Star Academy 2025: "Những lời lẽ không thể chấp nhận được" đối với các thí sinh, ban tổ chức đã có hành động

L’ambiance n’est plus à la fête, mais à la tension. Alors que la saison 13 de la Star Academy entre dans sa phase la plus compétitive et la plus décisive, le rêve musical s’est brutalement frotté à une réalité beaucoup plus sombre : celle de la haine en ligne et de l’acharnement numérique. Ce mardi 2 décembre 2025, la production a frappé un grand coup, un geste d’une gravité inédite depuis des années, en annonçant publiquement avoir engagé des poursuites auprès des autorités compétentes pour des propos jugés « intolérables » visant directement les élèves du Château de Dammarie-les-Lys.

C’est le signe implacable que les limites du jeu ont été pulvérisées. La Star Academy, censée être un lieu de bienveillance, de travail acharné et d’épanouissement artistique, est désormais au cœur d’une crise qui dépasse largement le cadre du divertissement télévisuel pour basculer dans le domaine judiciaire.

La Montée en Puissance de la Haine Numérique

Depuis le 18 octobre, les 17 candidats initiaux se sont lancés corps et âmes dans une aventure intense. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 11 à espérer succéder à la gagnante de l’édition précédente. Pourtant, alors que les enjeux montent, la communauté de fans, traditionnellement source de soutien inconditionnel, s’est scindée en factions toxiques. Les réseaux sociaux – Twitter, Facebook et les groupes de discussion dédiés – sont devenus un champ de bataille où l’analyse des performances a cédé la place à des attaques personnelles abjectes.

La pression était déjà maximale pour Jeanne, Lily et Mélissa, officiellement nommées ce jour-là pour le prime spécial comédie musicale du 5 décembre. Malgré les mots rassurants de Michael Goldman, qui a tenu à minimiser l’échec en soulignant que « les autres ont simplement fait mieux », l’isolement et l’émotion liés à la nomination sont un fardeau lourd à porter.

Mais ce poids émotionnel est devenu insoutenable sous le feu croisé des critiques déchaînées. La production, par son communiqué, ne ciblait pas les débats d’opinion ou les désaccords sur le talent, mais bien les messages qui versent dans l’insulte, la diffamation, voire le harcèlement pur et simple. En qualifiant ces propos d’« intolérables », TF1 et Endemol lancent un signal d’alarme retentissant : le droit à l’expression ne saurait justifier la destruction psychologique d’individus, d’autant plus qu’ils sont souvent très jeunes et coupés du monde extérieur.

Un Précédent Judiciaire Inédit

Le véritable séisme réside dans l’annonce des démarches engagées auprès des autorités compétentes. En clair : une plainte a été déposée. Ce n’est pas une simple modération de commentaires, ni une vague menace. C’est le recours à la justice, une intervention légale qui n’avait pas été nécessaire « depuis plusieurs années », selon le communiqué lui-même.

Cette action en justice est un tournant majeur. Elle confère à la crise actuelle un niveau de gravité que l’on n’avait pas atteint. Elle transforme les auteurs de ces messages toxiques, qui se croyaient protégés par l’anonymat relatif des plateformes, en potentiels justiciables. Pour une émission familiale diffusée en prime time, le fait que sa production doive se tourner vers le pénal pour défendre ses protégés est un aveu d’échec des mécanismes de régulation et un témoignage de l’intensité de la haine déversée.

La plainte est un message à deux niveaux :

    Pour les élèves : Un bouclier protecteur. La production leur dit : « Nous sommes de votre côté, et nous irons jusqu’au bout pour vous défendre. » Cela peut être un soutien psychologique inestimable pour des jeunes artistes subissant une pression médiatique immense.

    Pour les internautes : Une mise en garde absolue. Le temps où l’on pouvait tout dire derrière son écran sans conséquence est révolu. Les limites, selon la production, « ne seront plus tolérées ».

La Pression Accentuée par le Changement de Règles

Ironie du sort, cette vague de toxicité coïncide avec une modification majeure des règles du jeu, annoncée par Karima Charni. Pour la première fois de la saison, c’est désormais uniquement le public qui sauvera les deux élèves parmi les nommés. Auparavant, les élèves avaient leur mot à dire pour repêcher l’un de leurs camarades.

Ce transfert total de pouvoir aux téléspectateurs, s’il rend la compétition plus palpitante, est une lame à double tranchant. Il renforce encore la pression autour des candidates, mais surtout, il donne un pouvoir absolu et débridé aux votes émotionnels, aux stratégies de fans, et, malheureusement, aux dérives en ligne.

En retirant le rôle de contrepoids aux académiciens – qui étaient souvent animés par la bienveillance et l’amitié – la production a involontairement ouvert la porte à une subjectivité publique totale et, par extension, à l’exacerbation des passions négatives. Lorsque le vote devient l’unique moyen d’action, les critiques se font plus acerbes et les campagnes de dénigrement plus violentes pour influencer l’opinion et, in fine, les résultats. L’absence de filtre humain a ainsi attisé une polarisation délétère.

Une Réflexion Nécessaire sur la Téléréalité et la Jeunesse

L’un des aspects les plus poignants de cette situation est l’âge des candidats. La production a rappelé son rôle de protection, insistant sur le fait que l’émission doit rester « un programme familial centré sur le talent, le travail et l’évolution des artistes ». Nombre de ces jeunes chanteurs sont en pleine construction psychologique et professionnelle. L’objectif est leur éclosion, pas leur anéantissement.

L’espace de bienveillance et de soutien évoqué par le communiqué est brisé lorsque des attaques personnelles et des menaces voient le jour. Il est crucial de se souvenir que derrière l’écran, les élèves sont des personnes qui, bien qu’ayant choisi la lumière, n’ont pas signé pour un harcèlement constant. L’impact psychologique de la haine en ligne est dévastateur, entraînant anxiété, stress, et des conséquences durables sur l’estime de soi. La plainte déposée est donc un acte de responsabilité éthique de la part des diffuseurs.

L’affaire Star Academy 2025 pose une question fondamentale à l’ère des réseaux sociaux : comment les grandes émissions de téléréalité peuvent-elles concilier l’intensité du jeu, nécessaire à l’audimat, avec la protection de la santé mentale de leurs participants ? La décision de saisir la justice est une réponse forte, qui espère rétablir l’équilibre.

Ce n'est pas possible !” : Lily (Star Academy) retrouve son chéri à  l'extérieur du château, la production vient la chercher pour l'interrompre  - Voici.fr

Le prime qui approche, déjà crucial pour Jeanne, Lily et Mélissa, sera donc sous le signe d’une tension inédite : celle du jeu, celle des larmes, mais aussi celle, plus lourde, du judiciaire. C’est un rappel brutal que même dans le monde pailleté de la télévision, les mots ont un poids, et les conséquences peuvent désormais être pénales. La production a remercié les « nombreux fans qui au contraire soutiennent les élèves avec bienveillance », soulignant que l’esprit positif doit reprendre le dessus. Pour cette saison 13, les enjeux ne sont plus seulement artistiques, ils sont moraux et légaux. La guerre est déclarée contre l’impunité numérique.