CRISES ET FRONTIÈRES FERMÉES : L’Allemagne Accuse Directement la France de “Laxisme” et Déclenche un Séisme Européen

Chính trường Pháp bất ổn: Cánh cửa nào cho Tổng thống Macron?

Nous sommes le 28 novembre 2025, et l’Union européenne tremble sur ses fondations. Ce qui fut jadis le couple moteur, l’axe indéfectible de la construction européenne, se déchire aujourd’hui dans une confrontation ouverte et sans précédent. Les relations entre Berlin et Paris ne sont plus simplement tendues ; elles sont entrées en zone de crise diplomatique aiguë, alimentée par une série de piques, de désaccords stratégiques et d’actions unilatérales dont la brutalité sidère. “C’est une catastrophe pour l’Union européenne”, aurait confié un conseiller anonyme du président français, un aveu qui souligne la gravité d’une situation où le chancelier allemand, Friedrich Merz, a décidé de passer à l’offensive, ciblant directement la crédibilité et le leadership d’Emmanuel Macron.

Le Coup de Semonce du 16 Novembre : La Fin de l’Esprit Schengen ?

 

Le point de rupture a eu lieu le 16 novembre 2025, avec une annonce allemande qui a fait l’effet d’une bombe : la fermeture brutale et temporaire de toutes ses frontières terrestres. Invoquant une urgence migratoire et sécuritaire, le gouvernement de Friedrich Merz a piétiné l’un des piliers symboliques de l’intégration européenne : l’espace Schengen. Mais ce n’était qu’un prélude. La véritable escalade est venue du ministre de l’Intérieur allemand, dont les propos ont dépassé l’entendement diplomatique, accusant sans détour la France de “laxisme” dans la gestion de ses propres frontières et des flux migratoires. Le message de Berlin est cinglant : si Paris ne parvient pas à contrôler ses passages irréguliers, l’Allemagne n’a d’autre choix que de se protéger elle-même.

Pour la France, cette décision est jugée “inacceptable”. Elle est perçue à l’Élysée comme une atteinte directe non seulement au traité de Schengen, mais à la confiance fondamentale qui doit unir les deux plus grandes puissances du continent. Le dialogue, déjà ébranlé par une rencontre glaciale entre Merz et Macron à Berlin le 15 septembre 2025, s’est transformé en un bras de fer public où les divergences idéologiques sur la migration sont devenues un fossé stratégique.

Depuis son arrivée au pouvoir en janvier 2025, après des élections que d’aucuns qualifient de chaotiques, Friedrich Merz a bâti son image sur une ligne dure et intransigeante. Il refuse catégoriquement de partager la charge des arrivées massives, estimant qu’elles menacent la stabilité allemande. Face à cela, Emmanuel Macron, malgré ses propres turbulences internes, a toujours prôné une “solidarité européenne renforcée”, allant jusqu’à évoquer des quotas plus équitables pour tous les États membres. Aujourd’hui, cette différence de doctrine se paie au prix fort, celle d’une Europe divisée face à l’une de ses crises existentielles.

L’Allemagne, d’un Moteur Chancelant à un Leader Unilatéral

La crise de confiance ne se limite pas aux questions migratoires. Elle est inextricablement liée à la situation politique et économique interne de l’Allemagne, qui traverse une période de grande vulnérabilité. En récession persistante depuis 2024 et fragilisée par la montée de l’AFD aux élections européennes de juin 2024, le gouvernement Merz a été contraint de durcir sa politique intérieure pour survivre, plongeant le pays dans une instabilité qui se répercute sur toute l’Europe.

Face à une Allemagne affaiblie, Emmanuel Macron a senti l’opportunité de s’imposer sur l’échiquier européen. Fort de sa “stabilité relative” en France, le président français se permet désormais des reproches ouverts, accusant Berlin d’opter pour l’”unilatéralisme” et de “mettre en péril l’équilibre européen”. C’est une inversion spectaculaire des rôles. Historiquement, c’était la France qui était régulièrement sermonnée par l’Allemagne sur sa gestion budgétaire. Ironie du sort, en novembre 2025, les chiffres d’Eurostat montrant un déficit français parmi les plus élevés de la zone euro offrent à Merz une nouvelle munition pour pointer du doigt une supposée “incohérence” entre les ambitions françaises et ses réalités financières.

