“Il a franchi l’infranchissable” : Le maestro Pierre-Yves dépasse le cap des 100.000 euros dans “N’oubliez pas les paroles !”, le jeu de Nagui sur France 2.

Ce vendredi 1er août, le dessinateur lyonnais a ajouté deux nouvelles victoires à sa collection. Le voilà désormais à mi-parcours pour intégrer les Masters du karaoké de France 2.

Depuis le 18 juillet dernier, un nouveau challenger pour les Masters de “N’oubliez pas les paroles” s’est déclaré. Pierre-Yves, 25 ans et un tempérament fantasque, enchaîne les victoires, micro d’argent à la main et flegme en bandoulière. Ne se donnant aucun objectif à long terme, cet illustrateur freelance de bandes dessinés se plaisait jusqu’ici à conserver son titre de maestro, atteignant les paliers symboliques les uns après les autres. Dans les passages des “meilleurs scores de l’année”, selon Nagui, il a finalement dépassé le cap des 100.000 euros, le vendredi 1er août. Ses deux victoires du soir, les 23e et 24e de son parcours, lui ont en effet permis de gonfler sa cagnotte, qui s’élève désormais à 104.000 euros.
Bientôt qualifié pour les Masters ?
Lorsque Nagui lui a annoncé la bonne nouvelle, le Franc-comtois est resté bouché bée. “Wow ! Je suis pris dans l’émotion, je ne sais même pas quoi dire”, a-t-il balbutié, ne parvenant pas à trouver ses mots. Pierre-Yves s’est néanmoins repris dans la seconde partie, après que l’animateur l’ait présenté comme un sérieux concurrent en devenir. “Ça y est, il a franchi l’infranchissable. Il s’est battu quand même, ça ne s’est pas fait comme ça en un claquement de doigts. Beaucoup de révisions, beaucoup de travail et beaucoup de finales ratées pour atteindre enfin 104.000 euros”, a commenté celui qui s’y connaît en juke-box vivant. Il pourrait très vite retrouver son maestro du moment et ses anciens protégés, puisque le féru de botanique est à mi-parcours pour intégrer le fameux tableau des Masters. 32e et dernier candidat directement qualifié, Franck figure dans son collimateur avec 189.000 euros collectés en 42 victoires. Mais une autre voie pourrait s’ouvrir à Pierre-Yves avec le tour préliminaire, récompensant les huit meilleurs joueurs de l’année.

Des projets de voyages pour profiter de ses gains
En attendant de voir plus grand, le fantasque dessinateur réfléchit déjà à ce qu’il compte faire à ses gains. “Louer un atelier pour pouvoir peindre et essayer d’autres techniques” figure ainsi dans ses projets, mais des envies de voyages se dessinent également à lui. “J’aimerais bien déjà (parcourir, ndlr) la France. Je trouve qu’il y a beaucoup de choses à y faire. C’est un très beau pays. J’aimerais bien faire un petit tour des villes et des campagnes aussi”, a révélé Pierre-Yves, qui se verrait bien sillonner les routes de l’Hexagone pour remplir ses carnets de croquis.

Un parcours atypique mais solide

Ce qui frappe dans le parcours de Pierre-Yves, c’est autant sa progression régulière que sa personnalité singulière. Là où d’autres candidats affichent une stratégie millimétrée ou une ambition déclarée d’intégrer les Masters, lui avance à son rythme, porté par le plaisir de jouer et une bonne dose de fantaisie. Entre deux chansons, il amuse le public par ses réparties décalées, ses mimiques d’illustrateur rêveur et son naturel désarmant. Pour Nagui, c’est un vent de fraîcheur sur le plateau : « Il est inclassable, Pierre-Yves. Un ovni ! Mais un ovni qui connaît ses classiques par cœur. »

Son flegme apparent cache en réalité un vrai travail de préparation. À l’instar des plus grands maestros, Pierre-Yves révise régulièrement les paroles de centaines de chansons, anciennes comme récentes, afin de maximiser ses chances en finale. “Je révise en dessinant, je me fais des playlists par thème ou par artistes”, confie-t-il en coulisses. “Et parfois, je crée même des illustrations pour me souvenir des paroles. Visuellement, ça m’aide beaucoup.”

Un talent artistique qui rayonne au-delà du jeu

Dessinateur freelance dans la vie, Pierre-Yves envisage de mettre à profit cette notoriété nouvelle pour faire connaître son univers artistique. À travers les réseaux sociaux, il commence à partager quelques croquis inspirés de son aventure dans l’émission. On y découvre des caricatures humoristiques de Nagui, des scènes de plateau croquées sur le vif, mais aussi des planches de bande dessinée où il retrace avec humour ses moments de doute ou de gloire dans l’émission. Son style graphique, à mi-chemin entre poésie et absurde, séduit déjà une petite communauté de fans.

“Je ne cherche pas spécialement la célébrité”, tempère-t-il. “Mais si cette expérience peut m’ouvrir des portes pour publier un album, ou pour exposer mes dessins quelque part, ce serait une belle récompense. Je veux rester fidèle à moi-même.”

Vers une reconnaissance durable ?

Si Pierre-Yves parvient à maintenir le cap, il pourrait rapidement grimper dans le classement des meilleurs maestros de “N’oubliez pas les paroles”, une liste prestigieuse qui compte des figures devenues emblématiques du programme. L’enjeu est de taille : intégrer les Masters permet non seulement de revenir régulièrement sur le plateau pour de grands tournois, mais aussi de s’inscrire durablement dans l’histoire du jeu.

Et même s’il reste encore du chemin à parcourir, Pierre-Yves garde la tête froide : “Je me concentre sur chaque émission. Une victoire à la fois. Si je me qualifie pour les Masters, tant mieux. Sinon, j’aurais déjà vécu quelque chose d’incroyable.”

Un maestro au cœur tendre

Derrière son humour pince-sans-rire et son look décontracté, Pierre-Yves touche aussi par sa sincérité. Lorsqu’il évoque ses proches, il ne cache pas son émotion : “Mes parents me soutiennent beaucoup. Ils regardent toutes les émissions. Mon père m’envoie même des messages après chaque passage pour commenter mes erreurs ou mes bons choix. C’est touchant.”

Alors que son aventure continue, nul doute que Pierre-Yves est en train de marquer le jeu de son empreinte. Avec ses 104.000 euros déjà remportés, son authenticité rare et son amour des mots, il incarne une nouvelle génération de maestros : talentueux, attachants, et profondément humains.