“J’avais envie de partir” : Nagui revient sur une très mauvaise expérience vécue avec sa femme Mélanie Page.

Ce mardi 17 juin, Nagui s’est laissé aller à quelques confidences en lien avec sa femme Mélanie Page dans La bande originale sur France Inter. L’animateur est revenu sur un événement auquel il participé pour son épouse mais qu’il n’a pas apprécié.

Ensemble depuis 25 ans, Nagui et Mélanie Page forment un couple soudé. Parents de trois enfants prénommés Roxane, Annabel et Adrien, l’animateur et la comédienne acceptent très régulièrement de se confier au sujet de leur histoire d’amour. L’occasion de découvrir quelle relation Mélanie Page entretient avec Nina, la fille que que Nagui a eue avec Marine Vignes, ou encore comment les deux tourtereaux vivent leurs 14 ans d’écart. Ce mardi 17 juin, Nagui a évoqué la carrière de son épouse au micro de La bande originale sur France Inter et s’est remémoré un bien mauvais souvenir.

Nagui n’a pas aimé accompagner sa femme Mélanie Page au Festival d’Avignon

Alors qu’il recevait Baptiste Lecaplain et Elisa Erka à l’occasion de la sortie du film Avignon, Nagui est revenue sur la fois où il a accompagné sa femme Mélanie Page au Festival d’Avignon. “J’ai vécu Avignon avec ma douce et tendre. Ma femme me dit : ‘Je vais faire Avignon, est-ce que tu viens ?’ Pendant trois semaines, elle se retrouve dans un studio en jouant matins et soirs deux pièces différentes. Je me dis que je vais aller voir pendant deux ou trois jours comment ça se passe”, a débuté l’animateur, qui n’a pas du tout aimé cette expérience. “Au deuxième jour déjà, j’avais envie de partir parce que j’étouffais dans la rue, parce qu’il n’y avait pas deux secondes où on pouvait s’arrêter pour boire un verre, parce que soit il fallait tracter, soit il fallait aller voir un tel, soit il y avait des rendez-vous, soit il y avait une soirée”, a-t-il raconté.
Vous aussi, diffusez votre publicité ici !

Nagui “harcelé” lors de sa venue au Festival d’Avignon

Lors de sa venue au Festival d’Avignon, Nagui n’a pas non plus apprécié d’être constamment abordé. “Je ne veux pas jouer le mec de La bande originale qui était harcelé, mais souvent on se retrouve dans un cocktail ou une soirée avec des acteurs et des metteurs en scène qui viennent : ‘J’aimerais bien faire l’émission, je joue ça à tel endroit, venez me voir.’ Je n’ai pas du tout kiffé. Visiblement, il y a ceux qui accrochent, qui ne peuvent pas se passer d’Avignon, et puis il y a moi”, a conclu l’animateur, qui a toutefois pris plaisir à voir sa femme Mélanie Page monter sur scène et à l’applaudir à chacune de ses représentations.

Un amour solide, malgré des univers artistiques parfois incompatibles

Ce témoignage sincère de Nagui, souvent perçu comme maître du contrôle et de l’humour caustique, dévoile une facette plus vulnérable de l’animateur. Il illustre les ajustements que tout couple, même le plus soudé, doit faire lorsque les deux partenaires évoluent dans des sphères professionnelles très différentes. Mélanie Page, comédienne passionnée de théâtre, n’hésite pas à se plonger dans des projets exigeants, comme le Festival d’Avignon, symbole du théâtre vivant, bouillonnant et sans concession.

Nagui, plus habitué aux plateaux télé climatisés, aux formats millimétrés et aux loges confortables, a découvert un monde où le chaos est une norme, et l’improvisation un mode de survie. Son récit dépeint avec humour mais sans fard le choc culturel qu’il a vécu.

“Ce n’était pas mon monde. J’étais épuisé au bout de 48 heures,” confie-t-il sans détour.

Une déclaration d’amour… par contraste

Mais au-delà du désarroi qu’il a éprouvé, Nagui a profité de cette anecdote pour rendre un hommage touchant à la ténacité de sa femme. Car là où lui suffoque, Mélanie respire. Là où il voit de la pression, elle voit de la passion. Là où lui rêve de repos, elle vibre de trac.

“Elle enchaînait les représentations avec une énergie incroyable. Je l’ai vue fatiguée, mais heureuse. J’étais admiratif,” a-t-il reconnu avec émotion.

Et c’est peut-être là que se niche la beauté de leur couple : dans la différence. Mélanie Page et Nagui ne se ressemblent pas en tout, et c’est justement ce respect mutuel des univers de l’autre qui rend leur union si durable. Ils acceptent que tout ne soit pas partagé à 100 %, mais ils choisissent malgré tout de s’encourager, même dans l’inconfort.

Une autre facette du “harcèlement” médiatique

Le récit de Nagui pointe aussi les dérives du milieu artistique, où la notoriété attire parfois des sollicitations incessantes. Au Festival d’Avignon, il s’est senti “harcelé” – non par des fans, mais par des professionnels du spectacle venus lui vendre leurs projets.

“Je venais applaudir ma femme, et je me suis retrouvé au cœur d’un marché sauvage de promotion,” ironise-t-il.

Cela soulève une question plus large : les personnalités publiques peuvent-elles vivre des moments privés sans être sans cesse vues comme des opportunités de carrière pour les autres ? Dans le cas de Nagui, la réponse semble clairement négative – et cela explique en partie son malaise à Avignon.

Mélanie Page, une comédienne discrète mais déterminée

Pendant ce temps, Mélanie Page, elle, continue de tracer son chemin avec discrétion mais conviction. Loin de se contenter d’être “la femme de Nagui”, elle a su imposer son nom sur les planches avec un jeu sincère, une présence magnétique, et un amour profond pour l’art dramatique.

Le Festival d’Avignon, pour elle, est bien plus qu’un événement : c’est un défi, une célébration du théâtre indépendant, un lieu où elle se sent vivante et pleinement elle-même.