Michel Drucker : sa célèbre nièce révèle l’énorme cadeau qu’il lui a fait.

Ce jeudi 16 octobre, la nièce de Michel Drucker a évoqué avec tendresse un souvenir de famille aux téléspectateurs de “En aparté”.

Parmi les membres de la famille Drucker, il y a des personnalités incontournables. Tout d’abord, grâce à ses six décennies de journalisme, le doyen du PAF n’a plus rien à prouver aux téléspectateurs. Certes, la disparition de son frère Jean a fait vaciller son précieux équilibre.

C’est l’évidence, les deux nièces de Michel Drucker sont à l’aise devant les caméras. D’un côté, Léa a suivi les pas de son regretté père, mais également de son oncle. De l’autre, sa cousine Léa enchaîne les succès au cinéma.

Pudique de nature, la comédienne a cependant accepté d’ouvrir les portes de son jardin secret. Face à Nathalie Levy, elle a raconté ce précieux souvenir à jamais ancré dans sa mémoire.

Telle nièce, tel oncle ?

Que ce soit sur les planches ou sur un plateau de tournage, Léa Drucker a prouvé qu’elle avait du talent à revendre. D’ailleurs, quand il parle d’elle, Michel Drucker ne tarit pas d’éloges à son sujet. “C’est une énorme bosseuse et une jeune femme d’une discrétion rare (…)”

Contrairement à ses deux oncles, le père de Léa a fait carrière loin des tapis rouges. Qu’on se dise, ce professeur de médecine et chercheur préfère disséquer les microbes que les audiences des émissions à la loupe. Visiblement, il a eu à cœur de transmettre sa modestie légendaire à sa fille.

Aussi loin que ses souvenirs remontent, Léa a toujours eu de l’affection pour son “tonton” Michel. Et la réciproque est vraie. C’est pourquoi, lorsqu’elle était plus jeune, elle ne perdait pas une miette de ses anecdotes sur les stars. D’ailleurs, cet épisode a laissé des traces dans la mémoire de la mère de Martha !

“J’ai eu cette chance de…”

Parmi tous les shows présentés par Michel Drucker, l’émission “Champs Elysées” a marqué toute une génération. En effet, peu importe leur domaine de prédilection, les artistes français ou étrangers se bousculaient pour être sur la liste des invités.

Du reste, présente dans les coulisses, Léa Drucker persiste et signe. “J’ai eu cette chance de pouvoir assister à des répétitions quand je le demandais. Par exemple, on est allés voir les Cure.” Timide, elle a tenu à préciser quelque chose d’important. “On n’allait jamais rencontrer les artistes (ni les) embêter. De temps en temps, je demandais un autographe, mais je n’osais pas toujours.”

En exclusivité, nous avons retrouvé l’archive à laquelle Léa Drucker a fait référence. Nous aussi, on aurait bien aimé être une petite souris pour vivre en direct cet extrait collector. Plus de quarante ans après, la chanson n’a pas pris une ride !

S’il fallait nommer le “cadeau immense” que Michel Drucker a offert à sa célèbre nièce, ce ne serait sans doute pas un bijou luxueux ni une faveur mondaine. Non, le vrai présent qu’il lui a transmis, c’est bien plus précieux : l’accès privilégié à un univers magique, celui des plateaux de télévision, des artistes, des émotions brutes et des leçons de vie. Un héritage invisible mais inestimable.

Invitée ce jeudi 16 octobre dans En aparté, Léa Drucker a raconté avec une tendresse évidente ce souvenir d’enfance gravé à jamais. Les yeux brillants, elle se souvient de ces soirs où, grâce à son oncle, elle pouvait assister aux répétitions de Champs-Élysées, l’émission mythique des années 1980 : « J’ai eu cette chance de pouvoir assister à des répétitions quand je le demandais. Par exemple, on est allés voir The Cure. » Un instant suspendu, presque irréel pour la jeune fille qu’elle était alors.

Pas besoin de rencontrer les stars ni d’obtenir des autographes : le simple fait de voir l’envers du décor suffisait à l’émerveiller. Elle observait tout, dans un silence religieux : les techniciens installant les caméras, les musiciens accordant leurs instruments, Michel, son oncle, orchestrant le tout avec son calme légendaire. C’est là, sans le savoir, qu’elle a attrapé le virus du métier : celui du travail bien fait, de la rigueur et du respect des artistes.

Dans la famille Drucker, chacun a tracé sa route. Jean, le père de Léa, fut un brillant professeur de médecine ; Michel, le pilier du petit écran ; et Léa, l’actrice accomplie, discrète et exigeante. Entre eux, un fil rouge : la passion et le sérieux. Comme son oncle, Léa fuit les excès de la célébrité. Elle préfère la profondeur à la lumière, la vérité des émotions au bruit du succès. Michel le dit souvent avec fierté : « C’est une énorme bosseuse et une jeune femme d’une discrétion rare. »

Ce que Léa a reçu de son oncle, c’est aussi une leçon d’humilité. « On n’allait jamais embêter les artistes, » précise-t-elle. Une phrase simple mais révélatrice : dans cet univers où tout brille, Michel lui a appris la retenue, le respect et la pudeur. Des valeurs qu’elle cultive encore aujourd’hui, sur scène comme dans la vie.

Ces moments passés en coulisses, à écouter la musique s’accorder, à respirer l’odeur des projecteurs et du velours des rideaux, ont forgé son regard d’artiste. Ils lui ont appris à aimer la scène non pour la gloire, mais pour la sincérité du jeu, pour l’émotion qu’on partage avec le public. Plus de quarante ans plus tard, la chanson de The Cure n’a pas pris une ride, et le souvenir de Léa non plus.

Quand En aparté s’est refermé, on a senti que, derrière cette confidence, il y avait plus qu’une anecdote : une histoire de transmission. Michel Drucker n’a pas seulement offert à sa nièce quelques instants de magie télévisuelle ; il lui a légué une manière d’être au monde, faite de respect, de curiosité et de passion.

Et c’est peut-être cela, le véritable “énorme cadeau” : lui avoir donné le goût du métier, la patience de l’observer, et la liberté de le réinventer à sa façon. Aujourd’hui, Léa Drucker marche sur les traces de son oncle – non pas dans son ombre, mais dans la lumière douce d’un héritage qu’elle a su faire sien.