N’oubliez pas les paroles (France 2) : « Un cocktail d’émotions explosif », Ariane rejoint les Masters ! La candidate partage sa surprise et ses objectifs pour la compétition, laissant Nagui bouche bée.

Finaliste du tournoi préliminaire de N’oubliez pas les paroles, Ariane a décroché sa place pour les Masters avec une belle sérénité ! Rencontre avec une candidate passionnée de musique, qui a su transformer la pression en plaisir de jouer et qui raconte, avec simplicité, son parcours, ses émotions et ses objectifs pour la suite.

Qu’est-ce qui a changé pour vous depuis votre participation à N’oubliez pas les paroles ?
Ariane : Il n’y a pas eu de grands changements. Franchement, entre l’avant et après, il y a juste eu un peu moins de révisions.

Dans quoi avez-vous dépensé vos 63 000 euros ?
Ariane : Je n’ai pas dépensé tous mes sous, loin de là (rires) mais j’ai quand même dépensé un peu. J’ai pris des cours de violon et j’ai fait réparer mon violon, parce que c’était mon violon d’études que je n’avais pas touché depuis 15 ans, donc les cordes étaient un peu oxydées. Il y avait des petits réglages à faire. J’ai pris des cours de chant, aussi. J’ai acheté du matériel photo, un peu de matériel de sport, des vinyles, des livres. J’ai fait un don à une association et j’ai acheté des meubles.

Avez-vous mis les bouchées doubles pour le tournoi préliminaire ?
Ariane : J’avais quand même besoin de faire une pause après mon parcours initial. J’ai révisé, je me suis remise intensément, je dirais trois mois avant le début du tournage.

Vous êtes-vous préparée différemment que pour votre première participation ?
Ariane : Je n’ai pas voulu me disperser en apprenant trop de nouvelles chansons. Ça a surtout été du rafraîchissement. C’était dans ma tête pendant la quotidienne il y a un an (rires). Et ce qui a changé, c’est que là, mon papa m’a aidée à réciter et un ami aussi m’a fait réciter. Avant, je faisais 100 % toute seule et donc là, j’ai fait une partie toute seule et puis une partie où j’avais une Cruella (rires) qui me faisait réciter.

Lors de votre première participation, avez-vous ressenti une frustration de ne pas entrer dans les Masters ?

Ariane : Alors moi, les Masters, ce n’était pas un objectif (rires). Par contre, effectivement, j’étais déçue de me tromper sur une chanson que j’aimais… Quand on tombe sur une chanson qu’on aime, on avait envie de bien faire. Et là, je me suis pris les pieds dans le tapis, bêtement… Donc là, je m’en suis un peu voulu et puis surtout, le fait de ne pas profiter du plateau très longtemps. Je me préparais depuis longtemps. Et là, finalement, six émissions, d’un coup, ça s’arrête. J’étais vraiment déçue parce que j’avais beaucoup de chansons en tête que je n’avais pas pu chanter. C’était le petit bémol. Mais après, c’est passé vite et franchement, j’ai réalisé la chance que j’avais eue déjà d’aller sur le plateau, de gagner une très belle somme d’argent donc, la frustration est vite passée.

Avez-vous ressenti un esprit de compétition pendant le tournoi préliminaire ?
Ariane : Compétition avec moi-même, oui (rires), par contre, je n’étais pas en compétition avec les autres parce qu’on a tous vécu cette petite frustration d’avoir eu un parcours un peu trop court donc ça a forcément créé des liens très particuliers entre nous. On avait discuté en amont pendant l’été par message sur les réseaux. On avait fait un peu connaissance, on a dîné ensemble la veille du tournage et ça a créé un esprit d’équipe, une bienveillance incroyable entre tous les candidats. Et finalement, chaque match, j’avais envie de bien faire, mais je me disais : ‘Quoi qu’il arrive, profite. Ne stresse pas. Parce que si tu gagnes, c’est chouette, tu continues. Mais si tu perds, c’est quelqu’un que tu apprécies et qui est aussi méritant que toi, si ce n’est plus, qui va continuer’.

Au fil des duels, avez-vous commencé à envisager une qualification pour les Masters ?

Ariane : Je ne me suis pas projetée (rires). Je vivais vraiment le moment présent lors de chaque match. J’essayais de ne pas du tout penser à l’après. À chaque fois, j’ai affronté des filles et vraiment, c’était des copines. C’était vraiment des filles avec qui je m’entends très bien et pour qui j’ai beaucoup d’admiration. Donc je ne me projetais pas plus loin, parce que je savais que la fille que j’affrontais était très forte à chaque fois. Je me disais, ça va peut-être s’arrêter, mais je m’en fiche. À aucun moment, je me suis dit que j’allais gagner. Surtout la finale face à Catherine, je me disais que c’était fini.

Qu’avez-vous ressenti au moment de votre victoire en finale ?
Ariane : En fait, c’est un cocktail explosif d’émotions (rires). Il y avait de la fierté, de la joie, de la surprise. Encore une fois, je ne m’y attendais pas. C’était merveilleux, parce que j’étais entourée des autres copains. C’était incroyable. Humainement parlant, je me sentais dans un cocon. Mes parents étaient là sur le plateau. C’était incroyable. C’était tellement merveilleux de pouvoir partager… qu’ils soient témoins de ça. Ils ne pouvaient pas m’accompagner sur l’ancien plateau, et là, au moins, ils ont vu le plateau, ils ont vu ce que c’était, c’était trop chouette.

Mais en même temps, il y avait un petit pincement au cœur… J’ai vécu cette journée comme un départ en colonie de vacances. D’un coup, on s’est dit, ça va s’arrêter, mais c’était trop chouette. Il y avait un petit pincement parce que je savais que je ne pourrais plus partager le plateau avec eux… Surtout, moi je continue, mais ça veut dire que eux… c’est fini. Je les prive de l’aventure… Encore une fois, elles ont bossé, elles sont fortes donc c’est un petit peu dur.

Quels objectifs vous fixez-vous maintenant que vous entrez dans les Masters ?
Ariane : J’aimerais marquer des points et gagner un match pour ne pas être ridicule parce que j’ai gagné au tournoi préliminaire. Je me sens un peu comme le porte-drapeau du tournoi préliminaire. J’ai envie de prouver que nous aussi, on est bons, on est forts. J’aimerais bien prouver un peu qu’on en est capable, donc gagner un match, ça serait déjà génial. J’aimerais beaucoup jouer un match contre Coline. C’est une femme que je trouve rayonnante, dont j’ai beaucoup aimé le parcours et on sent qu’elle est d’une gentillesse et d’une humanité qui font du bien.

Avez-vous des appréhensions pour cette nouvelle étape ?

Ariane : Non, ce n’est que du bonus ! Encore une fois, j’ai déjà tellement gagné que je n’ai pas envie de gagner plus (rires). Enfin, si, de gagner un match, comme je vous l’ai dit (rires). Sinon, je n’ai pas d’appréhensions et ça ne va être que du bonheur. J’espère juste ne pas être ridicule (rires).