France en Panne : Le Cri de Colère d’une Mère Face à l’Impunité des Agressions au Couteau et le Plan Choc de Jordan Bardella Contre l’« Excuse de Minorité »

La peur est revenue s’installer. Elle n’est plus une menace lointaine, mais une réalité quotidienne, une chape de plomb qui pèse sur les foyers français, forçant les parents à reconfigurer leur existence pour la sécurité de leurs enfants. Le témoignage de Lila, mère de Luc, agrégé et racketté au couteau par un adolescent de son âge et de sa classe, est une déchirure. Il incarne le sentiment d’abandon et l’onde de choc qui frappe des milliers de familles confrontées à l’ultraviolence juvénile, et qui découvrent avec amertume l’incapacité, ou la réticence, de la réponse pénale à les protéger.
Le calvaire de Luc s’est produit à deux reprises, une double agression au couteau et un racket qui a laissé des blessures invisibles, un traumatisme profond pour l’enfant. Lila a porté plainte, s’est battue pour que la justice soit rendue. Le procès a eu lieu, aboutissant à une condamnation : trois mois de prison avec sursis et dix-huit mois d’interdiction de contact avec Luc. Devant ce verdict, le désespoir s’installe. Lila est « désemparée », et c’est toute sa vie qui a basculé. Elle a dû réaménager son emploi du temps pour pouvoir emmener et chercher son fils au collège, un aménagement forcé par la peur. Mais c’est la sentence elle-même qui sonne comme une deuxième agression.
Le Verdict de l’Impuissance : « Il habite à côté de chez nous »
« Non, pas du tout. » La réponse de Lila est cinglante lorsqu’on lui demande si la justice lui a rendu justice. Le motif de sa détresse est simple et effrayant : « Ce garçon au jour d’aujourd’hui se promène tranquillement dans la rue. Il habite à côté de chez nous. » La peur est permanente, celle d’une récidive que la justice n’a pas su endiguer. Pour cette mère, l’interdiction de contact est « dérisoire », et elle n’hésite pas à la qualifier d’un terme lapidaire : « c’est du pipo. ». Elle se sent endormie par des autorités qui ne la protègent pas. La réponse de son fils de 15 ans résume à elle seule la faillite du système : « Pour moi, ça ne change rien. ».
Ce témoignage poignant fait écho à une anxiété nationale grandissante. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 59 % des Français déclarent se sentir souvent ou de temps en temps en insécurité, un malaise particulièrement marqué chez les jeunes (65 % des 12-17 ans) et les femmes (64 %). Plus alarmant encore, 74 % des Français considèrent que la sécurité s’est dégradée depuis 2020. La criminalité et la violence sont devenues la préoccupation principale de 42 % des Français en mai 2025. L’ultra-violence n’est plus confinée à quelques zones, « il n’y a plus un seul territoire qui est aujourd’hui épargné par cette ultraviolence », constate amèrement Jordan Bardella.
La Négation Tragique des Pouvoirs Publics
Cette « deuxième violence », celle de la « négation des pouvoirs publics de ce qui est en train de se passer », trouve un écho tragique dans l’actualité récente. Quelques heures avant ce débat, une surveillante scolaire, Mélanie G., 31 ans, était assassinée gratuitement au couteau à l’entrée de son établissement à Nogent par un élève de 14 ans. Onze coups de couteau, assénés par un adolescent « fasciné par la violence et en perte de repère », qui voulait, selon ses propres mots, « tuer une surveillante, n’importe laquelle ». Cet événement dramatique, s’ajoutant aux affaires de Lola, de Thomas à Crépol et de tant d’autres jeunes victimes, met en lumière l’urgence d’une refonte complète du système.
Face à ce constat d’effondrement moral et sécuritaire, Jordan Bardella, interpellé sur la réponse pénale, pose la question d’un « choix de civilisation ». Sa proposition est claire : refonder totalement le système, car sans cela, « la France va s’effondrer sous le poids de la violence et de l’ultraviolence qui gangraine aujourd’hui tous les territoires. » Il défend un arsenal pénal et judiciaire « parmi les plus répressifs et les plus fermes d’Europe », une politique de fermeté qui passe par une série de mesures radicales.
Abolir l’Excuse de Minorité : La Fin de l’Impunité Juvénile

