Si Seulement les Villageois voyaient ce que les chiens voient sur la revendeuse des beignets.

Dans le village paisible d’Ogodo, où le temps s’écoule lentement au rythme des traditions ancestrales, la vie a longtemps été un tissu simple de routines quotidiennes. Les champs, le ruisseau, les discussions sous le grand arbre de rassemblement : c’était le monde connu, un lieu où les nouvelles se propageaient vite et où, pensait-on, les secrets ne pouvaient survivre longtemps. Puis, une odeur a tout changé. L’arôme irrésistible des beignets de haricot frits, croustillants et dorés, a submergé le marché avec l’arrivée d’une nouvelle venue énigmatique, une femme nommée Asana.
Elle est arrivée avec rien de plus qu’une poêle à frire et une recette dont l’efficacité s’est révélée dévastatrice. Ses beignets étaient plus que délicieux ; ils étaient addictifs, provoquant une dépendance instantanée chez les villageois. Dès la première bouchée, les gens étaient conquis. La nouvelle de cette merveille culinaire se répandit comme une traînée de poudre, attirant des clients des villages voisins. La routine d’Ogodo fut remplacée par l’agitation : de longues files se formaient devant l’étal d’Asana, les gens se bousculant, parfois se disputant, pour s’assurer une part du prochain lot tout juste sorti de l’huile. Le succès était fulgurant, incontestable. Les beignets d’Asana n’étaient plus une simple gourmandise, mais un besoin quotidien, une routine incontournable dans l’existence des habitants.
L’Avertissement Silencieux des Gardiens Invisibles
Pourtant, au milieu de cette euphorie gourmande, une dissonance troublante persistait, un élément qui refusait d’être charmé par l’arôme sucré : les chiens du village.
Dès le jour où Asana posa le pied à Ogodo, ces animaux se comportèrent étrangement en sa présence. Qu’elle porte son plateau de beignets ou non, ils aboyaient furieusement, grognaient et, parfois, la poursuivaient comme s’ils pourchassaient quelque chose d’invisible à l’œil humain. Au début, les villageois, aveuglés par leur passion pour la friture, ont balayé ces signes d’un revers de main. « C’est l’odeur de la nourriture », disait-on avec un sourire, « qui ne voudrait pas de ce beignet ? ».
Mais les jours se transformèrent en semaines, et les aboiements ne firent qu’empirer, devenant plus intenses et agressifs. Le murmure des anciens commença à s’élever, rappelant les croyances profondes du village, notamment celle qui veut que les chiens « voient ce que les yeux des hommes ne peuvent voir ».
Parmi les clients réguliers d’Asana, une femme nommée Affi ne pouvait plus ignorer ce fardeau sonore. Elle appréciait Asana pour sa gentillesse et ses beignets, mais le hurlement constant des chiens la rongeait, soulevant un doute tenace sur la femme au passé mystérieux. Un soir, elle osa exprimer son angoisse à sa grand-mère. La réponse de l’aïeule fut à la fois douce et ferme, s’inscrivant dans la sagesse ancestrale : « Les chiens n’aboient pas comme ça sans raison. S’ils ne la laissent pas tranquille, il doit y avoir une raison ».
La Quête de Vérité et la Prophétie de Neka
Guidée par les paroles de sa grand-mère, qui lui parla d’une femme capable de « voir au-delà du visible », Affi prit la décision de partir. Son esprit était tourmenté, son cœur battant face à l’inconnu, mais l’urgence de la vérité était plus forte que sa peur. Elle entreprit le long voyage vers son village natal pour trouver Neka, la voyante dont le savoir était réputé provenir directement des ancêtres.
La hutte de Neka, perdue en périphérie du village, sentait les herbes séchées et le secret. La vieille femme, petite et courbée, attendait Affi comme si elle avait prévu son arrivée. Ses yeux, vifs et perçants, semblaient lire directement dans l’âme de la jeune femme. Après un long silence, Neka livra sa sentence, une révélation qui fit s’accélérer le cœur d’Affi : « Les chiens n’aboient pas sans raison. Ils ressentent quelque chose de sombre autour d’Asana… quelque chose qu’elle porte avec elle où qu’elle aille ».
