Une NOBLE obèse fut donnée à un ESCLAVE comme châtiment de son PÈRE… mais il l’AIMA comme nul autre

on l’appelait la grosse une honte on disait que personne ne la voulait et c’est pour cela que son propre père la livra comme châtiment à une esclave mais ce que personne ne savait c’est qu’il l’aima comme aucun homme blanc ne l’avait fait et ce qu’elle découvrit dans sa demeure changea tout une secret enterré et une trahison qui divisa deux familles avant de commencer cette histoire dites-moi d’où dans le monde vous m’écoutez et si vous aussi vous croyez que l’amour peut naître là où n’existait que le rejet les salons du château de montclair étaient dorés
froids et cruels les murs reflétaient la lumière des chandeliers comme si le luxe lui-même se moquait de ceux qui ne lui appartenaient pas au centre du grand salon de balle les robes tournoyaient comme des tourbillons de couleur accompagnés de rire doux et de regard dissimulé le son des talons résonnait sur le marbre blanc c’était une soirée de gala d’apparence de mensonge et parmi tous les visages peints de beauté forcée il y avait-elle dame céleste Dubois de montclair fille du duc Henri petite fille de généraux héritière de sang bleu et d’un corps hors d’énorme
céleste ne passait pas inaperçu mais pas pour les raisons qu’une dame aurait souhaité ses robes étaient toujours faites sur mesure amples brodées de fleurs timides comme si elle tentait de cacher plutôt que d’embellir ses cheveux étaient abondants sombres tressés avec des rubans discrets et son visage véritablement beau était ignoré car sa silhouette occupait plus d’espace que ce que les yeux malveillants ne toléraient cette nuit-là céleste marchait dans le salon à pas mesurer elle savait qu’on l’observait
elle savait que chaque rire étouffé pouvait être à son sujet mais elle maintenait sa posture ce qu’elle n’attendait pas c’était la cruauté qui allait venir une groupe de jeunes comptes conversaient près de la fontaine de marbre parmi eux le compte François de baumont l’homme que son père avait discrètement suggéré comme possible prétendant j’ai entendu dire que ton père projette de te marier avec mademoiselle céleste provoqua l’un des amis François esquissa une sourire moqueur et répondit assez fort pour que tous entendent je ne l’épouserai que si c’est pour porter les vivres du château
ou pour me protéger des balles avec cette taille je n’ai même pas besoin de garde du corps les rires éclataires et ce fut le rire qui fit le plus mal céleste était à quelques pas elle s’arrêta elle finit de ne pas entendre mais ses yeux se remplirent de larmes son cœur se serra comme une oiseau blessé le salon continuait de tourner mais en elle le temps s’arrêta et se fut dans ce silence intérieur qu’elle vit au fond du salon son père le duc Henri observant la scène il ne fit rien ne s’approcha pas ne la défendit pas il tourna simplement le visage
comme si rien ne s’était passé cette nuit-là céleste ne dansa pas elle attendit seulement le moment de monter dans sa chambre d’enlever sa robe serrée de détacher ses cheveux et de regarder le miroir ovale qui l’accompagnait depuis l’enfance elle posa ses doigts sur son visage elle observa ce que tous semblaient rejeter la douceur dans les yeux la fermeté du menton le contour délicat des mains elle ne se haïssait pas mais le monde semblait s’acharner à lui apprendre à le faire le lendemain matin elle fut appelée dans le salon noble de la demeure son père était assis droit sur sa chaise à dossier haut
flanqué de conseillers et de la gouvernante son expression était de glace sans affection sans remords céleste dit-il sèchement il y a des décisions qui doivent être prises avec froideur tu n’as pas apporté d’honneur à notre nom mais tu peux encore être utile elles font ça les sourcils que voulait-il dire par là la couronne a besoin de récompenser une homme pour service rendu une esclave oui une esclave il a sauvé la vie d’un vicomte en mission le roi souhaite le récompenser avec une compagne une femme
le sang de céleste se glaça et qu’ai-je à voir avec cela le père leva finalement les yeux tu seras cette récompense le monde s’écroula c’est une châtiment murmura-t-elle tentant de rester ferme c’est le destin répondit-il avec la froideur de quelqu’un qui n’avait jamais reconnu sa propre fille cet après-midi-là céleste ne pleura pas ne cria pas ne supplia pas elle monta simplement dans sa chambre pris le ruban rouge que sa mère portait dans les cheveux avant de mourir et l’attacha dans les siens elle savait que sa vie était vendue comme une monnaie mais elle choisit malgré tout de sortir la tête haute
