“On est très vigilants là-dessus” : Mélanie Page et Nagui se montrent fermes sur un point concernant leurs 3 enfants.

Laïa Dabri est curieuse. Hors de question pour elle de ne se cantonner qu’à un genre d’émission à la télévision. De Touche pas à mon poste aux Marseillais ou au Journal Télévisé, il n’y a qu’un pas qu’elle n’hésite jamais à franchir.

Embarquez dans son univers où même les séries en tout genre ont leur place.

Mélanie Page a accordé une interview à “Gala”. L’occasion d’évoquer sa belle relation avec Nagui, mais pas que ! L’actrice a également parlé de leurs trois enfants qu’ils mettent un point d’honneur à préserver des médias.

“On est très vigilants là-dessus” : Mélanie Page et Nagui se montrent fermes sur un point concernant leurs 3 enfants

Mélanie Page est toujours en pleine promotion de la pièce de théâtre Je m’appelle Georges… et vous ?, qu’elle joue depuis le 22 janvier dernier.

A cette occasion, elle a accordé une interview à nos confrères de Gala.

Et elle a révélé comment les enfants qu’elle a eus avec Nagui vivaient la notoriété de leurs parents.

Il y a vingt-cinq ans, les regards de Mélanie Page et Nagui se sont croisés pour la première fois. C’est à l’occasion d’une soirée que tous deux se sont rencontrés.

Pourtant à l’origine, la comédienne de 49 ans ne souhaitait absolument pas s’y rendre. “J’ai été invitée à l’une de ses soirées par le biais d’une copine lors d’un tournage à Saint-Tropez.

Je ne voulais pas du tout y aller, donc j’ai un peu envoyé tout le monde bouler et je pense que ça a dû aiguiser sa curiosité.

On s’est beaucoup marrés, ce soir-là, parce que moi, j’aime bien faire des vannes et lui aussi, on a aussi joué à des jeux de société“, a-t-elle confié dans un premier temps à Gala.
Mélanie Page s’exprime sur le rapport à la notoriété de ses enfants
A la suite de cette soirée, Mélanie Page et Nagui se sont appelés tous les jours pendant deux mois. Et ils se sont revus en tant qu’amis, jusqu’à ce que la charmante blonde finisse par craquer.

Ensemble, ils ont eu trois enfants : Roxane (née en 2004), Annabel (née 2008) et Adrien (né en 2012). Et au quotidien, ils ont dû composer avec la notoriété de leurs deux parents.

Une situation que le présentateur de N’oubliez pas les paroles et sa belle tentent tout de même de contrôler en préservant leur identité.

“Ils ne savent pas ce que c’est que de vivre autrement, mais ils ont appris les règles au fur et à mesure. Si on nous prend en photo avec mon mari, ça ne nous dérange pas, mais s’il y a les enfants, on fait hyper attention et eux aussi font hyper attention.

On les protège du mieux qu’on peut pour que leur image ne soit pas connue, associée à nous. On est très vigilants là-dessus”, a-t-elle conclu.

Au-delà des anecdotes savoureuses sur leur rencontre et leur quotidien, un point fait office de ligne rouge pour le couple : la préservation de l’intimité de leurs trois enfants. Dans un milieu où l’exposition médiatique est parfois la règle, Mélanie Page et Nagui ont fait le choix inverse. Pas de tapis rouge en famille, pas de séances photos orchestrées, pas de prénoms brandis comme des étendards. « On » les voit parfois, de loin, mais jamais vraiment. La frontière est nette, assumée, et désormais intégrée par toute la tribu.

Cette vigilance se décline d’abord face aux paparazzis. Le couple sait identifier les situations à risque : sorties d’école, vacances, weekends en ville. Dans ces moments-là, ils adoptent des réflexes devenus naturels — changer de trottoir, patienter quelques minutes, sortir à tour de rôle — autant de gestes simples qui évitent que l’objectif se pose sur des visages qui n’ont rien demandé. Même logique sur les réseaux sociaux : aucune photo exploitable, pas de détails biographiques, et surtout pas de recoupements possibles. Les enfants grandissent dans une ère où l’identité numérique se construit très tôt ; leurs parents, eux, préfèrent retarder cette construction autant que possible.

Dans la maison, la notoriété reste à la porte. On y parle de cours, d’amis, de passions et de petites contrariétés d’ados, bien plus que d’audiences ou de critiques. L’humour, ciment de leur histoire depuis cette fameuse soirée à Saint-Tropez, demeure un outil précieux pour désamorcer les curiosités intrusives. Les soirées jeux de société, clin d’œil à leurs débuts, se prolongent, et instaurent un temps de déconnexion où les écrans sont relégués ailleurs. La règle est simple : dîner sans téléphones, petit-déjeuner ensemble dès que les emplois du temps le permettent, et une répartition des tâches qui responsabilise chacun.

Côté organisation, la mécanique est bien huilée. Les représentations au théâtre de Mélanie, les tournages ou le direct de « N’oubliez pas les paroles » imposent des horaires atypiques ; alors on planifie, on anticipe, on se relaie. Quand l’un termine tard, l’autre est présent. Quand tous deux sont retenus, la famille élargie prend le relais, mais toujours avec les mêmes consignes : pas d’images, pas de confidences, pas d’écarts. Cette cohérence, répétée calmement au fil des années, a fini par forger un réflexe collectif : protéger d’abord, expliquer ensuite.

Le couple sait aussi qu’une telle position peut susciter des interrogations. Pourquoi parler de parentalité en interview tout en gardant les enfants hors champ ? Parce que le message ne porte pas sur eux, mais sur un principe. « On n’élève pas des influenceurs », glisse-t-on volontiers dans l’entourage : on accompagne des enfants qui auront, un jour, le droit de choisir ce qu’ils veulent montrer d’eux-mêmes. D’ici là, l’équilibre restera le même : partager le travail, taire le privé.

Ce choix s’inscrit plus largement dans un débat de société qui dépasse leur cas : la place des mineurs dans l’espace médiatique. Là où certains défendent une exposition contrôlée, Mélanie Page et Nagui optent pour une discrétion maximale, considérant que la curiosité du public ne crée pas un droit. Aux médias d’agir avec mesure, au public de cultiver une forme d’hygiène du regard, et aux parents de fixer clairement le cadre. Eux l’ont fait, sans posture ni dogmatisme, mais avec constance.

À l’heure où l’actrice enchaîne les salves d’applaudissements au théâtre et où l’animateur continue d’installer sa bonne humeur quotidienne, le rideau reste tiré à la maison. Vigilance ne rime pas avec paranoïa : elle rime avec respect, avec transmission, avec confiance. Le duo avance main dans la main, scène et coulisses soigneusement séparées. Et si l’on rit beaucoup chez eux, c’est peut-être parce que cette frontière, loin de les priver, leur permet de savourer l’essentiel.