Tổng thống Pháp Emmanuel Macron phớt lờ yêu cầu từ chức | Báo điện tử Tiền  Phong

L’horloge du pouvoir vient de se mettre en marche. Dans un geste d’une audace et d’une brutalité politique inédites sous la Cinquième République, Marine Le Pen, figure de proue du Rassemblement national, a posé un ultimatum formel et public au Président de la République, Emmanuel Macron : 72 heures pour démissionner, sans quoi le RN déclenchera une procédure parlementaire visant à le chasser du pouvoir.

Ce qui aurait pu n’être qu’une énième demande de démission de l’opposition a été transformé en un compte à rebours médiatique implacable. L’Élysée est aujourd’hui plongé dans une situation de “panique totale”, confronté à un “piège parfait” dont le maître d’œuvre n’est autre que celle qui fut l’« éternelle opposante ». La France entière retient son souffle, les yeux rivés sur les horloges qui affichent, minute après minute, le temps restant au chef de l’État pour prendre « la décision la plus difficile de sa vie politique ».

La Stratégie du Compte à Rebours : Le Coup de Maître de Le Pen

L’ultimatum, annoncé le 26 octobre à la mi-journée, n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat d’une stratégie mûrement réfléchie. Depuis plusieurs semaines, Marine Le Pen préparait cette offensive avec son état-major (Jordan Bardella, Sébastien Chenu) dans le but de transformer une simple requête en une exigence assortie d’un délai concret. Face aux cadres qui suggéraient d’attendre que Macron s’enfonce davantage dans sa faiblesse, Le Pen a tranché pour la ligne la plus offensive : 72 heures, pas une de plus.

Ce délai, extrêmement court, a été calculé pour une double efficacité : empêcher le Président de manœuvrer politiquement ou de préparer une contre-attaque solide, tout en étant suffisamment long pour que la nation entière puisse suivre ce « thriller politique ».

L’annonce officielle a eu lieu lors d’une conférence de presse extraordinaire au Palais Bourbon. Marine Le Pen, d’une assurance glaciale et en tailleur bleu marine, a prononcé les mots qui allaient secouer la France : « Emmanuel Macron a perdu toute légitimité. Il a refusé d’écouter la volonté du peuple français. Aujourd’hui, je lui donne 72 heures pour démissionner. S’il refuse, le Rassemblement national déposera une motion de censure qui fera tomber son gouvernement et nous continuerons jusqu’à ce qu’il parte. »

Le message est d’une clarté brutale. Avec 143 députés, le RN a la capacité de faire tomber n’importe quel gouvernement. L’heure des négociations est terminée.

L’Élysée en État d’Urgence : Un Piège Parfait

Pour Emmanuel Macron, l’effet est dévastateur. Alors qu’il pensait pouvoir ignorer les attaques réclamant sa démission, Le Pen a radicalement changé les règles du jeu. Il ne s’agit plus de résister à la pression, mais de faire face à un compte à rebours qui s’écoule en direct.

À l’Élysée, la panique est totale. Les conseillers se précipitent dans le bureau présidentiel, débattant d’options toutes aussi risquées les unes que les autres. Faut-il contre-attaquer immédiatement, au risque de donner encore plus d’importance à Le Pen, ou ignorer l’ultimatum et paraître faible ? Tous réalisent que la crise est désormais un « compte à rebours médiatique » : chaque heure écoulée rappelle aux Français que le Président est acculé.

Marine Le Pen goes from fringe right-winger to major contender - The  Washington Post

Macron est « prisonnier d’un piège parfait ». Le simple fait que Le Pen ait réussi à imposer son tempo, à dicter le calendrier politique, la place dans une position de force inédite. « Elle ne gouverne pas, mais elle dicte le tempo ».

Le 26 octobre, en début d’après-midi, le Président tente une première riposte par l’intermédiaire de son porte-parole, se voulant ferme : « Le président de la République ne cédera pas aux ultimatums. Il a été élu démocratiquement en 2022 pour un mandat de 5 ans. Il l’accomplira jusqu’au bout. » Cependant, la déclaration manque cruellement de conviction, et la nervosité du porte-parole trahit l’inquiétude qui règne au sommet de l’État.