le lendemain au coucher du soleil céleste fut emmené jusqu’aux limites des terres royales près d’Orléans là une petite maison de Pierre et de bois l’attendait et devant la maison Auguste grand ferme peau de cuivre lieu profond sans peur elle descendit de la calèche sans dire une mot elle s’attendait à de la moquerie du mépris mais il inclina simplement la tête et dit bienvenue et dans ce geste simple céleste sentit le début d’une histoire que le monde n’était pas prêt à entendre la carriole partit avant même que la poussière ne se soit posée il n’y eu pas d’adieu aucune main qui saluait
aucun regard de compassion céleste reste à là immobile avec les pieds s’enfonçant légèrement dans la terre sèche du sentier la robe de l’imbeige brodée avec simplicité bougeait avec le vent qui apportait une odeur de bois vieux et de feuilles brûlées le ciel au-dessus était lourd chargé de nuages qui semblaient garder des larmes que le monde refusait de verser devant elle une petite maison de Pierre sombre et de toit d’argile petite solitaire avec des fenêtres étroites et une porte de bois marquée par le temps une étendoir
discret avec des draps blancs bougeait le long du mur et de l’autre côté une rangée de fleurs séchées suspendues tête en bas exhalait une parfum terreux doux et inexplicablement délicat elle ne savait pas à quoi s’attendre mais elle ne s’attendait pas à cela la maison était humble oui mais il y avait de l’ordre du soin comme si chaque Pierre avait été placée avec intention comme si cet espace disait ici il n’y a pas de luxe mais il y a de la dignité alors il apparu Auguste il sortit de la maison avec une petit panier de bois dans les bras il portait une chemise de coton usée
une pantalon attaché à la taille avec une corde simple et les pieds nus la peau sombre et ferme comme le tronc d’un arbre ancien le regard profond inconfortablement tranquille quand il la vit il s’arrêta il la regarda de haut en bas mais pas avec jugement avec une curiosité silencieuse avec prudence comme celui qui mesure le vent avant de faire le uneère pas et alors il dit la maison est à toi si tu veux entrer seulement cela sans ironie sans mépris céleste hésita le cœur accéléré la respiration prise dans la poitrine
comme une oiseau en cage mais elle marcha chaque pas était une défi chaque mouvement une rappel qu’elle n’était pas là par choix en entrant elle sentit l’odeur du bois du thé de feuilles sèches et de quelque chose de cuit peut-être du maïs peut-être des racines la maison était divisée en 2 pièces dans le salon une table de bois avec 2 chaises une banc couvert d’un tissu à rayure des étagères avec des pots d’argile une natte roulée dans une coin dans l’autre pièce une petit lit avec des couvertures sombres
et une coffre fermé peux-tu dormir là dit-il en montrant la chambre la plus petite céleste hocha simplement la tête elle ne trouvait pas encore sa voix Auguste retourna à la cuisine il alluma le feu avec des mouvements fermes silencieux il fit une infusion avec des feuilles vertes le son de l’eau bouillante était le seul bruit as-tu faim demanda-t-il céleste ouvrit la bouche puis la ferma finalement elle répondit je ne sais pas Auguste plaça une assiette avec une morceau de pain et des racines cuites sur la table
puis il s’éloigna sans s’asseoir elle s’approcha s’assit elle mangea lentement la nourriture était simple mais bien faite cela aussi la déconcertait elle s’attendait à l’abandon à l’indifférence peut-être même à l’humiliation mais elle trouvait de l’espace cette nuit-là elle se coucha dans le lit les yeux ouverts écoutant le vent frapper le mur extérieur elle entendait les pas légers d’Auguste dans l’autre salon rien de plus aucune tentative aucune parole de trop elle serra la couverture contre sa poitrine
se rappela les paroles du père une monnaie d’échange et maintenant la voilà dans une maison de Pierre à côté d’un homme qui la voyait mais ne la consommait pas qui la remarquait mais ne la jugait pas au milieu de l’aube elle se réveilla au son de la pluie les gouttes tambourinaient sur le toit d’argile céleste se leva doucement marcha jusqu’à la fenêtre dehors la lumière de la lampe allumée illuminait le visage d’Auguste qui s’asseyait sur la véranda observant l’obscurité comme celui qui Converse avec elle
