La mort de Biyouna : Roza, une de ses amies, révèle des vérités cachées et démasque certains hypocrites.

BIYOUNA : Biography and movies

L’histoire de Biyouna, l’icône du monde artistique, a pris un tournant dramatique après sa disparition. Ce qui semblait être une cérémonie funéraire pleine de respect et d’hommage s’est transformé en un terrain de révélations et de controverses. Rosa, une amie proche de la défunte, a brisé le silence et a exposé des vérités qui dépeignent une image bien différente de celle que les médias et les artistes ont cherché à véhiculer après sa mort.

L’isolement de Biyouna avant sa mort : un silence assourdissant

Derrière le glamour et les projecteurs, la dernière période de la vie de Biyouna a été marquée par la solitude. Selon les propos de Rosa, une amie intime de l’artiste, Biyouna n’a reçu aucun soutien de la part de ses pairs dans le monde artistique pendant ses derniers jours. Alors qu’elle luttait contre la maladie, l’artiste est restée en grande partie ignorée par les siens. “Les seuls à être restés à ses côtés étaient ses voisins”, a déclaré Rosa. Elle insiste sur le fait que les accusations selon lesquelles certains artistes auraient été empêchés de lui rendre visite sont totalement infondées. C’est une réalité amère : dans les moments de souffrance, ceux qui étaient censés être ses amis se sont tournés les pouces, laissant la défunte se battre seule.

Les funérailles de Biyouna : un spectacle de faux-semblants ?

Ce qui s’est passé après la mort de Biyouna a exacerbé le scandale. Rosa a décrit les funérailles comme un spectacle déconcertant. “Ce que vous avez vu à sa cérémonie n’était rien de moins que de l’hypocrisie”, a-t-elle déclaré, en faisant allusion à l’attitude de certains artistes et à la mise en scène qui a suivi la perte de la star. Alors que la défunte était pratiquement isolée de son vivant, la cérémonie funéraire semblait devenir un terrain de jeu pour les artistes et les personnalités médiatiques, cherchant à attirer l’attention du public. Rosa n’a pas hésité à dénoncer ce qu’elle considère comme une mise en scène vide de sens, loin de la dignité et de la simplicité auxquelles la défunte aurait voulu être associée.

Un mélange de traditions : la culture sous pression

Les images des funérailles de Biyouna ont été largement couvertes par les médias, mais ce qui a frappé Rosa, c’est la manière dont certaines pratiques funéraires ont été modifiées pour inclure des éléments qui ne font pas partie de la culture locale. Selon elle, les funérailles ont été marquées par des comportements inappropriés, inspirés de traditions étrangères. “Les femmes entourant le cercueil, les chansons et les rituels observés pendant la cérémonie, ce n’était pas chez nous. Nous n’avons jamais vu ça auparavant”, a-t-elle affirmé. Cette imposition de rites extérieurs a créé une onde de choc parmi ceux qui étaient présents, et a suscité de vives discussions sur les limites de l’appropriation culturelle.

Une phrase étrange sur l’image de Biyouna

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Un autre point qui a perturbé Rosa a été l’expression utilisée par certains, notamment un message disant “Filtrons la paix sur ton âme”. Une phrase qu’elle juge inappropriée, mélangeant des croyances religieuses étrangères et des pratiques culturelles locales. Cette phrase, selon elle, combine des éléments de traditions chiites et chrétiennes, qui ne font pas partie du patrimoine musulman auquel Biyouna appartenait. “Cela ne fait pas partie de notre croyance”, a expliqué Rosa, en soulignant le respect et la sobriété qui devraient accompagner les funérailles dans cette tradition. Le message a divisé l’opinion publique, beaucoup considérant qu’il ne respectait pas la véritable essence des rituels funéraires musulmans.

La société face à l’hypocrisie et au manque de soutien

Rosa n’a pas mâché ses mots en ce qui concerne les réactions de la société face à la mort de Biyouna. Elle a souligné que le silence de ses collègues artistes pendant ses derniers jours et la manière dont ils ont réagi après sa mort démontrent l’hypocrisie qui existe dans le milieu artistique. “Les gens ne se souviennent de toi que lorsque tu n’es plus là. Lorsque tu es en vie et que tu as besoin d’aide, tu te retrouves seul”, a-t-elle ajouté. Un constat amer pour ceux qui ont connu la réalité de la vie de Biyouna, loin des feux de la rampe.

Conclusion : une légende artistique et une leçon de vie

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La disparition de Biyouna a ouvert la voie à des réflexions profondes sur la loyauté, l’amitié et le soutien dans un monde où l’apparence compte plus que les vérités cachées. Ce que Rosa a révélé soulève des questions cruciales sur la manière dont les artistes, tout comme les membres de la société en général, traitent ceux qui, malgré leur succès, sont laissés dans l’ombre de leur gloire. Au-delà des controverses et des faux-semblants, il reste une leçon importante : la véritable valeur d’une personne ne réside pas dans la reconnaissance qu’on lui accorde après sa mort, mais dans la manière dont on l’a soutenue et respectée de son vivant.