Nicolas Sarkozy incarcéré à la prison de la Santé : La Fouine se retrouve mêlé à l’affaire.
Alors que Nicolas Sarkozy vient d’entrer en prison, le rappeur La Fouine se retrouve malgré lui mêlé à l’affaire.
Ce mardi 21 octobre 2025 restera gravé dans l’Histoire de la République française. Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, a officiellement été incarcéré à la prison de la Santé à Paris pour y purger une peine de cinq ans ferme dans l’affaire du financement de sa campagne présidentielle de 2007. Mais alors que l’image d’un ancien chef d’État franchissant les grilles d’un établissement pénitentiaire aurait suffi à faire parler, un détail inattendu a enflammé les réseaux sociaux et les médias : le morceau “Du ferme” du rappeur La Fouine a retenti au moment de son transfert.
Une scène surréaliste
C’est ce mardi 21 octobre 2025 que Nicolas Sarkozy entame son incarcération à la prison de la Santé, après la décision rendue il y a quelques semaines par le tribunal, dans le cadre du financement illégal de sa campagne présidentielle de 2007.
L’ancien président a quitté son domicile du 16ᵉ arrondissement tôt dans la matinée, escorté par des agents de sécurité et sous les flashs d’une centaine de journalistes. Alors que le cortège approchait de la prison, une enceinte portative appartenant à un passant, semble-t-il, a diffusé à plein volume le titre “Du ferme”, sorti il y a plusieurs années et connu pour son ton provocateur sur la question de la justice et de l’enfermement.
Très vite, des vidéos de la scène ont été partagées sur les réseaux sociaux. On y voit la voiture officielle ralentir, des curieux se presser, et les premières paroles du morceau retentir clairement. Le contraste entre la solennité du moment et la teneur du morceau a immédiatement fait réagir.
La Fouine malgré lui au cœur de la tempête
Loin d’avoir voulu provoquer ce moment, La Fouine, de son vrai nom Laouni Mouhid, n’était pas présent sur place. Mais il n’en fallait pas plus pour que son nom se retrouve projeté au cœur d’une affaire d’État. Sur X (ex-Twitter) et Instagram, les commentaires se sont multipliés, certains saluant « un clin d’œil du destin », d’autres y voyant une ironie grinçante.
Certains internautes ont même été jusqu’à accuser le rappeur de profiter de la situation pour faire le buzz, bien que celui-ci n’ait pas encore réagi publiquement. D’autres, au contraire, estiment que cette coïncidence illustre parfaitement le fossé entre les élites politiques et la culture populaire.
Au-delà de la scène insolite, cet instant dit quelque chose de la France d’aujourd’hui. L’irruption d’un morceau de rap — né dans les quartiers populaires et souvent caricaturé par une partie de l’establishment — au cœur d’un moment d’État renverse, l’espace de quelques minutes, les codes de la solennité républicaine. « Du ferme », c’est le lexique de la rue, le jargon judiciaire que l’on détourne, un titre qui martèle la sanction. Et c’est précisément ce mot-là qui, soudain, colle à la trajectoire d’un ancien chef de l’État. De quoi nourrir une tempête symbolique : les uns y voient une forme de justice immanente, les autres un manque de respect pour les institutions.
L’épisode révèle aussi la fracture culturelle qui travaille la société française. D’un côté, les partisans de Nicolas Sarkozy, pour qui l’incarcération d’un ex-président marque une dérive inquiétante et politisée de la justice ; de l’autre, celles et ceux qui estiment qu’il s’agit d’un signe salutaire : la loi s’applique à tous, y compris aux plus puissants. Entre ces pôles, une immense zone grise où l’on oscille entre malaise et fascination, tant cette image restera, quoi qu’il arrive, une archive nationale. Les mots du rap deviennent alors un commentaire en temps réel, un chœur antique à l’ère des smartphones.
La Fouine, lui, se retrouve projeté au centre d’un récit qu’il n’a pas écrit. Le rappeur n’a rien orchestré ; pourtant son œuvre se voit annexée par l’actualité. C’est le propre des morceaux qui traversent le temps : ils acquièrent une valeur d’usage imprévisible, se greffent à des scènes, s’installent dans des mémoires. Pour l’artiste, la situation est ambivalente : opportunité de revisiter son propos, risque d’être instrumentalisé. Dans le vacarme des réseaux, la nuance se perd vite. Mais le débat, lui, s’épaissit : à qui appartient la signification d’une chanson ? À son auteur, à son public, ou au contexte qui la réactive ?
Politiquement, l’onde de choc dépasse la figure de Nicolas Sarkozy. Les droites françaises se crispent, redoutant l’addition mémorielle d’images difficiles ; la majorité observe avec prudence ; la gauche, elle, rappelle les exigences d’exemplarité. Chacun tente d’assigner à la scène sa morale : l’État de droit pour les uns, l’acharnement pour les autres. Mais dans l’instantané qui circule en boucle — une berline officielle, des grilles, un riff de rap — c’est une autre lecture qui s’impose : celle d’un pays qui se parle à lui-même, par fragments, par symboles, par clins d’œil parfois cruels.
Reste la bataille des récits. L’entourage de l’ancien président tentera de ramener l’attention sur la procédure, les points de droit, l’appel annoncé. Ses adversaires souligneront la portée inédite de l’incarcération. Et pendant ce temps, la vidéo continue de tourner, fédérant des millions de vues, réécrite par des légendes ironiques, des montages, des remix. C’est ainsi que naissent les mythologies contemporaines : au croisement du judiciaire, du politique et du culturel.
Il y a, enfin, ce que personne ne contrôle : le souvenir. Dans quelques années, on se rappellera moins les arguties et davantage l’image et la bande-son. On dira : « Tu te souviens, ce jour-là, “Du ferme” a retenti à la Santé. » Une anecdote devenue sismographe : elle capte les tensions d’un pays, ses contradictions, son besoin de justice — et sa façon, parfois, d’en rire pour ne pas vaciller.
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