elle reste à la immobile le regardant de loin et à cet instant quelque chose murmura en elle ce n’était pas de la peur ni de la colère c’était autre chose une inconfort nouveau comme si quelqu’un pour la uneère fois l’a traité comme une égale non pas une fardeau non pas une honte non pas une châtiment mais une présence elle retourna au lit ferma les yeux fort et pensa s’il ne me hait pas pourquoi cela fait-il si mal le silence d’Auguste était une miroir et en elle il y avait tant de fissures mais là dans la maison simple de l’esclave
naissait la uneère graine d’une nouvelle histoire une histoire ou peut-être seulement peut-être elle ne serait pas seulement ce qu’on disait qu’elle était le silence de l’aube était épais presque solide une voile sombre couvrant le monde les grillons chantaient au loin interrompus de temps en temps par le craquement du bois dans le poil qui maintenait encore une fil de braise la petite maison dormait mais en elle céleste était éveillée allongée sur le matelas rustique le corps immobile mais le cœur en tumult le drap collait à la peau humide la pensée tournait
l’orgueil palpitait elle avait besoin de sortir de là elle ne supportait plus le contraste entre ce qu’elle ressentait et et ce qu’elle voyait comment cet homme une esclave pouvait-il la traiter avec plus de dignité que sa propre famille comment son silence pouvait-il dire tant et en même temps être insupportable c’était comme s’il voyait ce qu’elle-même tentait de cacher cette nuit-là elle se leva en silence le sol froid reçu ses pieds nus comme de la glace elle pris le chat l’accroché derrière la porte
elle ouvrit doucement la petite porte latérale qui se trouvait au fond de la maison dehors le vent était coupant l’obscurité embrassait tout avec une force ancestrale les arbres murmuraient inquiets le sol de terre encore humide de la pluie craquait sous ses pas mais elle ne regarda pas en arrière elle marcha d’abord lentement puis plus vite les mains tremblaient le char s’échappait de l’épaule le froid se glissait par les fentes des vêtements mais elle continuait comme celle qui fuit non seulement une lieu mais soi-même le sentier debout menait à une ancien chemin de chasseur
une corridor d’arbres tordus où la lune parvenait à peine à pénétrer le son des chouettes le craquement de petits animaux tout créait une symphonie de tension mais elle ne s’arrêtait pas céleste courait elle courait d’une bonté qu’elle ne comprenait pas elle courait de son propre reflet dans le miroir de la maison elle courait du souvenir du rire des nobles et du calme dans les yeux d’Auguste ce fut alors que le monde s’obscurcit une branche lâche sous ses pieds une glissement une son sec et la chute le corps roula sur la pente mouillée la boue se colla à la robe
l’impact contre le sol lui coupa le souffle la tête heurta une Pierre une son sourd le monde tourna le ciel sembla se retourner et alors le vide quand les yeux s’ouvrirent à nouveau le monde était flou l’odeur de terre mouillée de sang séché et de bois le front palpitait les bras faisaient mal mais il y avait de la chaleur sur sa peau quelqu’un la portait Auguste il la soutenait avec fermeté le visage sérieux la respiration agitée il était couvert de sueur de bout et de soulagement ils arrivaient à la maison
il l’accoucha avec soin dans le lit il passa une linge humide sur son front l’eau était tiède le geste gentil l’âme de céleste tremblait plus que son corps pourquoi murmura-t-elle d’une voix faible comme une feuille au vent Auguste la regarda les yeux profonds fatigués mais pleins parce que tu m’as été livré répondit-il à voix basse et moi je ne rejette pas ce que la vie apporte avec respect elle tourna le visage les larmes coulant en silence il sortit il revint quelques minutes plus tard avec une nouveau linge une bol avec des racines écrasées et du miel chaud
il la nourrit en silence soigneusement comme s’il soignait quelque chose de précieux dans les jours suivants céleste restait faible vin la fièvre les frissons mais Auguste était toujours là il changeait les compresses préparait des soupes murmurait des mots qu’elle ne comprenait pas dans une langue ancienne ancestrale et chaque geste démolissait une mur de plumes les enfants du village laissaient des fleurs à la fenêtre une vieil homme apporta une nouvelle couverture une femme anonyme une pot de confiture de courge
