Le « Séisme » Meloni : L’Italie Ose l’Impensable, et l’Europe Tremble (Même le RN est Stupéfait).

Dans un geste politique d’une audace inouïe, la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, est en train de redessiner la carte politique de l’Europe. Ce qui se passe actuellement à Rome n’est plus une simple péripétie au sein de l’Union Européenne, c’est un véritable tremblement de terre dont les répliques secouent les capitales et déconcertent même ses alliés idéologiques les plus proches, y compris le Rassemblement National en France.

Qualifier la situation de « crise » serait un euphémisme. L’Union Européenne est désormais au bord du gouffre idéologique, car Meloni a pris la décision radicale de jouer selon ses propres règles, balayant d’un revers de la main les scénarios catastrophe qui lui étaient promis par la presse française. Cette histoire est bien plus qu’une simple affaire de politique intérieure italienne ; elle ébranle les fondations mêmes sur lesquelles l’Europe s’est construite.

 

L’Italie, Laboratoire d’une Nouvelle Souveraineté

 

Pour comprendre l’ampleur du choc, il faut remonter à la source de l’indignation populaire. Imaginez le sud de l’Italie, la côte adriatique près de Bari. Les images de bateaux surchargés, de migrants désespérés et de sauveteurs débordés ont fait le tour du monde, symbolisant une crise migratoire que Bruxelles promet de résoudre, mais qui ne livre, selon Meloni, que des « paroles en l’air ». L’Italie, en première ligne, n’est pas un cas isolé. Partout sur le continent, la colère des citoyens gronde, lassés par l’incapacité de l’UE à sécuriser ses frontières et à gérer un flux qui menace l’équilibre social.

Giorgia Meloni a su capter cette corde sensible. Depuis son arrivée au Palazzo Chigi en 2022, elle a apporté une stabilité politique que l’Italie n’avait plus connue depuis des décennies. Depuis 1945, la péninsule a vu défiler soixante-huit gouvernements, avec une durée moyenne de treize mois. Meloni, elle, approche des trois ans au pouvoir sans aucune fin en vue.

Cette stabilité n’est pas qu’une statistique. Elle est accompagnée de résultats concrets. L’économie italienne est en croissance, le chômage est en baisse, et, point crucial, la migration illégale a diminué grâce à des accords bilatéraux fermes avec des pays comme la Libye et la Tunisie.

 

Le Fiasco des Prophéties Média-Françaises

 

Pourtant, la machine médiatique française avait un tout autre scénario en tête. Qualifiée sans nuance de « post-fasciste », d’« ultradroite » ou d’« extrême droite », la cheffe du gouvernement italien était présentée comme celle qui allait inévitablement plonger l’Italie dans l’autocratie, déstabiliser l’UE et saper les droits civiques.

Ces prédictions catastrophistes ont été pulvérisées. Le monde entier, et même certains observateurs initialement hostiles, ont dû se rendre à l’évidence : Meloni n’a pas déclenché de chaos. Bien au contraire, elle a démontré qu’une politique bourgeoise axée sur la famille, la patrie et la responsabilité pouvait être à la fois conservatrice et efficace. Aujourd’hui, Meloni bénéficie d’un respect mondial croissant pour sa position claire, y compris de la part du Time Magazine qui l’a célébrée comme la personnalité la plus intéressante d’Europe. Même la presse française, avec des journaux comme Le Figaro, est contrainte de la qualifier de « remarquablement modérée ». Le contraste entre les prédictions alarmistes de l’époque et la réalité d’aujourd’hui est un aveu d’erreur cuisant pour de nombreux journalistes engagés.

 

L’Attaque Frontale Contre la Bureaucratie de Bruxelles

 

Maintenant, le jeu change de dimension. Meloni en a assez des jeux idéologiques de la « Brujoplit » de Bruxelles. Elle dénonce sans détour l’insignifiance géopolitique de l’UE, incapable de répondre aux vrais défis pendant que des puissances comme la Chine et les États-Unis étendent leur emprise.

L’acte de défiance le plus spectaculaire concerne l’économie. Bien que son gouvernement ait démenti l’information, des rumeurs persistantes, amplifiées par Donald Trump sur Truth Social, suggèrent que l’Italie planifierait un accord commercial direct avec les États-Unis. Ce serait un coup de poignard dans le dos de l’Union, car un tel accord briserait les règles commerciales sacrées de l’UE. En coulisses, la motivation est claire : « Meloni veut rendre l’Italie économiquement plus indépendante », y compris vis-à-vis des diktats bruxellois.

Ce projet, qu’il soit effectif ou simple ballon d’essai, est une attaque directe contre la bureaucratie européenne. La réaction est immédiate et polarisée : Emmanuel Macron serait « fou de rage », tandis que Marine Le Pen et le Rassemblement National saluent la démarche : « Bien vu, pourquoi Von der Leyen devrait-elle décider de l’économie des pays souverains ? ».