Ce rapport de force est exacerbé par des signaux économiques inquiétants. Le 5 novembre 2025, la dégradation de la perspective de la dette allemande par les agences de notation a renforcé l’image d’une puissance fragilisée. Ce contraste – une Allemagne économiquement vacillante, une France stable mais très critiquée sur ses finances – nourrit les attaques et donne du poids à la nouvelle ambition de Berlin : ne plus être le simple partenaire d’un couple franco-allemand, mais une “contrevoie crédible” à la centralisation que Paris et Bruxelles tentent d’imposer.

Le Front de l’Est et l’Isolement Progressif de la France

 

L’isolement de la France est devenu un fait marquant de la diplomatie européenne de la fin 2025. Friedrich Merz a su consolider des alliances de circonstance pour peser sur les décisions de Bruxelles. Il entretient des relations privilégiées avec Georgia Meloni en Italie et, de manière plus inattendue, avec Victor Orbán en Hongrie. Lors d’une réunion informelle à Varsovie le 20 novembre 2025, l’Allemagne a publiquement insisté sur la nécessité de préserver la souveraineté nationale face aux “ambitions centralisatrices” de Paris.

Cette coalition idéologique, axée sur la protection des frontières et le scepticisme envers une Commission européenne jugée trop alignée sur les thèses de l’Élysée, place la France en position défensive. Sur le plan énergétique, les divergences sont également flagrantes : Berlin défend la relance des énergies fossiles comme levier de souveraineté, tandis que Paris insiste sur le nucléaire et la diversification méditerranéenne. Lors d’un sommet le 15 novembre 2025, Merz n’a pas manqué de critiquer indirectement Macron, affirmant que certains pays cherchaient à “imposer leur modèle sans tenir compte de la réalité des autres nations”.

Chaque rencontre, chaque sommet, notamment le Conseil européen du 25 novembre 2025 sur la répartition des migrants, est devenu une tribune pour l’Allemagne. Merz, dans une posture ferme mais calculée, rappelle que son pays “supportait une charge disproportionnée”, sous-entendant que Paris éludait ses responsabilités. Cette multiplication des piques et des confrontations ouvertes a créé un climat de ressentiment tel que l’idée d’une France “laxiste” et “affaiblie” est désormais monnaie courante dans certaines chancelleries européennes.

Un Avertissement qui Résonne : Quel Rôle pour la France ?

Macron demands legislation change over 'false information' online

L’onde de choc de ces attaques dépasse le cadre strictement franco-allemand. À Rome, l’on s’inquiète publiquement de la capacité de l’axe historique à maintenir une position commune sur des dossiers majeurs, tels que l’Ukraine ou les négociations budgétaires. L’équilibre traditionnel de l’Union est en train de basculer. L’Allemagne, en s’affirmant comme la voix de la souveraineté nationale et en frappant la France là où sa crédibilité est la plus fragile, cherche à remodeler l’architecture du leadership européen.

La phrase lancée par le conseiller anonyme sur la “catastrophe” prend tout son sens à la lumière de cette accumulation de faits : l’opposition frontale entre Merz et Macron, l’unilatéralisme allemand sur les frontières, l’isolement diplomatique de Paris, et le soupçon généralisé sur la gestion française. La séquence du 28 novembre 2025 laissera une image durable : celle d’un chancelier allemand qui ose dire tout haut ce que beaucoup murmurent en Europe, et celle d’un président français contraint de voir sa politique publiquement mise en cause par ses propres partenaires.

La question centrale, qui s’impose à l’aube des prochaines semaines décisives, est : la France peut-elle encore prétendre au rôle de moteur européen si elle est publiquement qualifiée de laxiste et voit son autorité contestée de toutes parts ? Le message de Friedrich Merz est un avertissement : le leadership de l’Europe ne se décide plus uniquement entre les capitales française et allemande. Berlin exige désormais de peser de tout son poids, quitte à démanteler des décennies de coopération pour imposer sa nouvelle vision : celle d’une Europe des nations, souveraine, protectionniste, et capable de se fermer si ses intérêts nationaux l’exigent. Cette crise n’est pas qu’une querelle d’ego entre deux dirigeants ; elle est la fracture idéologique la plus grave que l’Union ait connue depuis longtemps.