céleste même au repos commença à voir à percevoir le monde là-dehors était dur oui mais il était aussi fait de gens qui prenaient soin une matin en se réveillant elle trouva sur la table à côté du lit une sculpture taillée dans le bois c’était une femme aux yeux fermés et aux mains sur la poitrine et en dessous d’elle écrit en calligraphie rustique corps grand âme immense céleste pleura elle pleura parce que jamais personne ne lui avait parlé ainsi elle pleura parce que ce qui la guérissait n’était pas la soupe ni le repos c’était le soin et peut-être était-ce le début de l’amour
le temps dans la maison de Pierre passait lentement comme si l’horloge s’était rendue au rythme du vent à l’odeur du bois brûlant et au chant des oiseaux qui venaient chanter le matin céleste se réveillait avec le soleil touchant sa peau la chaleur douce entrait par la fenêtre étroite réchauffant ses joues avant même d’ouvrir les yeux il y avait quelque chose de nouveau dans ce réveil il n’y avait pas de cri ni d’ordre ni de hâte seulement l’arôme du café de maïs grillé venant de la cuisine et le son du feu attisé
Auguste était déjà debout il l’était toujours il ne faisait pas de bruit ne parlait pas fort mais sa présence remplissait la maison il était comme une arbre ferme silencieux vivant il cuisinait avec attention racomodait ses propres vêtements rangeait les herbes en petits bouquets qu’il suspendait à côté des fenêtres et quand il croisait céleste dans le couloir il disait seulement as-tu bien dormi elle hochait simplement la tête elle ne savait pas encore comment répondre à tant de calme dans la uneère semaine céleste se contentait d’observer son monde avait toujours été fait de velours
de salon froid et de domestiques qui baissaient les yeux maintenant elle voyait la beauté dans le sol de terre battu dans le sifflement de la bouilloire dans le geste délicat avec lequel Auguste se lavait les mains avant de toucher les haricots la simplicité n’était pas laide elle était pure vraie au fil des jours céleste commença à se lever plus tôt elle plia ses propres draps balaya la terrasse tenta d’apprendre à attacher les bouquets d’herbe sans beaucoup de succès au début Auguste l’observait de loin il ne corrigait jamais
souriez seulement de côté tu as une bonne touche dans les mains dit-il une jour elle s’arrêta surprise personne n’avait jamais complimenté ses mains on disait toujours qu’elles étaient épaisse trop grande mais là dans cette phrase simple il y avait de la reconnaissance une après-midi céleste s’assit sur le banc de la terrasse et passa des heures à observer comment le ciel changeait de couleur c’était une spectacle silencieux le bleu se transformait en doré puis en lilas et ensuite en une manteau sombre parsemé d’étoiles les enfants du village jouaient avec des cerceaux de bois au loin
l’une d’elles une fillette aux tresses courtes s’approcha tu es la femme de l’homme fort demanda-t-elle innocentement céleste rit je ne suis la femme de personne répondit-elle mais il te regarde comme si tu l’étais céleste garda le silence cela résonna en elle comme une cloche ancienne le lendemain quelque chose changea Auguste était dans le potager en train de planter des racines quand céleste s’approcha avec une panier à l’intérieur des vêtements racomodés elle avait passé l’après-midi à coudre seule pour la uneère fois depuis des années j’ai fait ceci dit-elle en montrant Auguste pris la chemise cousue
il observa les coutures tordues mais solides tu l’as fait avec le cœur dit-il elle baissa les yeux émus ce soir-là Auguste fit griller des ignames dans les braises céleste préparait du thé au citron avec de l’écorce de cannelle ils s’assirent l’un à côté de l’autre ils ne se touchèrent pas mais respiraient au même rythme le silence n’était plus inconfortable c’était de la compagnie plus tard céleste trouva sur son oreiller une petite fleur séchée attachée avec une fil rouge et à côté une papier plié avec une calligraphie rustique
parfois la beauté n’a pas besoin d’applaudissement seulement d’espace pour grandir céleste presse à se biller contre sa poitrine elle sentit les larmes chaudes s’échapper pour la uneère fois elle ne pleurait pas de douleur elle pleurait d’être vue non pas comme la fille grosse d’un duc non pas comme monnaie d’échange mais comme femme femme entière depuis ce jour céleste commença à semer au côté d’Auguste à ramasser des racines à laver le linge à la rivière à rire avec les enfants elle a appris à faire du savon avec des
