Isabelle Nanty : nouvelles peu rassurantes sur l’actrice après son accident de voiture, la promo de son nouveau film en péril.

Le 12 septembre dernier, Isabelle Nanty était victime d’un grave accident de voiture alors qu’elle se trouvait à bord d’un VTC. En convalescence depuis lors, l’actrice n’est pas encore prête à retourner travailler… et met ainsi la promo de son nouveau film en péril.

C’était il y a un peu plus de six semaines. Le 12 septembre dernier, Isabelle Nanty était placée en urgence absolue à la suite d’un accident de la route survenu à hauteur de Saint-Arnoult-en-Yvelines. Si le danger a rapidement été écarté par les médecins, l’actrice de 63 ans a toutefois été sérieusement blessée. Depuis un mois et demi, le tournage de toutes ses scènes pour la nouvelle série policière de TF1, Marie-Ligne incognito, a été suspendu. Mais ce n’est pas tout…

En effet, comme le révèlent nos confrères du Parisien ce vendredi à l’occasion de la diffusion inédite sur Canal+ ce soir de God Save The Tuche, Isabelle Nanty est toujours convalescente. Si ses proches assurent qu’elle “va bien”, la rééducation suit toutefois son cours. Comme l’avait indiqué Dany Boon sur le plateau de C à vous, Isabelle Nanty reste sous surveillance.

La convalescence d’Isabelle Nanty est plus longue que prévu

Une convalescence longue, mais nécessaire au regard des séquelles qu’a gardées Isabelle Nanty. Le chauffeur VTC conduisait sans assurance et sans licence. Le choc a été tel que la sexagénaire en est ressortie avec trois côtes cassées assorties à un traumatisme cérébral. Mais alors que les producteurs du film A la poursuite du père Noël, qui sortira le 10 décembre prochain au cinéma, espéraient la revoir d’ici-là, leurs espoirs se sont depuis envolés… En effet, la convalescence est plus longue que prévu, et annihile les chances de promotion du film.

Un membre de l’équipe du film, contacté par nos confrères, a ainsi indiqué qu’Isabelle Nanty ne serait pas en mesure d’assurer la promotion du film. Les producteurs vont devoir miser entièrement sur Patrick Timsit, qui partage l’affiche du film de Noël à ses côtés. Dans cette comédie, Zoé, 7 ans, veut détruire le jouet de son frère. Elle commande au père Noël une sarbacane, mais ce dernier lui amène un autre cadeau… La jeune fille part à sa recherche pour réparer son erreur. Un film pour petits… et grands.

La nouvelle a glacé les admirateurs d’Isabelle Nanty : six semaines après le terrible choc survenu le 12 septembre près de Saint-Arnoult-en-Yvelines, l’actrice demeure en convalescence stricte. Trois côtes cassées, un traumatisme cérébral, de la douleur et beaucoup de prudence : le diagnostic impose un seul mot d’ordre, le repos. Son entourage assure qu’elle « va bien », mais les médecins ne transigent pas. La star reste suivie, la rééducation continue, et tout retour devant les caméras est pour l’instant exclu.

Conséquence immédiate : la machine promotionnelle de son long-métrage de Noël, À la poursuite du père Noël (sortie annoncée le 10 décembre), doit se réinventer sans sa tête d’affiche féminine. Les producteurs s’organisent autour de Patrick Timsit, partenaire d’écran, désormais appelé à porter à lui seul la tournée des médias, les avant-premières et les rencontres avec le public. La communication sera plus resserrée, recentrée sur des extraits choisis, des making-of, et la promesse d’un conte familial au ton tendre et malicieux. Sans Isabelle, l’émotion est grande, mais la volonté de préserver l’élan du film reste intacte.

Sur le petit écran, l’impact est tout aussi concret. Le tournage de la série policière de TF1, Marie-Ligne incognito, est suspendu depuis l’accident. Les équipes ont été mises en pause, les plannings remaniés, et des pistes d’écriture temporaires étudiées pour s’adapter à l’absence prolongée de l’actrice. Dans l’industrie, chacun le sait : mieux vaut prendre le temps de soigner que d’imposer un rythme contre-nature. Les assurances, les calendriers et les cachets se recalent, mais la priorité, répètent les proches, « c’est la santé d’Isabelle ».

Au-delà de la logistique, l’affaire choque par ses circonstances. Le chauffeur VTC impliqué conduisait, selon les informations communiquées, sans assurance ni licence. Un manquement grave qui relance le débat sur la sécurité et la responsabilité de certains intermédiaires. Des voix appellent à des contrôles renforcés, à une meilleure traçabilité des prestataires et à des sanctions exemplaires. Si des suites administratives devaient intervenir, elles n’effaceront pas le traumatisme ni les semaines de soin, mais elles pourraient prévenir de nouveaux drames.

Sur les réseaux, les messages de soutien affluent. Fans anonymes, partenaires de jeu, réalisateurs : tous saluent l’énergie d’une artiste aimée pour sa fantaisie, sa tendresse et son sens rare du contrepoint comique. De God Save The Tuche, diffusé sur Canal+, à ses nombreuses comédies populaires, Isabelle Nanty a su traverser les générations. Sa voix, son regard et cette façon unique de faire rire sans jamais écraser la fragilité d’un personnage ont installé un lien affectif puissant avec le public.

Côté production, l’heure est aux solutions pragmatiques. Pour le film de Noël, la stratégie vise à maintenir la magie des fêtes : bandes-annonces chaleureuses, opérations familiales, rendez-vous presse ciblés, témoignages d’équipe. L’idée n’est pas de masquer l’absence d’Isabelle, mais de l’assumer avec élégance : rappeler que la comédienne se rétablit, que toute la profession pense à elle, et que le film se veut un moment de partage à vivre ensemble, en attendant son grand retour.

Ce retour, personne ne le forcera. Les proches répètent que l’actrice écoute les médecins, avance pas à pas, et ne se précipitera pas. La route est parfois longue après un tel choc ; elle peut être aussi l’occasion de reprendre son souffle. Une certitude demeure : quand Isabelle Nanty retrouvera les plateaux, ce sera entourée d’une affection redoublée. En attendant, le cinéma et la télévision lui réservent sa place, et le public, fidèle, lui garde sa lumière.