“La Plus Grande Stupidité” : Alain Bauer Démolit Macron, Fabrice Arfi Révèle le Secret Noir de Sarkozy – Le Réquisitoire D’Une Élite Politique Française en Faillite.

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Dans un climat politique et social déjà survolté, l’intervention d’Alain Bauer, criminologue respecté, a fait l’effet d’une déflagration. Sans mâcher ses mots, il a livré un réquisitoire implacable contre l’actuel chef de l’État, Emmanuel Macron, le taxant d’une arrogance destructrice qui a mené la France au bord de la fracture. Mais le choc ne s’arrête pas là. Juste après cette fustigation, le journaliste d’investigation Fabrice Arfi est venu lever un pan du voile sur le passé sulfureux de l’ère Nicolas Sarkozy, révélant les coulisses d’une corruption abyssale et d’une politique étrangère bâtie sur le mensonge. Ces deux témoignages, séparés par le temps mais unis par le fil rouge de l’échec et de l’inconséquence des élites, brossent le portrait d’une République en proie au déclin, où l’humain est sacrifié au nom d’idéologies punitives ou d’intérêts personnels. C’est un grand miroir brisé que les citoyens sont sommés de regarder.

L’Arrogance au Sommet : Quand Alain Bauer Démolit la Réforme des Retraites

L’onde de choc a démarré avec une phrase percutante, destinée à rester gravée dans les annales du débat politique français. Pour Alain Bauer, la réforme des retraites d’Emmanuel Macron n’est rien de moins que « la plus grande stupidité qu’un président arrogant et suffisant a fait ». Cette évaluation, d’une brutalité clinique, n’est pas le fruit d’une simple querelle politicienne, mais un diagnostic posé par un observateur aguerri des mécanismes de crise et de décision.

Le cœur de la critique réside dans le rejet par Macron d’une alternative plus juste et déjà sur la table : la retraite à points, initialement proposée et cogérée par les syndicats et le patronat. Ce système universel et plus souple était conçu pour traiter les inégalités de manière plus fine – notamment les retraites des femmes, des très anciens, ou des professions soumises aux plus grandes charges. En l’écartant au profit de sa propre vision, le président aurait, selon Bauer, délibérément choisi la confrontation. Le résultat est là : une loi qui « fracture le pays et méprise les travailleurs ».

L’arrogance d’Emmanuel Macron se manifeste, non seulement dans le contenu de sa réforme, mais dans la manière dont elle a été imposée. En rejetant une proposition de transition pourtant viable et modulaire, il a « mis ce pays à feu et à sang », bloquant le dispositif républicain et aboutissant à la création du gouvernement le plus faible de la Cinquième République, selon les mots même du Premier ministre Le Cornu. Pour Bauer, c’est une « erreur historique » qui révèle un mal plus profond : la suffisance et le mépris d’une élite qui croit détenir la vérité sans accepter le débat.

L’Écologie Punitve et le Spectre de la Barbarie

L’inconséquence de cette élite ne se limite pas aux questions sociales et budgétaires. Bauer élargit son réquisitoire à la gestion des grandes transitions contemporaines, notamment l’écologie. Il dénonce une « écologie punitive » dont le drame est de « vouloir sauver l’humanité en sacrifiant les humains ».

Le criminologue prend l’exemple des tentatives de taxation brutales (comme les boissons sucrées) qui, au lieu de résoudre le problème de santé publique, ne font que pousser les inventeurs et les créateurs à l’exil, vers les États-Unis ou les pays du Golfe. La politique française, dit-il, pénalise la richesse et l’innovation, créant un contresens tragique dans un pays qui forme encore « les meilleurs esprits disponibles ».

Pire encore, la France s’embourbe dans des décisions radicales et mal comprises qui cèdent des pans entiers de son économie à l’étranger. L’Union Européenne, en interdisant unilatéralement la vente de voitures thermiques, a « tué l’industrie automobile » française et européenne, offrant de fait le marché aux Chinois. La seule voie pour une transition réussie serait la « modération, la progressivité et l’intelligence », le fait de dire la vérité et d’expliquer les efforts, plutôt que d’imposer des ruptures brutales et inapplicables.

L’absence de courage dans cette transition, le refus de dire la vérité sur les problèmes cruciaux que sont l’immigration et la démographie, crée un vide moral et sécuritaire que Bauer qualifie d’« ensauvagement des sociétés les plus civilisées ». Les chiffres sont terrifiants : la France enregistre le pire rythme de violence, d’homicides et de tentatives d’homicides depuis des décennies que les statistiques existent. Ce n’est plus un simple « sentiment d’insécurité », mais un climat de violence physique et une « peur de sortir » qui font partie de la réalité quotidienne des citoyens, engendrant la peur de la guerre civile et un retour à une forme de barbarie.

