Marathon d'évaluations et troisième élève immunisé... Michael Goldman  confirme "la semaine de la tournée" dans la "Star Academy" 2025 - Puremédias

L’air était palpable, chargé d’une tension qui n’existe qu’aux moments où les rêves se jouent sur une seule performance. En ce mardi 9 décembre, le château de la Star Academy 2025 était le théâtre de la deuxième journée d’évaluations cruciales pour décrocher une place dans la tant convoitée tournée nationale. Sous le regard acéré des professeurs habituels et l’œil neuf, mais expert, du chanteur Gaëtan Roussel, les cinq élèves restants savaient qu’ils jouaient bien plus qu’une simple note juste ; ils jouaient leur avenir.

La pression était à son comble. Après l’élimination déchirante de Léo et Théo la veille, la compétition s’était resserrée autour de Mélissa, Léa, Jeanne, Bastian et Victor. Deux places étaient déjà attribuées – avec une assurance et un talent déjà manifestes – à Sarah et Ambre. Pour les cinq autres, il s’agissait de l’ultime sprint. Chacun devait donner le meilleur de soi-même en chant et en expression scénique, sachant que la moindre hésitation pouvait faire basculer leur rêve.

Et puis, il y a eu Léa.

Léa, l’artiste suisse dont le parcours a été une véritable montagne russe émotionnelle, a choisi de se frotter à un monument de la chanson francophone. Son choix, Encore un soir dans la version poignante de Céline Dion, n’était pas seulement ambitieux, il était risqué. Aborder un titre de la diva québécoise exige une technique vocale impeccable, certes, mais surtout une capacité à transmettre l’émotion brute, à se connecter à l’âme du texte avec une sincérité désarmante.

Dès les premières notes, Léa a mis toute son énergie sur scène. L’évaluation n’était plus un exercice scolaire ; elle s’est transformée en une véritable performance live, une audition pour le monde. Sa présence a immédiatement captivé. Elle n’était pas juste une élève qui exécutait une tâche ; elle était une artiste qui défendait son art, projetant une force et une vulnérabilité rares. Les regards des professeurs, habituellement impassibles, trahissaient une surprise, puis une admiration grandissante.

Mais c’est la réaction de Michaël Goldman, le directeur et figure tutélaire de l’émission, qui restera gravée dans les annales du programme. Goldman, connu pour son sens critique et sa réticence à distribuer les compliments à la légère, a commencé par une légère réserve, presque par devoir : « C’est la seule chose que je pourrais te reprocher. Peut-être que tu aurais pu bouger encore plus ». Ce reproche anodin, vite oublié, n’a servi qu’à souligner l’excellence globale de la prestation.

Car très vite, la façade de l’évaluateur rigoureux s’est fissurée pour laisser place à l’admirateur ébloui. Goldman s’est laissé emporter par l’évidence de son talent. Il a articulé une phrase qui, par son poids et sa portée, dépasse le cadre d’un simple compliment télévisé et devient une déclaration d’indispensabilité.

« Tu as une force incroyable et cette capacité à mettre de l’énergie. Quand je vois ça, je me dis : est-ce possible d’envisager une tournée sans Léa ? À ce stade, ma réponse est non ».

Ce « non » n’était pas un rejet, mais une affirmation retentissante. Un mot d’une puissance inouïe. En trois lettres, Michaël Goldman a virtuellement garanti à Léa sa place sur la tournée. Il ne s’agit plus de savoir si elle mérite sa place, mais de se demander si le spectacle, dans son intégrité et sa qualité, peut même exister sans elle. C’est l’ultime marque de reconnaissance pour un artiste, le moment où il passe du statut de candidat à celui d’élément central et irremplaçable d’un projet.

Cette phrase, lâchée avec l’émotion d’une conviction profonde, a eu l’effet d’une décharge électrique sur le plateau et, sans aucun doute, dans le cœur de la jeune artiste suisse. Elle a été la validation suprême d’un travail acharné et d’un talent qui ne demandait qu’à exploser.

Photo : Michael Goldman annonce l'identité des deux binômes nommés dans la "Star  Academy". - Purepeople

Le reste du corps professoral n’a fait que confirmer et amplifier ce jugement exceptionnel. Le professeur de chant, dont l’approbation est vitale, a été dithyrambique, notant une progression fulgurante : « Tu te révèles de jour en jour. Tu as une présence qui dépotte, tu nous as électrisé ». Le terme « électrisé » est clé : il ne parle pas d’une belle voix, mais de l’impact physique et émotionnel que Léa a eu sur son auditoire. Marline Chaff, impressionnée par la capacité de Léa à capter le public, a également salué cette réussite brillante de l’évaluation.

L’onde de choc de ce moment historique est immense. Elle redéfinit non seulement le statut de Léa au sein de l’aventure, mais elle vient également mettre une pression colossale sur les épaules des quatre autres candidats encore en lice. Comment Mélissa, Jeanne, Bastian et Victor peuvent-ils rivaliser avec une performance que le directeur de l’Académie juge essentielle à la survie du projet de la tournée ? Le niveau d’exigence vient d’être propulsé dans la stratosphère.

Pour les candidats, la lutte pour les places restantes s’annonce encore plus féroce. Ils sont cinq pour potentiellement une, voire deux, places restantes à côté de Sarah, Ambre, et désormais, Léa. Chaque note, chaque mouvement scénique, sera désormais mesuré à l’aune de l’indispensabilité que Michaël Goldman a attribuée à Léa.

L’écho de ce verdict, à la fois brutal et juste, résonne au-delà des murs du château. Sur les réseaux sociaux, les fans sont en ébullition, l’extrait vidéo étant partagé des milliers de fois en quelques heures. La question qui brûle toutes les lèvres est maintenant simple : Léa rejoindra-t-elle officiellement Sarah et Ambre pour la tournée ?

Le suspense, savamment entretenu par la production, ne sera levé que mercredi dans la quotidienne de la Star Academy sur TF1. Mais l’essence de cette performance, la vérité de l’instant où un artiste se révèle totalement, a déjà été rendue publique par Michaël Goldman. Ce n’est plus une question de note, mais une question de nécessité. Léa est la candidate qui s’est élevée au-dessus de la compétition, non seulement pour gagner sa place, mais pour donner une âme et une raison d’être au spectacle à venir. Son triomphe est un exemple éclatant de la manière dont la passion et l’énergie peuvent transformer un simple exercice en un moment de télévision inoubliable, prouvant que parfois, la critique la plus éloquente est celle qui refuse d’envisager l’avenir sans vous.

L’impact émotionnel d’une telle déclaration est double : il est une source d’une joie immense et d’un soulagement pour Léa, mais il représente également une source de motivation et, peut-être, de frustration pour les autres. La Star Academy est une école d’excellence, mais elle est avant tout une compétition. Et dans cette compétition, Léa vient de marquer un point décisif, un point de non-retour, qui la place en tête de la course avec une avance psychologique et artistique considérable.

L’attente jusqu’à l’annonce officielle de mercredi s’annonce interminable pour les téléspectateurs, mais pour Léa, les dés sont jetés. Elle a fait plus que convaincre ; elle a forcé le respect et l’admiration inconditionnelle des plus sceptiques, y compris le directeur. Son interprétation d’Encore un soir restera le moment où Léa a cessé d’être une simple élève pour devenir une star en devenir, indispensable à la tournée Star Academy 2025. Cette performance est la preuve que le talent, lorsqu’il est allié à une force de caractère et à une énergie brute, est tout simplement irrésistible. Elle est le cœur battant, désormais quasi officiel, de la future tournée.