cendres à lire le ciel pour prédire la pluie à reconnaître l’arôme des herbes et peu à peu elle a appris à se reconnaître elle-même non pas comme une honte mais comme une femme qui avait sa place dans le monde même si avant le monde lui disait que non la maison de Pierre si petite à l’extérieur devint une foyer en elle et la simplicité devint sa plus grande richesse c’était la fin de l’après-midi quand le ciel se tinta d’un doré profond comme si le soleil avant de prendre congé voulait raconter une secret céleste ramassait le linge de l’étendoir
pliant chaque vêtement avec soin le parfum du savon aux herbes se mêlait à l’odeur de la terre humide et de la brise tiède qui venait des champs Auguste était au loin et Dante une vieil homme a réparé une clôture tombée elle était seule mais ne ressentait pas la solitude la maison pour la uneère fois semblait chanter avec sa présence en rangeant les tissus dans le petit coffre de bois appuyé contre le mur de la chambre elle remarquait quelque chose de différent une fente la partie arrière du coffre n’était pas alignée avec le mur curieuse elle le poussa avec effort
le meuble craqua révélant derrière lui une petite boîte de cuir sombre poussiéreuse attachée avec une cordon rouge céleste hésita le cœur battait accéléré comme s’il savait que cet objet n’était pas seulement une oubli c’était une fragment de quelque chose de plus grand quelque chose qu’elle ne comprenait pas encore elle s’assit sur la natte tressée plaça la boîte sur ses genoux et défia le cordon avec des mains tremblantes à l’intérieur se trouvait une portrait une aquarelle ancienne au ton pastel le visage d’une jeune femme
souriante aux cheveux sombres et aux yeux en amande la pause était sereine les lèvres délicates elle portait une collier avec une Pierre rouge identique à celui que céleste avait vu des années auparavant au cou d’une parente elle retourna le portrait au verso une calligraphie douce presque effacée pour mon amour tienne Isabelle le monde s’arrêta Isabelle de montclair cousine de céleste fille de la sœur de sa mère une femme qui avait mystérieusement disparu des années auparavant après une scandale étouffé dans les couloirs de la cour céleste appuya le portrait contre sa poitrine
les pièces commençaient à s’assembler douloureusement la façon dont Auguste la regardait au début avec surprise avec souvenir le soin silencieux le respect presque sacré il ne la voyait pas seulement comme une inconnue elle portait les traits de quelqu’un qu’il avait aimé aimé vraiment cette nuit-là céleste l’attendit elle s’assit face au feu le portrait à ses côtés quand Auguste revint fatigué avec la chemise tachée de poussière elle ne dit rien immédiatement tandis seulement l’image il s’arrêta le corps se tendit les yeux tardèrent à cligner
la main hésita avant de prendre le papier d’où sortu cela demanda-t-il d’une voix rauque derrière le coffre il n’était pas caché de moi il était caché du monde Auguste s’assit le feu entre eux dansait jetant des ombres sur leur visage elle m’a aimé et moi je l’ai aimé dit-il finalement elle m’a choisi quand personne n’osait j’étais libre à cette époque je travaillais comme messager du roi mais son père ton oncle l’a découvert céleste écoutait en silence chaque mot était une couteau et une caresse à la fois
il a ordonné qu’on m’arrête on m’a vendu comme esclave avant que le soleil ne se lève ils ont dit qu’elle avait été envoyée à l’étranger qu’elle était morte de fièvre mais je n’ai jamais su la vérité les yeux d’Auguste brillaient maintenant mais ce n’était pas de colère c’était de douleur et maintenant toi fille du même sang avec les mêmes yeux la même force quand tu es arrivée j’ai pensé que c’était une sorte de châtiment ou une ironie du destin mais après j’ai compris que c’était une nouveau commencement celeste pouvait à peine respirer pourquoi ne me l’as-tu jamais dit

parce que je ne voulais pas que tu penses que je te voyais comme une ombre du passé tu es toi mais il est impossible de ne pas aimer aussi ce qui me rappelle ce qui m’a été arraché les mots étaient fermes il n’y avait ni manipulation ni supplication seulement la vérité céleste se leva lentement s’approcha de lui il le regarda profondément dans les yeux alors tu prends soin de moi avec la mémoire de celle que j’ai déjà aimée il hocha la tête et avec le désir d’aimer à nouveau si tu le permets elle ne répondit pas s’assit seulement à ses côtés appuya la tête sur son épaule et là entre mémoire blessure