Mais Neka refusa de révéler le secret, posant une condition implacable pour toute rédemption. « Ce n’est pas à moi de le dire. Asana doit dire la vérité elle-même si elle veut un jour se libérer des ombres qui la hantent ». Le fardeau de la vérité reposait désormais sur les épaules d’Affi. Elle devait retourner à Ogodo et forcer la confession. « Les chiens ne cesseront de hurler tant que la vérité ne sera pas révélée », lui intima Neka, scellant ainsi son destin.
L’Impensable Aveu : Un Pacte Dévastateur

Affi revint à Ogodo, le soleil se couchant sur un village ignorant la catastrophe imminente. Les aboiements lointains des chiens servaient de sinistre bande sonore à son approche. Rassemblant tout son courage, elle s’approcha de l’étal d’Asana, son cœur tambourinant dans sa poitrine. La confrontation fut directe, portée par l’autorité de la voyante : « J’ai consulté quelqu’un… Neka m’a dit que tu portes un secret… un secret que tu dois confesser si tu veux trouver la paix ».
Le calme habituel d’Asana se brisa. Son sourire disparut. Après un long moment de silence où seule la tension régnait, elle baissa les yeux, brisée, et soupira. « Alors Neka sait », murmura-t-elle, sa voix douce et résignée.
La confession qui s’ensuivit ébranla les fondations de la moralité et de la superstition du village. Asana raconta son histoire poignante : veuve, orpheline, désespérée par la misère et l’échec de son commerce. C’est dans cette noirceur qu’un individu l’approcha avec une proposition démoniaque : utiliser de l’eau provenant d’un cadavre pour rendre ses beignets irrésistibles.
L’horreur s’abattit sur Affi. « De l’eau d’un cadavre ? » murmura-t-elle, terrifiée.
Asana hocha la tête, les larmes coulant sur ses joues. On lui avait dit d’en ajouter « juste une goutte à l’huile chaque fois » qu’elle cuisait. Et, comme une magie noire, cela avait fonctionné. Son commerce prospéra, les files s’allongèrent, et elle put enfin vivre et économiser. Mais le prix de cette prospérité illicite était une malédiction : les esprits sombres suivaient l’eau macabre, et les chiens, eux, le sentaient partout où elle allait. Elle avait fui son village d’origine lorsque les murmures avaient commencé, pensant pouvoir tout laisser derrière elle en arrivant à Ogodo. Mais les esprits l’avaient retrouvée, guidés par les chiens.
Le Jugement d’Ogodo et le Silence
Le lendemain matin, Asana et Affi réunirent discrètement le village. Le visage pâle, les mains tremblantes, Asana s’avança devant les anciens, le cœur lourd du fardeau qu’elle avait porté. Elle raconta l’intégralité de son histoire, décrivant le secret derrière le goût addictif de ses beignets et la malédiction qui la poursuivait.
Le choc fut total. Les villageois, qui avaient fait la queue pour ce mets délicieux, réalisèrent qu’ils avaient été les complices involontaires d’un acte terrible. Le silence qui suivit fut plus assourdissant que les aboiements passés.
Les anciens se consultèrent, et Baba, le plus âgé, prononça la sentence, son expression grave : « Asana, tu as causé beaucoup de tort à ce village par tes actions. Les esprits sont agités, et ils t’ont suivi sur notre terre. Tu ne peux plus rester ici. Tu dois partir ».
Il n’y eut aucune protestation. Le poids de la confession était trop écrasant, la violation de la morale trop profonde. Asana avait jusqu’au coucher du soleil pour rassembler ses maigres affaires et quitter Ogodo, sans jamais y revenir.
Au coucher du soleil, Asana quitta le village, son baluchon jeté sur son épaule, sans destination précise. Dans une ironie poignante et solennelle, pour la première fois depuis des semaines, les chiens restèrent silencieux. Leurs aboiements s’étaient tus, non pas parce que la menace avait disparu, mais parce que la source de l’ombre s’éloignait de leur terre.
Asana est devenue une errante, incapable de retrouver la paix ou de recommencer. L’histoire de son passé s’est répandue, et partout où elle va, les chiens la reconnaissent, aboyant sur son passage comme un rappel constant de la malédiction qu’elle s’est infligée. Les esprits des morts ne lui ont pas pardonné. À Ogodo, la vie a repris, mais l’espace vide de l’étal d’Asana est devenu un mémorial silencieux. L’histoire de la montée et de la chute d’Asana est désormais un avertissement, une leçon gravée dans la mémoire du village : le désespoir peut conduire les gens vers des chemins sombres, et peu importe où l’on va, la vérité finit toujours par nous rattraper.
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