La Noblesse d’État Contre le Peuple

Face à ces crises, le dialogue est rompu. Bauer pointe du doigt la « noblesse d’État qui pense qu’elle pense à la place du peuple ». Cette élite, obnubilée par ce qu’elle appelle le « camp du bien », a commis l’erreur fatale de refuser le débat, créant de toutes pièces la droite réactionnaire et populaire qu’elle feint de déplorer.

Le problème, selon l’expert, est clinique : pour résoudre le mal, il faut d’abord que le diagnostic soit « partagé ». Or, la France est le pays des « meilleurs thérapeutes du monde sans diagnostic », ce qui conduit à une politique girouette, incapable de « résister au vent ». Le front républicain lui-même a perdu son sens moral, car il n’est qu’une « posture morale où l’on dit aux électeurs : nous avons raison, vous avez tort ». La seule issue est de rétablir le contact, de « dire la vérité » aux citoyens, et d’accepter les sacrifices qu’ils font déjà au quotidien.

Le Secret Noir de la Libye : Fabrice Arfi Lève le Voile

Le tableau de l’échec politique est complété par les révélations glaçantes de Fabrice Arfi, co-auteur de l’ouvrage Avec les compliments du guide. Sarkozy-Kadhafi : l’histoire secrète. L’enquête, débutée à la faveur de la découverte du disque dur de l’intermédiaire Ziad Takieddine, met en lumière un système de corruption et d’entrave à la justice inédit au sommet de l’État.

Arfi révèle comment les équipes de Nicolas Sarkozy ont « tout fait pour empêcher la révélation de l’affaire », en complotant contre les juges, circonscrivant les témoins, et exerçant une pression stupéfiante sur les services secrets français pour museler un témoin clé. Des écoutes judiciaires montrent un ancien président de la République en action pour entraver la justice, tandis que la presse a été manipulée pour étouffer certaines enquêtes ou diffuser des contre-vérités.

Le journaliste détaille la nature du financement : « plusieurs vagues de corruption » parties de dignitaires libyens et arrivées en France. Il rappelle l’achat par Claude Guéant d’un appartement dans les beaux quartiers parisiens avec d’importantes sommes en espèces. Pour Arfi, la ligne entre financement politique et enrichissement personnel est ténue : « quand on se finance politiquement pour accéder au pouvoir, c’est déjà un profit personnel ».

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Ce qui rend l’affaire Sarkozy-Kadhafi si grave, c’est qu’elle dépasse le cadre de la corruption interne. Elle touche à la raison d’être même d’une intervention militaire. L’intérêt du dictateur libyen, Mouammar Kadhafi, n’était pas seulement financier, mais symbolique : il voulait revenir dans le « concert des nations ». La France lui a offert un « accueil somptueux, somptuaire », un honneur qu’aucune autre démocratie n’avait osé lui accorder, faisant de la France des droits de l’homme le tremplin de sa réhabilitation. Cet accueil était le « remboursement symbolique » de ce qu’il avait versé.

Le point culminant de cette trahison est l’intervention française en Libye. Fabrice Arfi avance une thèse lourde de conséquences : cette guerre était fondée sur des « informations complètement fausses », une analogie troublante avec l’intervention américaine en Irak basée sur de fausses armes de destruction massive.

L’argument principal — qu’il y avait un « génocide en route » et des « massacres de population civile » — a été démenti par des experts et même par des acteurs du dossier comme Bernard Henry Lévi, qui a avoué qu’il n’y a « pas eu de massacre de population civile ». Des généraux américains ont confirmé que la scène du bombardement par l’aviation de Kadhafi n’a « pas existé ». La guerre a donc été lancée sur une base fallacieuse, un acte motivé non par l’humanitaire, mais par l’intérêt politique et personnel : « faire la guerre un an avant les élections présidentielles ça vous fait permettre de bondir dans les sondages ».

L’intervention a ainsi servi de « blanchiment » politique pour masquer les compromissions passées avec le régime qu’on venait de dénoncer et de bombarder.

La France, Entre Déclin Actuel et Péchés Originels

Les révélations d’Alain Bauer et de Fabrice Arfi, bien que portant sur deux époques distinctes, convergent vers une même conclusion accablante : la classe dirigeante française a perdu le sens de la réalité et le respect de la nation. L’arrogance d’Emmanuel Macron, qui impose des réformes sans dialogue et nourrit la violence sociétale, n’est que la continuité, sous une forme différente, de l’inconséquence et de la corruption qui a marqué l’ère Sarkozy.

Entre le déclassement international dû à la « versatilité de ses dirigeants » et l’affaiblissement de sa jeunesse forcée à l’exil, la France se retrouve dans une crise existentielle profonde. Le peuple n’a plus confiance, car il constate que ses dirigeants, par calcul politique ou suffisance idéologique, ont sacrifié la justice sociale, l’économie et la vérité sur l’autel de leur propre pouvoir. Le réquisitoire est sans appel : pour sortir du déclin, il faudra plus que des réformes, il faudra une nouvelle éthique, fondée sur l’honnêteté, la transition progressive et surtout, le respect de l’humain.