et une chaleur qui commençait à grandir de l’intérieur elle compris toutes les femmes ne sont pas aimées d’abord pour leur beauté certaines sont aimées pour leur histoire et céleste pour la uneère fois sentit que son histoire ne faisait que commencer cette nuit-là le ciel semblait sans étoiles comme si même le firmament s’était tu pour écouter ce que le cœur de céleste n’arrivait pas encore à dire elle marchait de long en large dans la petite salle de la maison avec les pieds nus touchant le sol froid et rugueux
le portrait d’Isabelle restait sur la table éclairé seulement par la lumière tremblante du chandelier la flamme vacillait comme si elle ressentait le même doute qui brûlait en elle céleste ne pouvait ni dormir ni comprendre Auguste l’aimait de cela elle le savait déjà mais ce qui lui faisait mal était de savoir qu’il avait déjà aimé avant et que cet amour avait son même sang il était impossible de ne pas se sentir substitut répétition écho elle se sentait divisée une partie d’elle voulait courir disparaître crier l’autre voulait rester sentir toucher
c’est alors qu’il apparut sur le seuil de la porte encore avec la chemise ouverte du travail au champ la peau en sueur les yeux attentifs puis j’entrais demanda-t-il elle ne répondit pas mais ne dit pas non non plus Auguste entra lentement s’assit sur le banc de bois de l’autre côté de la salle il n’essayait pas de s’approcher n’éleva pas la voix respira seulement profondément le silence entre eux était danse mais pas vide c’était le type de silence qui crie tout ce que la bouche ne peut dire céleste par là finalement tu me vois
ou tu vois ce que tu as perdu Auguste baissa les yeux puis leva le visage avec fermeté j’ai vu ce que j’avais perdu quand tu es arrivé mais après j’ai commencé à voir ce que je pouvais gagner si j’avais le courage de sentir à nouveau elle fronça les sourcils et l’as-tu eu il répondit sans hésiter pas encore parce que je ne peux pas sentir ce que tu ne me permets pas d’offrir les mots furent dit avec calme sans reproche mais avec la vérité plantée en eux céleste s’approcha une peu s’assit par terre près du feu ils restèrent là tous les 2 en silence
la flamme crépitait jetant des ombres dansantes sur les murs de la maison alors elle demanda à voix basse tu n’as jamais essayé de me toucher ni quand j’avais la fièvre ni quand j’ai dormi près de toi sur la terrasse pourquoi Auguste inclina le corps vers l’avant ses mains fermes s’entrelacent sur les genoux parce que l’amour d’âme céleste n’est pas la fin c’est le temps c’est l’espace c’est l’écoute elle le regarda comme si elle entendait une langue oubliée mais je suis tienne j’ai été livré à toi comme possession Auguste ferma
les yeux comme celui qui sent une poids dans la poitrine tu n’es pas possession tu es personne et moi je ne touche pas ce qui ne se donne pas céleste sentit la gorge se serrer parce qu’à cet instant elle compris Auguste était libre par l’intérieur même esclave même marqué il aimait par choix avec limite avec dignité elle qui avait toujours été vu comme objet comme châtiment comme excès maintenant était vu comme femme entière complète respectée ses yeux se remplirent et si je me donne murmura-t-elle Auguste s’approcha mais s’arrêta à quelques centimètres
seulement si c’est par choix pas par pitié pas par gratitude ni par le passé mais par le maintenant elle tendit la main tremblante et toucha son visage la peau chaude la barbe rude l’odeur de terre de bois et d’un homme qui vit avec honneur j’ai peur dit-elle d’une voix brisée il sourit légèrement moi aussi et c’est alors qu’ils joignirent leur front sans baiser sans hâte seulement peau avec peau respiration avec respiration et à cet instant tout ce qui était doute devint graine il n’était pas encore amant ni promesse mais ils étaient possibilité et pour céleste
qui avait passé sa vie à être nier même par elle-même c’était la plus grande forme d’Amour qu’elle eu jamais connu le lendemain la grille de fer du château de montclair s’ouvrit avec une son long et grave comme si la structure ancestrale sentait le poids de celle qui était sur le point d’entrer céleste traversa les jardins d’un pas ferme elle portait une tunique faite de ses propres mains elle était simple oui mais pleine de symbolisme dans les broderies des feuilles de mandacarou et des branches de rue
