in fine, de porter l’affaire devant la justice pour faire taire la critique.
Pourtant, l’exigence d’impartialité n’est pas un vain mot, surtout pour le service public. Alors que tous les groupes audiovisuels sont soumis au pluralisme (le décompte du temps de parole des politiques par l’ARCOM), l’analyse rappelle que l’audiovisuel public est soumis à une exigence supplémentaire, découlant des principes mêmes du service public : égalité, continuité, et mutualité. L’égalité devant le service public implique que tous les usagers aient droit à un accès non discriminatoire. Combinée à l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme, cette exigence se traduit par des obligations de représentation de la diversité de la société et d’expression pluraliste des courants d’opinion. La question de l’impartialité prend alors tout son sens : le public, en tant qu’usager et financeur, est en droit d’exiger une neutralité exemplaire.
Le Dénigrement, une arme à double tranchant

Si la plainte pour dénigrement est l’arme choisie par l’audiovisuel public, l’analyse pointe le danger de cette stratégie. Car objectivement, CNews, Europe 1 et Le JDD font eux-mêmes l’objet d’un dénigrement quasi constant et généralisé de la part d’une large partie de leurs confrères.
L’usage systématique de qualificatifs infamants — « extrême droite », « droite obsessionnelle », « fachaot », « ringard », voire « nazi » — dans des éditoriaux, des sketchs humoristiques ou des enquêtes, ne relève pas du qualificatif neutre. Devant le tribunal, l’interprétation de ces termes reste à établir, mais dans le langage courant et en droit de la presse, ces accusations entrent clairement dans le champ de la diffamation ou de l’injure publique au sens de la loi de 1881.
Qualifier un média ou un journaliste de fasciste ou de nazi sans apporter d’éléments de preuve sérieux peut être analysé comme une diffamation s’il suggère l’adhésion à une idéologie criminelle, ou comme une injure s’il s’agit d’une insulte purement polémique. L’hypocrisie réside dans le fait que les plaignants utilisent le droit du commerce pour dénoncer une concurrence qu’ils jugent « déloyale », alors que leurs propres critiques et celles de leur écosystème médiatique sont constamment à la limite, voire au-delà, des règles les plus élémentaires de la loi sur la presse.
Le Rapport Jost : Quand l’analyse devient munition
Au cœur de cette guerre, un document a servi de munition par excellence aux détracteurs : le Rapport François Jost sur CNews. Commandée par Reporter sans frontières (RSF) et publiée en 2022, cette étude a été citée par des députés, des associations demandant la fermeture de la chaîne, et même par le Conseil d’État pour inciter l’ARCOM à une surveillance accrue.
Le rapport concluait que seulement 13 % du temps de certaines tranches horaires de CNews était occupé par de l’information factuelle, le reste relevant du commentaire d’opinion et de la « mise en récit d’un monde structuré autour de thèmes récurrents comme l’insécurité, l’immigration ». L’analyse de Dornelas souligne la faiblesse de l’argumentation de Jost. D’abord, limiter les chaînes d’information continue à la seule « lecture des faits » revient à nier leur modèle économique et leur raison d’être, qui est l’analyse et le débat. Ensuite, le rapport utilisait comme point de comparaison une chaîne concurrente, BFM TV, un choix qui, pour beaucoup, est arbitraire et suspect.
Le plus troublant est la phrase citée du rapport : « En insistant fortement sur les dangers de l’immigration et de l’insécurité, la chaîne crée un monde où l’information est sélectionnée en fonction de ses propres valeurs ». L’analyse se demande alors, avec pertinence, quelles sont les « valeurs » des médias qui, à l’inverse, minimisent fortement ces mêmes sujets ?
Le Grand Décalage : Le peuple au cœur de la polémique
Le cœur de la controverse ne réside pas dans la ligne éditoriale elle-même, mais dans sa légitimité à exister. En insistant sur l’insécurité et l’immigration, CNews est accusée de « surfer sur les peurs ». Mais quelles sont les peurs des Français ?
Les sondages d’opinion, eux, dressent un tableau sans appel. Selon Ipsos, les grandes préoccupations des Français sont un cocktail d’angoisse mêlant la criminalité et la violence (36 %), l’inflation (30 %), la hausse des impôts et taxes (28 %), et le contrôle des flux migratoires (27 %). D’autres enquêtes, comme celle d’Opinion Way, placent le pouvoir d’achat en tête, mais l’insécurité (26 %) et l’immigration (24 %) restent des priorités majeures. Plus révélateur encore, un sondage Odoxa de février 2025 montre que l’insécurité apparaît comme la deuxième priorité justifiant le vote des Français, avec près de 47 % d’intention.
En s’attaquant à la chaîne qui hiérarchise l’actualité en accord avec les inquiétudes du public, les détracteurs tentent en réalité d’imposer un filtre idéologique : il y a les peurs que nous avons le droit d’entretenir, et celles que nous n’avons pas le droit de citer.
Un exemple frappant de ce double standard est donné par l’analyse sur le service public lui-même : il est interdit de discuter du poids humain dans le dérèglement climatique (selon la charte de 2022), mais il est apparemment autorisé de déclarer que le nucléaire est l’« incarnation et célébration du patriarcat », ou une « énergie brutale, hiérarchique, opaque ». On surfe manifestement sur une peur dans le second cas, mais celle-ci est validée, tandis que la discussion sur l’immigration ou l’insécurité est demonisée.
En définitive, cette bataille médiatique et judiciaire n’est pas un simple différend entre deux groupes. Elle est le symptôme d’une fracture profonde au sein de la sphère médiatique française, où une partie de l’establishment tente de discréditer et d’asphyxier un concurrent qui a réussi à capter l’audience en donnant la parole aux préoccupations ignorées ou minimisées ailleurs. Derrière la bataille des mots et des avocats, le véritable enjeu est la préservation, pour certains, d’une ligne médiatique unique, quitte à utiliser tous les moyens, y compris la justice, pour faire taire la concurrence et l’opinion populaire.
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