Jenifer : Rebondissement dans la bataille pour l’héritage familial des Bartoli.

Deux clans, descendants de deux demi-soeurs aujourd’hui décédées, s’affrontent au sujet de deux immeubles sis sur le territoire de la commune de Palneca, dans la Vallée du Haut-Taravo en Corse-du-Sud. Une histoire de famille déchirée.
Alors qu’elle prépare son retour et ouvre une Nouvelle Page, titre de son album à paraître le 26 octobre prochain, Jenifer doit avoir hâte de pouvoir en tourner une autre, de page, concernant un imbroglio qui divise sa famille, les Bartoli.
Au coeur de la discorde, deux immeubles du village de Palneca, au lieu-dit Pratarello, en Corse-du-Sud, que se disputent devant les tribunaux deux clans, depuis 2013. Le Parisien, dans son édition du dimanche 9 septembre 2018, retrace l’histoire des lieux et les raisons du différend, à la veille d’une nouvelle audience qui doit se tenir lundi 10 septembre devant la cour d’appel de Bastia.
Palneca, c’était le village de Jacques Bartoli, l’arrière-grand-père de Jenifer. A l’origine, le litige opposait Joséphine, la défunte grand-mère de la chanteuse, à sa demi-soeur aînée Pauline, également disparue, toutes deux filles de Jacques, mais issues – à un an et demi d’intervalle – de mères différentes et qui vivaient ensemble à Palneca dans la maison de la famille. Mais, des deux femmes, seule Pauline était l’héritière des biens du paternel, en vertu d’un “testament olographe” (rédigé directement de la main de son père) daté du 6 octobre 1981 et déposé chez un notaire peu après qui faisait d’elle la “légataire universelle” de Jacques Bartoli. “En a-t-elle parlé à sa demi-soeur Joséphine ?, s’interroge à ce propos Le Parisien. La famille de Jenifer assure aujourd’hui que non.”
Le secret sera éventé par la suite : si la mort du patriarche, le 19 novembre 1981 à l’âge de 75 ans, n’affecte en rien la bonne entente au sein de la famille et entre Pauline et Joséphine, la vente d’un des lots du legs, un bar-épicerie, mettra le feu aux poudres. Exclue de la succession, la grand-mère de Jenifer s’estime spoliée et se pourvoit en justice en 2013 contre son aînée. Joséphine décédera quelques mois plus tard, en janvier 2014, sans avoir eu le temps de voir la procédure aboutir, suivie dans la tombe par Pauline un an plus tard. Mais le contentieux n’est pas réglé et les héritiers des deux demi-soeurs poursuivent le bras de fer.
En avril 2016, le clan de Jenifer – sa mère, sa tante et son oncle – se voit débouté par le tribunal de grande instance d’Ajaccio au motif de la prescription : Joséphine aurait dû, pour que sa plainte soit recevable, agir dans les trente ans suivant la mort de son père, soit avant le 19 novembre 2011 au plus tard. Au moment où elle a intenté son action en justice, deux années après, elle avait “perdu sa qualité supposée d’héritière“, avait estimé la cour dans son jugement en première instance. Une constatation que les intéressés contestent, arguant que la prescription a été “interrompue” et que le recours a donc “été déposé dans les temps” en s’appuyant sur l’existence d’un acte notarié daté de 2011. “Selon eux, rapporte encore Le Parisien, avec ce document, Pauline reconnaissait de fait que la succession était litigieuse.”
Bartoli contre Bartoli, la guerre continue…

À Palneca, chacun a sa version. Pour les proches de Joséphine, la mémoire d’une femme « droite et discrète » que l’on aurait tenue à l’écart d’un secret lourd : ce fameux testament olographe de 1981 par lequel Jacques, le patriarche, lègue tout à Pauline. Pour les héritiers de cette dernière, au contraire, la lettre du défunt ne souffrirait aucune contestation : « légataire universelle », point. Entre les deux lectures, des décennies de non-dits et de subtils équilibres familiaux, jusqu’au jour où l’on décide de vendre un lot – ce bar-épicerie du village – et que la poudre s’embrase.
À la faveur des procédures, les souvenirs ressurgissent. On raconte les étés à Pratarello, les repas sous les châtaigniers, les portes toujours ouvertes sur ce hameau perché au-dessus du Haut-Taravo. On se rappelle aussi la pudeur corse, cette manière d’éviter les conflits en les repoussant au lendemain. Mais la justice, elle, ne connaît ni la pudeur ni la patience des familles. Elle connaît des dates, des actes, des délais. En 2016, le tribunal d’Ajaccio a tranché sur la forme : trop tard. Prescription acquise. Un jugement vécu comme une claque par le clan de Joséphine, persuadé qu’un acte notarié de 2011 a interrompu le sablier du droit.
Depuis, l’affaire a changé de visages, pas de nature. Les plaidoiries se poursuivent, les mémoires s’empilent. De part et d’autre, on exhume des lettres, des attestations, des photos anciennes. Les mots « spoliation », « legs universel », « interruption de prescription » reviennent comme des refrains. Et, au centre, deux immeubles que rien ne distingue vraiment de tant d’autres maisons corses, sinon la charge symbolique qu’on leur prête : la maison du grand-père, le toit commun, le lieu où la famille se racontait encore comme une évidence.
Pour Jenifer, cette saga a le goût amer des histoires qui dérapent. À l’heure où elle affine son retour musical avec Nouvelle Page, difficile de ne pas voir le clin d’œil du destin : tourner la page sur scène, l’arracher au tribunal. La chanteuse n’a jamais joué les héroïnes de prétoire ; elle sait la fragilité des liens et la tyrannie des projecteurs. Mais son nom, malgré elle, colle à l’affaire : celui d’une artiste populaire adossée à une lignée, les Bartoli, qui règle ses comptes sous l’œil du public. On l’imagine, loin des estrades, souffler un souhait tout simple : qu’un compromis apaise enfin les vivants sans trahir les morts.

Car au-delà des chicanes juridiques, tout ramène au même dilemme : qu’est-ce que l’on transmet vraiment ? Des murs, des titres de propriété, des clés… ou l’idée d’une famille qui saura encore se réunir, fût-ce au cœur de l’hiver, autour d’une soupe aux herbes et d’un feu clair. Les magistrats diront le droit ; ils diront s’il fallait agir avant 2011, si l’acte de 2011 a suspendu le temps, si l’ombre d’un secret pèse plus lourd qu’un testament bien daté. Mais nul arrêt n’empêchera un village d’écouter, depuis sa place centrale, le froissement du vent dans les lauzes et la rumeur obstinée des prénoms : Joséphine, Pauline, Jacques… et, désormais, la promesse d’une page nouvelle.
Bartoli contre Bartoli : la guerre continue, certes. Pourtant, à Palneca, chacun sait que les plus vieilles querelles finissent toujours, un jour, par se résoudre autour d’une table. Reste à savoir qui, le premier, fera le geste.
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