ses cheveux tressés avec une ruban rouge bougeaient avec le vent comme s’ils disaient à tous elle est revenue mais elle n’est plus la même Auguste venait derrière posture droite silencieux mais ses yeux disaient tout vigilance mémoire et amour contenu la nouvelle que céleste était revenue parcouru les couloirs comme une incendie les servantes Sagittaires les conseillers murmuraires les sœurs Marie et Léonore les pieds depuis l’escalier avec les lèvres entrouvertes dans le salon principal comme toujours le duc Henri attendait assis sur sa chaise haute il était vêtu de gris sombre
le visage était une masque de contrôle à ses côtés une homme au trait similaire le comte Robert de montclair son frère aîné le père d’Isabelle l’alliance était de retour la table du mensonge dressée une fois de plus céleste n’hésita pas je suis venu chercher ce qui fut enterré par peur dit-elle sa voix résonnant comme une cloche le duc arcala les sourcils enterré que prétends-tu avec cette représentation elle sortit de son sac de cuir le portrait d’Isabelle elle le leva pour que tous le voient la lampe au-dessus de la table principale fit briller le papier déjà jaunie par le temps
voici Isabelle la fille de votre frère ma cousine la femme qui a aimé cet homme et qui fut réduite au silence avec cruauté le compte Robert se leva rouge de confusion c’est une absurde une vieille histoire sans valeur mais céleste ne s’intimida pas a de la valeur l’amour que vous avez arraché a de la valeur l’enfant qu’elle portait dans son ventre a de la valeur l’homme que vous avez emprisonné comme châtiment pour ne pas avoir baissé la tête et a de la valeur la vérité tous gardèrent de silence elle se tourna vers son père
et toi père tu savais tout tu as aidé à le vendre tu as été complice pendant qu’il traînait Isabelle au loin tu signais des documents scellais des mensonges et des années plus tard tu m’as livré à lui comme châtiment tu as répété le même crime la même lâcheté le duc se leva lentement j’ai fait ce qui était nécessaire il n’était pas digne d’une femme de montclair tout comme toi tu n’as jamais été digne de mon nom la phrase coupa le salon comme une lame mais céleste ne vacilla pas la dignité n’est pas dans le nom père
elle est dans les actions et dans ce château où tant de femmes furent modelées par force j’ai été la seule qui a choisi de briser Marie sa sœur détourna le regard la gouvernante serra les lèvres même les conseillers semblaient se recroqueviller face à cette vérité mise à nu céleste marcha vers le centre du salon ses pas raisonnaient sur le marbre froid j’ai été livré comme objet mais j’ai trouvé dans une maison d’argile et de silence le respect j’ai été méprisé pour mon corps et aimé complètement par une homme que vous avez tenté d’effacer et
avez échoué Auguste resta en silence mais ses yeux étaient remplis de larmes pour la uneère fois il était défendu reconnu le contre-robert Elva la voit à nouveau et que veux-tu maintenant jeune fille pardon elle le regarda fixement je ne veux pas justice je veux que vous sachiez ce que vous avez fait je veux que ce château ne se sente plus jamais propre tant qu’il finira que l’histoire d’Isabelle et d’Auguste ne fut qu’une ombre le duc Henri serra les dents tu n’as pas le droit d’élever cette voix ici céleste respire profondément leva le menton et alors dit
je n’en ai pas alors écoute avec clarté père elle fit une pause et dit d’une voix ferme et chargée d’une paix douloureuse je ne suis pas une monture et grâce à Dieu je n’ai plus besoin de l’être la phrase tomba comme une tempête elle tendit la main vers Auguste il l’a pris avec force et tendresse et ensemble ils sortirent du salon dehors le ciel était dégagé la lune surgissait lentement comme témoin d’une femme qui était revenue au lieu où elle avait été blessée non pour supplier mais pour démontrer qu’elle avait survécu
céleste n’avait plus besoin d’être acceptée elle avait déjà choisi qui elle était et cette femme était libre le matin naqui avec une silence différent ce n’était pas le silence du vide mais celui de l’attente une silence lourd sur le point d’être rempli par quelque chose de sacré céleste se réveilla le cœur accéléré la brise qui entrait par la fenêtre apportait le parfum des fleurs des champs et le son lointain des cloches de la petite chapelle du village voisin c’était le jour le jour de retrouver la fille d’Isabelle
la révélation était venue d’une vieille gouvernante qui qu’il avait abordé en tremblant 2 jours après la confrontation au château les yeux remplis de culpabilité elle avait avoué l’enfant n’est pas morte elle a été livrée à une couvent une refuge secret pour les filles battardes de la cour il se trouve derrière les montagnes près de l’ancien moulin céleste avait serré la main de la femme sans colère il n’y avait que de l’urgence et une promesse maintenant montée sur une petit cheval au côté d’Auguste
