Carole Gaessler : qui est Franck, le mari de la présentatrice du 19/20 de  France 3 ? - Voici.fr

Carole Gaessler, le visage apaisé du journal télévisé… mais derrière le sourire, une blessure qui ne s’efface jamais

C’est une histoire dont elle n’a jamais voulu parler. Une douleur enfouie, une cicatrice invisible, mais bien réelle. Carole Gaessler, figure emblématique du journal télévisé de France 3, symbole de professionnalisme et de sérénité à l’écran, cache depuis plus de trente ans une tragédie personnelle d’une rare intensité.
Une histoire d’amour brisée net par le destin.

En 1993, alors qu’elle n’était encore qu’une jeune journaliste pleine de rêves et d’avenir, Carole vivait une idylle passionnée avec un confrère : Laurent Leanis, un talent prometteur du journalisme français. Il avait 29 ans, une carrière déjà respectée par ses pairs, un sourire contagieux, et surtout, une gentillesse reconnue de tous.

Mais le destin, cruel et imprévisible, en a décidé autrement.

Un accident tragique sur l’autoroute A4

Ce jour-là, tout bascule.
Sur l’autoroute A4, un terrible accident de la route coûte la vie à Laurent Leanis. En un instant, tout s’effondre. Le téléphone sonne, une voix annonce l’impensable : « Il est mort. »

Carole s’effondre. La jeune femme de 25 ans vit l’un des pires cauchemars qu’un être humain puisse connaître : perdre celui qu’on aime, celui avec qui on se projette dans l’avenir, dans un claquement de doigts.

Les proches se souviennent encore de cette période comme d’un choc immense. Laurent était respecté, aimé, admiré. Sa disparition laisse un vide béant dans la rédaction et dans le cœur de celle qui partageait sa vie.

Un deuil silencieux, gardé secret pendant trois décennies

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Pendant des années, Carole Gaessler a choisi le silence.
Elle n’a jamais évoqué publiquement cette histoire, ni dans ses interviews, ni dans les plateaux télé. Pas une larme devant les caméras, pas une confession dans les magazines. Rien.

Mais derrière ce silence, il y a une douleur immense, un combat intérieur. Selon des proches, Carole aurait mis des années à se reconstruire. Son engagement sans faille pour le journalisme, sa discrétion légendaire et son exigence professionnelle seraient nés de cette épreuve.

« Elle s’est plongée dans le travail, comme pour survivre, » confie un ancien collègue. « Carole ne parlait jamais de lui, mais parfois, dans son regard, on sentait ce manque, cette mélancolie silencieuse. »

Une femme forte, marquée à jamais

Ce drame a façonné la femme qu’elle est devenue.
Carole Gaessler, toujours élégante, toujours posée, incarne aujourd’hui la rigueur journalistique à la française. Pourtant, derrière chaque regard vers la caméra, il y a cette profondeur, ce vécu, cette maturité née du deuil.

Les spectateurs la voient chaque soir présenter les nouvelles de France 3, sans imaginer que derrière cette voix calme, se cache une histoire de perte et de résilience.

C’est ce mélange de fragilité et de force qui rend Carole unique. Une femme qui a connu la douleur la plus pure, et qui a su transformer cette souffrance en lumière.

Un amour éternel, une blessure qui ne s’efface pas

Ceux qui l’ont connue à cette époque se rappellent à quel point elle était amoureuse.
« Ils étaient beaux ensemble, » raconte un ami du couple. « Laurent était drôle, brillant, et il admirait profondément Carole. Ils partageaient les mêmes passions, les mêmes valeurs, le même goût pour la vérité et le reportage. »

Quand il est parti, elle a perdu plus qu’un compagnon. Elle a perdu une part d’elle-même.

Trente ans plus tard, le souvenir reste intact. Dans un rare moment de confidence, Carole aurait reconnu à demi-mot : « Certaines blessures ne se referment jamais. On apprend seulement à vivre avec. »

Une vie reconstruite, mais un fantôme toujours présent

Aujourd’hui, Carole Gaessler est mariée, mère de deux enfants, et continue de briller sur le petit écran.
Mais selon plusieurs observateurs, ce passé douloureux a marqué à jamais son rapport à la vie, à l’amour, et même à l’information.

Elle préfère le concret, l’humain, les histoires vraies. Peut-être parce qu’elle sait mieux que quiconque combien la vie peut basculer en une seconde.

Cette tragédie, restée longtemps dans l’ombre, explique sans doute sa retenue émotionnelle à l’écran, sa pudeur, sa manière de traiter l’actualité sans jamais tomber dans le sensationnalisme.

Et pourtant, ironie du sort, c’est cette pudeur même qui fait aujourd’hui d’elle une icône respectée du journalisme français.

Quand la lumière des projecteurs n’efface pas les ombres du passé

Il y a des douleurs qu’aucune gloire ne peut apaiser.
Carole Gaessler, femme de télévision, en est la preuve vivante.
Sous les projecteurs, elle brille. Mais dans l’intimité, la lumière vacille parfois.

Chaque année, quand revient le mois de mars — celui de l’accident — certains proches affirment qu’elle devient plus silencieuse, plus contemplative. Comme si le temps s’arrêtait un instant.

« Carole n’a jamais oublié Laurent, » dit un ami d’enfance. « C’est une cicatrice invisible, mais toujours là. »

Une histoire d’amour et de deuil, un exemple de force intérieure

Au fond, l’histoire de Carole Gaessler n’est pas seulement celle d’une journaliste reconnue.
C’est celle d’une femme confrontée à l’irrémédiable, qui a refusé de sombrer. Une femme qui a choisi la vie, malgré la mort.

Son silence, pendant trois décennies, n’était pas de la froideur.
C’était une forme de pudeur, un cri muet, celui de quelqu’un qui sait que certaines douleurs ne se racontent pas — elles se portent.

Et aujourd’hui, en brisant partiellement ce silence, en laissant entrevoir cette faille, Carole Gaessler nous rappelle que même les visages les plus forts cachent parfois les blessures les plus profondes.

Un dernier mot : la beauté d’un souvenir

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Le souvenir de Laurent Leanis continue de vivre à travers elle.
Chaque reportage, chaque sourire à la caméra, chaque regard tourné vers les téléspectateurs porte, d’une certaine façon, la trace de cet amour perdu.

C’est peut-être cela, le vrai courage : continuer à sourire, même quand le cœur a connu la tragédie.

Et dans ce sourire discret que des millions de Français voient chaque soir à la télévision, il y a encore, quelque part, une pensée pour lui — le premier amour, parti trop tôt, mais jamais oublié.