Jenifer brise le silence : cette phobie secrète qui détruit sa vie jour après jour !

Si sa voix et son buzzer rouge lui permettent de gagner sa vie depuis des années, Jenifer se retrouve vite sans accessoire lorsqu’elle approche de l’objet de sa phobie. Elle a bien essayé de faire l’autruche, rien n’y fait…

près avoir passé une année 2017 extrêmement compliquée, Jenifer Bartoli semble enfin sortir la tête de l’eau pour profiter de l’air frais, au soleil. Avec un album en préparation, la jeune chanteuse de 35 ans sera dans quelques jours de retour sur TF1 dans la série Traqués et s’affaire sur le tournage de la cinquième saison de The Voice Kids en tant que juge. Mais si la vie semble plus douce que les derniers mois vécus par l’ancienne gagnante de la Star Academy, cette dernière est toujours très mal à l’aise quand elle sort dans les rues parisiennes, sa ville d’adoption professionnelle…

Maman de deux garçons de, respectivement, 14 et 3 ans, Jenifer Bartoli est victime d’une peur quotidienne qui doit lui rendre la vie bien difficile, l’obligeant parfois à faire le pied de grue. Et sa révolution porte le nom d’ornithophobie. Loin d’elle les rapaces hitchcockiens et autres prédateurs aux noms d’oiseaux : l’artiste exècre tout ce qui est fait d’ailes et de plumes. « Ils me mettent extrêmement mal à l’aise » a-t-elle avoué dans les colonnes du Parisien week-end.

Après Victoria Beckham et les tomates, Louane et les bananes, voici Jenifer et les volatiles. Et cette frayeur constante, la chanteuse la doit surtout à un événement qui a marqué sa vie d’une patte blanche. « Un jour, un pigeon est entré dans ma chambre, a ainsi expliqué la belle Corse. Je suis restée une heure tétanisée sous la couette en attendant que mon compagnon rentre pour le chasser gentiment. Je ne sais pas si l’on peut appeler ça une phobie mais franchement, moins j’en vois, mieux je me porte. » Tant que sa carrière ne bat pas de l’aile…

Un cauchemar à plumes qui empoisonne son quotidien

Cette phobie si particulière, connue sous le nom d’ornithophobie, n’est pas rare… mais chez une célébrité, elle peut devenir un véritable calvaire. Jenifer, souvent obligée de se déplacer dans des lieux publics, de tourner en extérieur ou de participer à des émissions en plein air, vit avec cette peur chevillée au corps. Le simple fait de traverser une place, de longer un parc ou de marcher dans une rue envahie de pigeons suffit à faire monter en elle une angoisse difficilement contrôlable.

« Je fais parfois des détours de plusieurs minutes juste pour éviter un banc où se trouvent des moineaux », a-t-elle confié en privé à une proche. « Je sais que ça peut sembler ridicule pour certains, mais pour moi, c’est viscéral. Mon cœur s’emballe, mes mains deviennent moites, et je perds tous mes moyens. »

Même les tournages ne sont pas épargnés. Lors d’une scène filmée dans un square parisien pour Traqués, la chanteuse-actrice aurait demandé une pause imprévue après l’apparition d’un simple pigeon à quelques mètres d’elle. Le tournage a dû être brièvement suspendu, les assistants s’affairant à faire fuir l’oiseau sans le moindre bruit, pour ne pas déclencher de panique chez la star.

Une vulnérabilité cachée derrière les projecteurs

À l’écran comme sur scène, Jenifer affiche pourtant une assurance désarmante, un sourire lumineux, une voix puissante. Mais derrière cette façade solide se cache une sensibilité exacerbée, et une peur enfantine qui la suit comme une ombre. Ce contraste bouleversant entre la femme forte que l’on admire et ses fragilités les plus profondes rend son témoignage d’autant plus touchant.

« On oublie parfois que les artistes, les figures publiques, ont aussi leurs blessures, leurs failles invisibles », explique un membre de son entourage. « Jenifer n’a jamais été du genre à jouer la victime. Mais cette peur est bien réelle. Elle en souffre en silence depuis des années. »

Une enfance insulaire et un traumatisme marquant

Originaire de Corse, Jenifer a grandi entre mer et montagne, loin des grandes villes où les pigeons règnent en maîtres sur les places publiques. Ce décalage entre son environnement d’enfance et la frénésie urbaine a peut-être contribué à renforcer ce malaise face aux oiseaux. Mais c’est surtout cet épisode traumatisant, celui du pigeon entré dans sa chambre, qui semble avoir cristallisé sa peur. Un moment apparemment anodin, mais profondément marquant.

« Je me suis sentie envahie, prise au piège. J’étais paralysée », a-t-elle raconté. Une peur panique qui n’a jamais vraiment disparu depuis. Comme souvent avec les phobies, l’esprit associe un objet ou un animal à une sensation de danger extrême, irrationnelle, mais impossible à ignorer.

Une maman courage face à l’incompréhension

Maman de deux garçons, Jenifer tente pourtant de ne pas transmettre sa peur à ses enfants. « Je fais tout pour ne pas leur montrer. Je ne veux pas qu’ils aient la même angoisse que moi. » Une volonté admirable, mais difficile à tenir dans certaines situations.

« Mon fils aîné adore les oiseaux. Il voulait même un canari à la maison. Je lui ai dit que j’étais allergique, pour éviter d’avouer ma peur… » Une confidence pleine de tendresse mais aussi de tristesse, révélant à quel point cette phobie conditionne ses choix, jusque dans sa vie familiale.

Un combat discret mais quotidien

Si certains en riraient volontiers, pour Jenifer, cette peur est tout sauf une plaisanterie. Elle compose avec chaque jour, en silence, en s’adaptant. Elle évite les terrasses de café en été, refuse certaines séances photo en extérieur, et programme ses trajets en fonction des zones « à risque ». « Il m’est déjà arrivé de rater un rendez-vous important parce qu’un groupe d’oiseaux bloquait l’entrée », avoue-t-elle.

Cette gestion constante du stress, cette vigilance permanente, sont épuisantes. Mais Jenifer refuse de se laisser dominer. « J’ai appris à vivre avec. Je prends sur moi. Mais je ne peux pas nier que c’est un poids. »

Un message fort sur l’acceptation de soi

En parlant ouvertement de son ornithophobie, Jenifer envoie aussi un message puissant : même les stars ont leurs fragilités, et il n’y a aucune honte à les reconnaître. Dans un monde où les apparences sont reines, son honnêteté fait figure d’exception bienvenue.

Elle rejoint ainsi d’autres célébrités qui ont osé parler de leurs peurs les plus intimes : Adele et sa peur des mouettes, Nicole Kidman et ses angoisses face aux papillons, ou encore Oprah Winfrey et sa phobie des chewing-gums.

Chacun a ses fantômes. Ce qui fait la différence, c’est la manière dont on choisit de les affronter.

Jenifer : le courage discret d’une femme vraie

Alors que sa carrière continue de s’envoler – ironie du sort – Jenifer reste fidèle à elle-même, entre force, sensibilité et pudeur. Derrière les paillettes, il y a cette femme qui lutte chaque jour contre une peur sourde. Une peur que peu voient, mais qui est bien là, tapie dans l’ombre d’un square ou d’un balcon.

Mais une chose est sûre : tant que sa voix résonne et que son cœur bat pour la musique, aucun pigeon, aussi menaçant soit-il, ne pourra vraiment freiner son envol.