Le premier pilier de cette refonte concerne l’« excuse de minorité », un mécanisme juridique (Article 122-8 du Code pénal) qui réduit de moitié la responsabilité pénale d’un mineur de moins de 16 ans, tenant compte de sa capacité à discerner. C’est en vertu de cette excuse que des crimes passibles de 20 ans de réclusion ne peuvent être punis au-delà de 10 ans.
Pour Jordan Bardella, ce mécanisme doit être remis en question. Il martèle une ligne rouge : « À partir du moment où un mineur est interpellé avec une arme blanche, je pense qu’il doit faire les frais d’une mesure privative de liberté. ». Il souhaite la mise en place immédiate et la généralisation de peines courtes, fermes et immédiates, insistant sur le fait que la sanction doit être instantanée pour avoir un poids moral sur l’enfant. Le temps long de la justice, où « il peut parfois se passer de très nombreux mois » entre l’interpellation et la peine, affaiblit l’effet dissuasif.
Cette mesure impliquerait de généraliser les Centres Éducatifs Fermés (CEF) et de construire davantage de Centres Pénitentiaires pour Mineurs (EPM). La France comptait seulement 7 EPM en 2023, pour 741 mineurs incarcérés, une capacité largement insuffisante pour un plan de répression généralisé.
La Responsabilité Parentale au Cœur de la Sanction
La culture de l’excuse doit également cesser de s’appliquer aux parents, souvent jugés « totalement déresponsabilisés » et fermant les yeux sur la délinquance de leurs enfants.
Jordan Bardella propose de responsabiliser financièrement les parents de mineurs récidivistes en suspendant les allocations familiales. Il existe déjà dans le Code pénal des poursuites judiciaires pour manquement aux obligations parentales (Article 227), mais Bardella assume un levier plus direct et dissuasif. Il s’agit d’une sanction financière substantielle, les allocations familiales pouvant atteindre 538 € pour quatre enfants, sans compter les primes de naissance et les compléments familiaux. L’idée est que, si l’on ne sanctionne pas et si l’on ne dissuade pas les parents, « les gens ont le sentiment que la justice est systématiquement du côté des agresseurs et jamais du côté des victimes. ». Lila approuve fermement : « un parent est responsable de son enfant », et doit faire son possible pour l’éduquer et l’encadrer.
Des Peines Planches et la Guerre des Places de Prison
Le troisième volet de la réforme vise à durcir l’exécution des peines et à restaurer la notion de peine plancher.
Bardella dénonce les aménagements automatiques de peine pour les condamnations de moins de trois ans de prison, estimant qu’au-delà de six mois ferme, il ne doit plus y avoir d’aménagement. Pour rendre la peine effective, il défend l’instauration de peines minimales — ou peines planchers — qui n’existent pas systématiquement dans le droit français, en plus des peines maximales existantes, ainsi que la fin des remises automatiques de peine.
Une telle politique, plus répressive, nécessite impérativement une augmentation massive des infrastructures pénitentiaires. Il manque actuellement 40 000 places de prison en France pour atteindre la moyenne européenne. L’élu politique s’insurge contre l’idée d’une incapacité à construire, citant la reconstruction de Notre-Dame ou la construction du village olympique en quelques mois. L’obstacle, selon lui, est surtout politique et municipal. En effet, les municipalités disposent de leviers pour ralentir ou empêcher les projets de prison, notamment via le Plan Local d’Urbanisme (PLU) ou le refus de permis de construire. Bien que l’État puisse déclarer le projet d’utilité publique et passer outre, cette procédure est longue et ralentie par le manque d’adhésion locale.
Enfin, une sévérité accrue est demandée pour ceux qui touchent aux représentants de l’État. Bardella propose 10 ans de prison ferme sans possibilité de sortie pour toute agression contre un policier, un pompier, un soignant ou toute personne dépositaire de l’autorité publique, un geste visant à restaurer le respect de l’ordre républicain.

Le dilemme est posé. Face au traumatisme des victimes, à la peur généralisée et à l’ultraviolence qui frappe jusqu’aux portes des écoles, le modèle actuel de justice éducative et de sanctions différées semble avoir atteint ses limites. Les propositions de Jordan Bardella dessinent une ligne dure, celle d’un État qui choisit la répression sans concession pour restaurer la sécurité et donner aux victimes, comme Lila et Luc, le sentiment d’être enfin protégées. La question n’est plus de savoir s’il faut réformer, mais si la France est prête à accepter le coût politique, logistique et social d’une refonte pénale aussi radicale.
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