“J’ai lu des critiques défavorables…” : Une figure télé n’épargne pas le jeu Intervilles présenté Nagui.

Depuis le début du mois de juillet, le programme “Intervilles” a repris des couleurs sur France 2 après des années d’absence. Nagui en tient les rênes avec Bruno Guillon et selon une autre figure du PAF, toutes les critiques ne sont pas bonnes autour du programme.

Le 4 juillet dernier, le programme culte Intervilles a été relancé sur France 2. Depuis, chaque semaine, en prime time, Nagui et Bruno Guillon récupèrent l’antenne en direct depuis une nouvelle ville. Ils s’accompagnent d’autres visages du petit écran, à savoir Camille Cerf, Valérie Bègue, Yoann Riou et l’acolyte de Nagui dans N’oubliez pas les paroles, Magali Ripoll. Pour cinq numéros, les fans d’Intervilles et les plus nostalgiques retrouvent alors la compétition, tout comme avant mais sans les vachettes.

Ils sont en moyenne 2 millions de téléspectateurs, soit 14 % du public présent devant sa télévision et 19,3 % sur la cible de la responsable des achats (FRDA-50). Des audiences correctes malgré des avis mitigés, selon Christophe Beaugrand, qui évolue de son côté sur la chaîne concurrente TF1 avec un autre divertissement sportif : Ninja Warrior. “J’ai lu des critiques défavorables mais en même temps ça a marché. Ce qui prouve que le public a envie de se retrouver devant des émissions populaires, festives, avec des exploits sportifs“, a-t-il commenté en interview pour Télé Câble Sat.

On a la plus belle version du monde entier

Et de faire le lien avec son émission au dispositif exceptionnel, qu’il co-anime avec Denis Brogniart et qui a repris au début du mois de juillet. “Dans Ninja Warrior, on essaye d’apporter des nouveautés pour que le public ne se lasse pas. On a le plus grand décor d’Europe. On a des effets pyrotechniques, beaucoup de caméras. Les Américains, qui supervisent l’émission, disent qu’on a la plus belle version du monde entier“.

Diffusée le vendredi soir, l’émission ne réalise toutefois pas des scores uniques, intéressant moins ou tout juste 2 millions de personnes.

Depuis sa reprise le 4 juillet dernier sur France 2, le programme culte Intervilles a vu un retour remarqué à l’antenne après une longue absence. Ce revival, animé par Nagui et Bruno Guillon, s’accompagne de nouveaux visages tels que Camille Cerf, Valérie Bègue, Yoann Riou et la talentueuse Magali Ripoll. Le concept a su raviver la nostalgie des téléspectateurs, notamment grâce à une compétition festive et pleine de bonne humeur, bien que certains éléments, comme les vachettes, aient été laissés de côté. Le programme reste néanmoins fidèle à ses racines : des jeux populaires, de l’humour et des moments d’émotion. La recette semble avoir trouvé son public, avec en moyenne 2 millions de téléspectateurs réunis devant leur écran chaque semaine.

Les audiences sont globalement positives, avec 14 % du public devant sa télévision et des pics à 19,3 % chez les femmes responsables des achats de moins de 50 ans, une cible particulièrement stratégique pour les annonceurs. Malgré ce succès, des critiques émergent, bien que souvent nuancées. Certaines voix, comme celle de Christophe Beaugrand, qui co-anime Ninja Warrior sur TF1, ont partagé des avis partagés. Selon lui, bien que les critiques aient parfois été sévères, les téléspectateurs ont répondu présent, prouvant qu’il existe encore une véritable demande pour ce type d’émission populaire et festive, où l’exploit sportif et l’amusement s’entrelacent.

Il est vrai qu’en comparaison avec d’autres émissions similaires, Intervilles ne brille pas par des records d’audience. Cependant, il est important de noter que le format, diffusé en prime time, parvient à rassembler un public fidèle. À l’inverse, Ninja Warrior, qui mise sur des effets spectaculaires et un décor grandiose, continue d’attirer une audience stable, mais qui reste autour de 2 millions de téléspectateurs. Ce n’est peut-être pas un exploit au niveau des audiences, mais ces programmes rencontrent leur cible et assurent un certain succès, ce qui est déjà une victoire dans le paysage télévisuel saturé de ce genre.

D’un point de vue plus global, la comparaison entre Intervilles et Ninja Warrior illustre bien deux approches différentes de la télévision de divertissement. Ninja Warrior, avec son décor impressionnant et ses innovations, cherche avant tout à repousser les limites du spectacle visuel et à offrir une expérience sensationnelle. Les équipes de production rivalisent d’ingéniosité pour étonner les téléspectateurs avec des effets pyrotechniques et des caméras qui capturent l’action sous tous les angles. Les Américains, superviseurs du programme, ne cachent d’ailleurs pas leur admiration pour la version française, qu’ils considèrent comme la plus belle au monde.

Cela montre bien que, même dans un contexte où l’audience n’atteint pas toujours des sommets, les producteurs savent s’adapter aux attentes de leur public en apportant une touche d’originalité. Les spectateurs, même s’ils sont moins nombreux, continuent de se tourner vers ces émissions qui parviennent à créer une connexion émotionnelle forte.

En fin de compte, si Intervilles et Ninja Warrior ne font pas forcément rêver en termes de record d’audience, leur existence même sur les antennes de France 2 et TF1 témoigne de la richesse de la télévision française. Ces programmes, même avec des critiques mitigées, démontrent qu’il existe encore une place pour des émissions populaires et festives, capables de fédérer un large public autour de valeurs simples et d’un divertissement accessible à tous. Que ce soit dans l’esprit convivial de Intervilles ou l’exubérance spectaculaire de Ninja Warrior, les téléspectateurs continuent de se retrouver devant ces programmes qui, au fond, cherchent avant tout à les divertir.