Marine Le Pen réagit instantanément sur les réseaux sociaux, enfonçant le clou : « Macron refuse de partir. Il s’accroche au pouvoir malgré l’évidence. Le compte à rebours continue. Plus que soixante heures. »

Le Compte à Rebours Hante la France

Cette nuit-là, le Président ne dort pas. Les chaînes d’information diffusent en boucle le décompte — 60 heures, 59 heures, 58 heures — comme le tic-tac d’une bombe à retardement. Les journaux du lendemain titrent sur l’événement. Les éditorialistes débattent de tous les scénarios possibles : démission honorable, dissolution de l’Assemblée, motion de censure, crise institutionnelle majeure. Le Président jupitérien est désormais le personnage principal d’un thriller dont il n’a plus le contrôle.

Le 27 octobre au matin, Le Pen accorde une interview à BFM TV, expliquant calmement sa démarche : « L’ultimatum n’est pas une provocation, c’est une nécessité démocratique. […] Le pays est bloqué, il est temps qu’il parte. Et si dans 48 heures il refuse toujours, le Rassemblement national agira. »

La justification de Marine Le Pen trouve un écho inattendu dans la classe politique. À droite, des Républicains évoquent une situation « intenable ». À gauche, Jean-Luc Mélenchon déclare que le Président devrait effectivement partir, même si c’est Le Pen qui le demande. L’ultimatum fait consensus, un « pain béni » pour Le Pen, qui voit son récit s’imposer : Macron est fini.

L’impact sur l’opinion publique est dévastateur. Les Français suivent le compte à rebours avec fascination. La situation d’un Président qui ne peut plus gouverner face à une opposition qui dicte les conditions cristallise toutes les frustrations nationales. Le Pen capitalise sur la lassitude générale en offrant une solution claire et brutale : « Macron part et on tourne la page. »

Les Dernières Heures : L’Homme Acculé

Le 27 octobre au soir, lors d’un déplacement, un Président visiblement fatigué maintient sa ligne de résistance : « Je suis le président de la République élu démocratiquement, je n’ai pas de leçons à recevoir de qui que ce soit. Je gouverne et je gouvernerai jusqu’à la fin de mon mandat. » Le Pen rétorque immédiatement : « Le peuple français a déjà décidé. Plus que 24 heures. »

Seul dans son bureau, Emmanuel Macron réalise qu’il est face à la crise la plus grave de sa présidence. Il apparaît comme un homme incapable de reprendre la main, « prisonnier d’un ultimatum qu’il ne peut ni accepter ni ignorer ».

Le 28 octobre au matin, Marine Le Pen enfonce le clou lors d’un grand meeting à Henin-Beaumont : « Emmanuel Macron a encore 24 heures. S’il refuse de partir, nous déclencherons la procédure qui le chassera du pouvoir. Nous n’avons pas peur. Nous sommes prêts. » Face aux images d’une Le Pen triomphante, l’ambiance à l’Élysée est morose.

En fin d’après-midi, un nouveau sondage fait l’effet d’une bombe : 52 % des Français estiment que Macron devrait effectivement démissionner avant la fin de son mandat. C’est le chiffre le plus élevé jamais enregistré. Le Pen s’empresse de commenter : « Les Français ont parlé. Macron doit partir. Il lui reste moins de vingt heures. » Le narratif de la fin du règne Macron s’impose comme une évidence.

Le 29 octobre au matin, la France retient son souffle. Plus que quelques heures avant l’échéance fatidique de midi. À l’Élysée, la réunion d’urgence est convoquée. Les options – céder, résister, dissoudre l’Assemblée – sont toutes sur la table, mais la décision finale, qui déterminera l’avenir du quinquennat, appartient au seul chef de l’État.

À 11h, une heure avant la fin de l’ultimatum, Marine Le Pen arrive au Palais Bourbon. Entourée de Jordan Bardella, elle affiche un calme olympien. Elle sait qu’elle a déjà gagné la bataille symbolique. Elle a montré qu’elle détenait désormais le « véritable pouvoir » : celui d’imposer un compte à rebours au Président de la République et de paralyser tout un pays. Le basculement est historique. La France entière attend, dans une tension insoutenable, de savoir si ces 72 heures marqueront le début de la fin du macronisme.