Mort d’Ace Frehley à 74 ans : le guitariste de KISS victime d’une hémorragie cérébrale.

Founding Kiss Member Ace Frehley Passes Away Aged 74 - 5RM

Le rideau est tombé. Le silence a finalement gagné. Ce jeudi 16 octobre 2025, le légendaire guitariste Ace Frehley, icône du rock, ancien membre fondateur de KISS, est décédé à l’âge de 74 ans, le cœur brisé d’un univers musical désormais orphelin.

Le choc fatal : une chute, un verdict impitoyable

Selon les confidences recueillies par TMZ et les premières sources proches du dossier, c’est une chute survenue dans un studio qui aurait déclenché l’impensable. Peu après l’accident, les médecins ont diagnostiqué une hémorragie cérébrale, complication fatale et brutale. Placé en soins intensifs sous assistance respiratoire, Ace Frehley a lutté pendant des jours avant que sa famille, confrontée à l’ultime dilemme, ne décide de débrancher les machines qui le maintenaient en vie.

On imagine la douleur : les tubes, le bip incessant des machines, les médecins autour du lit, le cœur de fans hébété. Le silence dans la chambre d’hôpital a supplanté les riffs et les explosions lumineuses. Le « Spaceman » a enfin posé sa guitare pour la dernière fois.

De ses premiers pas à l’apogée de KISS : naissance d’une légende

Ace Frehley, de son vrai nom Paul Daniel “Ace” Frehley, est entré dans la légende du rock dès l’aube des années 1970. Aux côtés de Gene Simmons, Paul Stanley et Peter Criss, il a contribué à façonner l’identité visuelle et sonore inimitable de KISS, véritable phénomène scénique mêlant maquillage flamboyant, pyrotechnie spectaculaire, démonstrations visuelles et musique à haute tension.

Ce “Spaceman”, personnage cosmique entre ombre et lumière, imposait son jeu de guitare — précis, incisif, parfois fulgurant — et ses gimmicks visuels : néons, effets spatiaux, projections d’étincelles sur scène. Il n’était pas seulement un musicien : il était un personnage, un avatar rock qui transcendait la simple performance.

Durant l’âge d’or de KISS, il a laissé son empreinte sur des classiques immortels : “Detroit Rock City”, “Rock and Roll All Nite”, “I Was Made for Lovin’ You”, entre autres. Dans le feu de la scène, il incarnait à lui seul l’énergie sauvage du rock’n’roll — une énergie que beaucoup ont tenté d’imiter, mais qu’aucun n’a égalée.

Les tempêtes intérieures : drogues, tensions, départs

La trajectoire d’Ace Frehley n’a jamais été un long fleuve tranquille. Derrière la brillance des paillettes et des amplis saturés, se cachait un homme en proie à ses démons. La drogue, les conflits internes, les dissensions avec ses coéquipiers ont fini par miner ses années au sein du groupe.

En 1982, c’est l’explosion : Frehley quitte KISS, incapables de concilier l’artiste intense avec les contraintes d’un groupe devenu machine de spectacle. Pourtant, l’appel de la guitare est plus fort que tout. Deux ans plus tard, il crée Frehley’s Comet — un projet solo audacieux où il peut enfin exprimer ses émotions brutes, ses fureurs et ses espoirs sans compromis.

Les tournées solo, les albums marqués par une réconciliation avec son style cosmique, tout cela entretient sa légende personnelle. Mais malgré la réussite, le poids des regrets reste : une carrière fragmentée, des liens distendus, une quête perpétuelle de renaissance musicale.

Le retour, l’adieu… et l’héritage

I Should've Been Dead': Ace Frehley Recalls Nearly Dying at a KISS Show and  How It Turned Into a Classic Song | Ultimate Guitar

En 1996, contre toute attente, KISS s’offre une reformation triomphale. Ace Frehley retrouve ses anciens compagnons pour des concerts gigantesques, où la magie opère de nouveau : maquillages, explosions, acclamations du public. Pendant quelques années, le quatuor originel navigue à nouveau ensemble, jusqu’à ce que la routine, les égos et les rythmes infernaux les séparent de nouveau.

En 2014, l’ultime reconnaissance : l’induction de KISS au Rock and Roll Hall of Fame. C’est la consécration pour un groupe devenu mythique. Ace Frehley, enfin reconnu parmi les immortels du genre, porte ce trophée comme un symbole : il avait survécu aux excès, aux conflits, à l’ombre du succès.

Mais aujourd’hui, c’est lui le premier membre originel à s’éteindre. Les fans, les musiciens, les passionnés de guitare perdent l’une des voix les plus reconnaissables du rock mondial.

Une disparition qui résonne dans le monde entier

La nouvelle est tombée comme une bombe dans la sphère musicale : “Ace Frehley est mort”. Les messages de condoléances affluent — musiciens, fans, médias — tous unis par le choc. Les réseaux sociaux s’embrasent, les hommages s’enchaînent. Pourquoi une telle émotion ? Parce que Frehley n’était pas seulement un guitariste : il incarnait un mythe, un rêve collectif, un voyage spatial vers l’infini du rock.

Les jeunes générations le découvrent à travers YouTube, les disques vinyle renaissent, les guitares s’allument en son nom. Son style — mélange d’audace, de précision, de flamboyance — continue d’inspirer des milliers d’artistes, de la scène locale aux stades gigantesques.

Le vide laissé — et ce qui demeure

Quand une légende s’éteint, que reste-t-il derrière les riffs, les lumières, la signature électrisante ? Il reste des disques, bien sûr. Des albums solo admirés, des concerts immortalisés, des enregistrements qui continuent de vibrer. Il reste une aura, un mythe sonore qui traverse les générations.

Mais plus encore, il reste un message : celui de l’audace, de la créativité sans compromis, du dépassement de soi malgré les obstacles. Ace Frehley nous rappelle que derrière la musique, il y a l’humain — avec ses failles, ses excès, ses chutes… mais aussi sa résilience.

Conclusion : le silence d’un univers rock

Ce jeudi 16 octobre 2025, le monde du rock a perdu un géant. Ace Frehley, alias le “Spaceman”, s’est envolé vers l’infini, laissant derrière lui le vide de son absence, mais l’écho de ses riffs dans le cœur des fans. La chute tragique, l’hémorragie cérébrale, le combat en soins intensifs — c’est tout cela qui rend sa disparition encore plus cruelle.

Mais au-delà du drame, c’est une vie consacrée à la musique, aux frissons, à l’excès, à la scène — une vie marquée par les lumières, les fumées, les guitares, et les notes qui résonnent encore. Son esprit continuera de flotter dans chaque solo, chaque amplification, chaque regard vers le ciel.

Adieu, Ace Frehley. Le vide que tu laisses sera comblé par ton héritage. Et dans chaque décibel de guitare, dans chaque regard vers les étoiles, les rockeurs du monde entier entendront encore ton cri cosmique : Rock and roll all nite.