“Tes seins sont des gants de toilette” : Laura Tenoudji, son coup de gueule après les horribles critiques sur son physique.

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Exposée depuis des années, Laura Tenoudji vient de se confier sur les critiques reçues par des femmes sur son apparence physique.

Connue du grand public pour ses chroniques culturelles et digitales, Laura Tenoudji, longtemps surnommée « Laura du web», fait partie de ces personnalités que l’on croit habituées à l’exposition médiatique et à ses dérives. Pourtant, derrière le sourire professionnel et l’énergie positive qu’elle déploie à l’écran, la journaliste n’est pas immunisée contre la violence des commentaires qu’elle reçoit en ligne. Invitée dans le podcast Quincanailles, elle a tenu à pousser un coup de gueule salutaire contre les attaques dont elle a récemment été la cible après avoir porté une robe légèrement décolletée.

Une vague de critiques

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Laura Tenoudji l’explique sans détours : elle choisit ses tenues avec soin, souvent grâce aux prêts de couturiers français qu’elle soutient et met en lumière. Lors d’une apparition médiatique, elle porte une robe « avec un décolleté un peu plongeant, mais pas complètement ouvert », laissant « entrevoir un tout petit peu la naissance des seins ». Rien d’extravagant, rien de provocant. Et pourtant.

À peine les images diffusées, la chroniqueuse voit s’abattre sur elle une pluie de commentaires insultants et humiliants visant exclusivement son physique. Des messages à la violence gratuite, dont certains l’ont profondément choquée.

“Vos seins, ce sont des gants de toilette !”, “Va chez le chirurgien”, “T’es trop maigre”, “T’es grosse”… Un florilège d’incohérences et de méchancetés qui l’a laissée interdite.

Face à cette avalanche de jugements haineux, elle avoue avoir atteint un point de saturation :
“Donc là, je me suis dit : mais attends, je vous emmerde”. Une réaction spontanée, presque viscérale, tant l’attaque lui a paru injustifiée et disproportionnée.

“La femme est la première ennemie de la femme

Si la journaliste s’attendait à quelques commentaires négatifs, exposition médiatique oblige, elle ne s’attendait pas à découvrir que la majorité des critiques provenaient… de femmes.
Un constat amer qu’elle dénonce avec force :

“Les premières critiques, en général la majorité des critiques, sont féminines. Il existe encore une misogynie qui est dans l’actualité hélas, mais la femme est la première ennemie de la femme“.

Ces attaques venues d’autres femmes mettent en lumière un problème profondément ancré dans la société : la tendance, encore trop répandue, à juger, surveiller, contrôler ou rabaisser le corps féminin. Qu’il soit jugé trop mince, trop pulpeux, trop couvert ou pas assez, le corps des femmes continue d’être scruté et commenté comme un objet public.

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Laure Tenoudji soulève ainsi une question essentielle : pourquoi les femmes se montrent-elles parfois si dures entre elles. Entre rivalité sociale, conditionnement culturel et mauvaise intériorisation des normes patriarcales, elle met en évidence un phénomène complexe mais bien réel.

“Je m’habille avec les robes que gentiment les couturiers français me prêtent, dont une qui avait un décolleté un peu plongeant, mais pas complètement ouvert et qui laissait entrevoir un tout petit peu la naissance des seins. Et là, je me prends un déferlement de haine. “Vos seins ce sont des gants de toilette !”, “Va chez le chirurgien”, “T’es trop maigre”, “T’es grosse”… Donc là, je me suis dit, mais attends, je vous emmerde. Les premières critiques, en général la majorité des critiques, sont féminines. Il existe encore une misogynie qui est dans l’actualité hélas, mais la femme est la première ennemie de la femme”.