François Saubadu, 59 ans, le dernier compagnon de Krisztina Rády, l’ex de Bertrand Cantat, retrouvé sans vie dans des circonstances particulières.

Le corps de François Saubadu, le dernier compagnon de Krisztina Rády, a été retrouvé sans vie. Quelques mois avant sa disparition, il avait témoigné contre le chanteur Bertrand Cantat dans le cadre du suicide de Krisztina Rády. Un décès entouré de zones d’ombres…

Il y a bientôt seize ans, le 10 janvier 2010, Krisztina Rády mettait fin à ses jours. Pour son dernier compagnon François Saubadu, agent artistique, son acte serait lié à sa relation passée avec Bertrand Cantat, le chanteur de Noir Désir et père de ses enfants, Milo et Alice. Et pour cause, il le soupçonne d’avoir commis des violences sur elle. “Elle vivait dans un climat de terreur et se faisait battre sans arrêt (…) L’enfer a conduit à sa mort“, avait-il confié aux journalistes de France Télévisions. Pour rappel, avant de se suicider, Krisztina Rádya avait fait savoir que Bertrand Cantat lui faisait vivre un enfer.

Après la diffusion d’un documentaire sur Netflix retraçant l’affaire Bertrand Cantat, ainsi que la prise de parole de François Saubadu, le procureur de la République de Bordeaux, Renaud Gaudeul, avait annoncé la réouverture du dossier concernant le suicide de Krisztina Rády. Malheureusement, le témoignage de l’ex-partenaire de Krisztina Rády, dont le corps sans vie a été retrouvé par son fils, aura été de courte durée…

En 2016, Bertrand Cantat avait perdu son procès en diffamation contre François Saubadu, qui l’accusait de “terreur psychologique” sur Krisztina Rády. Et seize ans après le décès de cette maman de deux enfants, c’est désormais au tour de François Saubadu, 59 ans, de perdre la vie. Ce lundi 24 novembre, son corps inanimé a été découvert à son domicile de Mérignac, près de Bordeaux. 

C’est l’un de ses amis qui a fait la funeste découverte en se rendant chez lui, tôt dans la matinée. Si pour l’heure, peu d’informations ont été communiquées, la police a tout de même précisé que François Saubadu aurait, lui aussi, mis fin à ses jours, comme le révèlent nos confrères et consœurs de  Sud Ouest. Un nouveau coup de théâtre dans l’affaire Bertrand Cantat, bien qu’aucun lien entre le chanteur de Noir Désir et le supposé suicide de François Saubadu n’ait été établi. Affaire à suivre, donc.

François Saubadu, dernier compagnon de Krisztina Rády, est décédé dans des circonstances énigmatiques qui soulèvent une multitude de questions. Cet homme de 59 ans, agent artistique, avait été un témoin clé dans le procès de Bertrand Cantat, le chanteur du groupe Noir Désir, suite au suicide tragique de Krisztina Rády. Le témoignage de Saubadu, dans lequel il dénonçait la violence psychologique subie par Krisztina dans sa relation avec Cantat, avait été un élément majeur qui avait conduit à la réouverture du dossier du suicide de Rády, un dossier qui restait longtemps marqué par des zones d’ombre.

L’impact de ce témoignage n’avait pas été anodin. Selon François Saubadu, Krisztina Rády vivait un véritable calvaire avec Cantat. “Elle vivait dans un climat de terreur et se faisait battre sans arrêt (…) L’enfer a conduit à sa mort”, avait-il déclaré à plusieurs reprises dans les médias, révélant des aspects sombres de la relation entre l’ex-compagne de Cantat et le chanteur, qui a été reconnu coupable du meurtre de l’actrice Marie Trintignant en 2003. Ce témoignage, qui faisait état de violences physiques et psychologiques subies par Krisztina, avait fait l’objet d’un large débat médiatique et public.

Saubadu avait également été un acteur majeur dans la bataille judiciaire contre Bertrand Cantat. En 2016, il avait remporté un procès en diffamation contre le chanteur, qui l’accusait de fausses accusations de “terreur psychologique”. Saubadu avait toujours soutenu que la relation entre Cantat et Krisztina Rády n’était pas simplement un amour brisé, mais qu’elle avait été marquée par des actes de violence incessants. Après la réouverture du dossier de Krisztina Rády, qui avait retrouvé un écho dans la société grâce au documentaire diffusé sur Netflix, il semblait que la vérité pourrait enfin émerger, mais cette nouvelle tragédie a jeté une ombre sur l’espoir de clarté.

Le 24 novembre, l’annonce du décès de François Saubadu a choqué ses proches et la communauté. C’est un ami de Saubadu qui a fait la macabre découverte du corps inanimé, tôt le matin, dans la maison de ce dernier située à Mérignac, une commune proche de Bordeaux. La police a confirmé que François Saubadu serait décédé par suicide, mais les circonstances exactes restent floues. L’enquête, toujours en cours, n’a pas établi de lien direct entre ce drame et les événements passés impliquant Bertrand Cantat. Toutefois, l’émotion suscitée par cette nouvelle perte dans ce dossier déjà tragique soulève de nombreuses interrogations.

François Saubadu, bien que désormais silencieux, avait joué un rôle crucial dans la quête de vérité pour Krisztina Rády. Son décès, qui survient après des années de lutte pour la reconnaissance de la souffrance de cette dernière, laisse un vide immense. Ce n’est pas seulement une nouvelle page sombre dans une histoire tragique, mais aussi un rappel de l’importance des témoignages dans la quête de justice. Le décès de Saubadu pourrait ainsi marquer un tournant dans l’affaire qui secoue depuis longtemps les esprits et les consciences. Le mystère qui entoure son décès ne fait qu’ajouter à la complexité de cette affaire, rendant la vérité encore plus difficile à atteindre.

La famille et les amis de François Saubadu, comme ceux de Krisztina Rády, se retrouvent une nouvelle fois confrontés à la perte d’un être cher, dans des circonstances aussi énigmatiques qu’inquiétantes. Une affaire qui, sans doute, continuera de faire couler beaucoup d’encre.