Giorgia Meloni se veut rassurante et ancre l'Italie dans l'UE

L’Italie envoie un signal fort : la souveraineté nationale doit primer sur les dictats bureaucratiques. Cette position place l’Italie au cœur d’une nouvelle alliance européenne informelle. Avec le Danemark, la Pologne, l’Autriche, la Belgique, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie et la Tchéquie, Meloni planifie une révision fondamentale de la Convention européenne des droits de l’homme. L’objectif est clair : reprendre le contrôle de sa propre politique migratoire et défendre les marges de manœuvre nationales. C’est une véritable gifle pour les bureaucrates de Bruxelles qui croyaient pouvoir surréglementer tous les aspects de la vie des citoyens, de l’économie aux droits humains, en passant par la migration.

« On le fait nous-même, » semble dire l’Italie. « Nous décidons, nous protégeons nos citoyens, nous sécurisons nos frontières. »

 

Le Miroir Français : Un Hiver de Désillusion

 

Pendant que Meloni agit, la France semble regarder, engluée dans une crise de modernisation et de confiance abyssale.

Qui aurait cru que ce que le RN réclame en France depuis des années serait démontré par l’Italie ? La confiance des citoyens français plonge. Seulement 34 % font encore confiance à l’UE et au gouvernement. Les gens sentent que, contrairement à Rome, Paris et Bruxelles ne s’occupent plus de leurs intérêts.

Le contraste est frappant, voire insoutenable pour la majorité présidentielle.

    La Catastrophe de la Dette : En seulement sept ans de pouvoir, le président Emmanuel Macron a ajouté plus de 300 milliards d’euros à la dette publique. Une charge colossale dont les intérêts devront être payés par les générations futures, pendant que le pays « étrangle » ses citoyens.
    L’Explosion Fiscale et le Coût de la Vie : Les impôts explosent, la TVA, l’impôt sur le revenu et les taxes ponctionnent plus de 127 milliards d’euros dans les poches des Français. En trois ans, le prix du panier moyen a bondi de plus de 22 %.
    L’Insécurité Galopante : Les chiffres parlent d’eux-mêmes : une augmentation de 7 % des tentatives d’homicide, 7 % de violence sexuelle et 6 % du trafic de drogue en seulement un an. L’insécurité se propage, minant le tissu social.
    L’Effondrement des Systèmes Sociaux : Le système de retraite et la Sécurité sociale sont au bord du gouffre. La France ne vit pas un « automne des réformes » mais un « hiver de la désillusion ». Les salaires nets baissent, les cotisations augmentent, mais le déficit des caisses maladie augmente de 8 % (pour des recettes de seulement 5 %). La raison avancée est cinglante : le système doit supporter les coûts pour des millions de migrants qui ne cotisent pas encore, alors que la population française vieillit.

Le président Macron a beau annoncer des « virages économiques » ou des « virages migratoires », il ne livre rien. La migration augmente, l’économie faiblit, et les usines continuent de fermer les unes après les autres.

 

L’Éveil Français et la Légitimation du RN

Italy's Meloni 'disgusted' by websites targeting women amid outcry over  online abuse | Reuters

C’est dans ce contexte de faillite et de désillusion que l’exemple italien prend toute sa résonance en France. Le Rassemblement National (RN) grandit parce qu’il aborde précisément les problèmes que l’Italie est en train de résoudre : la souveraineté, la sécurité et des règles claires, qui comptent plus que les expériences idéologiques de la Macronie.

La percée idéologique est telle que même des figures du parti Les Républicains (LR) sont obligées de revoir leur position. Une déclaration récente en Nouvelle-Aquitaine, émanant d’un président de conseil départemental, a fait l’effet d’une bombe : le Front républicain contre le RN est une « absurdité » qui n’a fait que le renforcer. Pour être « capable d’agir », a-t-il affirmé, les Républicains doivent examiner les conditions d’une collaboration avec le RN. Sans ce dernier, un changement de cap en politique migratoire est « à peine possible ». C’est une reconnaissance publique de la légitimité programmatique du RN, portée par les résultats de Meloni.

Les sondages confirment ce mouvement de fond. Le RN est en tête dans de nombreuses enquêtes. Même si des figures comme Marine Le Pen ou Jordan Bardella peuvent être impopulaires, les citoyens votent désormais pour le contenu de leur programme, pas pour les sympathies. Leur programme, calqué sur l’esprit Meloni, défend des comptes nucléaires, la sécurisation des frontières, le renforcement de l’économie et la protection des citoyens.

L’Italie montre que Bruxelles n’est pas intouchable. La Hongrie montre qu’on peut agir économiquement de manière indépendante. Et en France, les citoyens s’éveillent. L’Italie veut s’éloigner de la « folie de l’UE » politiquement, moralement, idéologiquement. C’est, ni plus ni moins, une révolution.

Meloni prouve qu’il est possible de se défendre, que les intérêts nationaux priment sur les dictats bureaucratiques. Le message est clair : la souveraineté, la sécurité et la responsabilité ne sont pas des crimes ; ils sont le seul moyen de protéger un pays. Bruxelles peut-être sidérée, mais l’Italie agit. La France, face à son hiver de désillusion, doit agir avant qu’il ne soit trop tard. Ce combat de pouvoir est plus qu’un simple différend budgétaire : c’est un combat pour l’identité, le contrôle et l’avenir même de l’Europe.