elle suivait des sentiers étroits traversant ruisseaux et forêts endormies le chemin était sinueux mais son but était clair le couvent était modeste mur bas de Pierre une petit potager et une chapelle simple de bois lavé par le temps des fillettes couraient dans la cour de terre battue vêtues de robes ternes sans couleur mais avec des yeux plein de vie une femme au voile blanc mère Joséphine les reçus avec une regard direct la petite Sylvie a toujours su qu’il y avait quelque chose de différent en elle elle savait qu’elle n’était pas née ici
qu’elle n’appartenait pas au silence dit-elle en les guidant par une couloir qui sentait le pain fraîchement cuit et les fleurs séchées céleste s’arrêta devant une porte de bois le cœur battait si fort qu’il semblait raisonner dans les murs la porte s’ouvrit lentement là assise sur une natte une fillette aux cheveux châtains longs et détachés lisait unelivre ancien les yeux étaient ceux d’Isabelle mais le nez le menton tout dans son visage criait quelque chose que céleste reconnaissait déjà dans le miroir
c’était le sang c’était la racine Sylvie appela-t-elle d’une voix tremblante la fillette leva les yeux oui céleste s’agenouilla les yeux remplis de larmes tu ne me connais pas encore mais moi je te connais depuis avant ta naissance Auguste entra peu après son regard se transforma en voyant la fillette une mélange d’étonnement de tendresse et de révérence comme celui qui retrouve une morceau perdu de l’âme la mère observait en silence tu es ma maman demanda Sylvie doucement céleste sourit les mains serrées contre la poitrine
non ma fleur je suis ta cousine mais peut-être puis-je aussi être ta mère si tu le veux Sylvie regarda Auguste et lui céleste se tourna vers lui Auguste fit une pas en avant s’agenouilla les yeux brillants pris une des petites mains de la fillette je suis l’homme qui a aimé ta mère de toute son âme et qui fut empêché de te connaître Sylvie regarda les 2 après quelques secondes de silence elle esquissa une sourire timide presque comme une fleur naissante alors je peux avoir une famille maintenant céleste pleurait sans essayer de le cacher tu n’as jamais cessé d’en avoir une
au retour Sylvie montait une petit cheval guidé par céleste Auguste suivait à côté en marchant le soleil les enveloppait de lumière dorée et le chemin semblait moins rude de retour à la maison de Pierre Sylvie observait tout avec des yeux curieux elle touchait le banc les fleurs séchées les livres d’Auguste les tissus de céleste ici c’est la maison demanda-t-elle oui mais maintenant plus que jamais répondit céleste en caressant ses cheveux cette nuit-là tous les 3 dînerent ensemble racine cuite pain de maïs était sucré Sylvie riait de choses simples
elle racontait des histoires qu’elle avait lu dans les livres du couvent Auguste souriait en silence les yeux fixés sur elle comme celui qui tente de graver chaque geste avant de dormir céleste raconta à la fillette l’histoire de sa mère Isabelle sans rancœur seulement avec amour Sylvie s’endormit la tête sur les genoux de céleste et Auguste assis à côté passa la main dans les cheveux des 2 avec la délicatesse d’un homme qui savait que maintenant tout avait une sens cette nuit-là céleste regarda le ciel par la fenêtre et pensa l’amour n’est pas seulement retrouvaille
c’est reconstruction et pour la uneère fois elle se sentait complète la maison de Pierre autrefois silencieuse et solitaire respirait maintenant la vie la porte de bois avait été peinte en bleu clair dans la cour des fleurs poussaient autour de pot fait avec des courges coupées l’arôme du savon aux herbes fait dans de grandes marmites de fer se répandait dans l’air des enfants couraient en riant entre les plans de maïs des femmes chantaient des chansons anciennes en cousant au soleil l’ancienne maison d’Auguste était maintenant appelée par tout le refuge de l’argile
et celle qui la maintenait vivante était céleste elle marchait avec une robe de lin brute les cheveux relevés avec une foulard brodé par Sylvie et les pieds nus marquant la terre comme des racines qui s’affirment ses yeux ne cherchaient plus l’approbation maintenant il cherchait le sens après les retrouvailles avec Sylvie céleste décida de transformer la maison en quelque chose de plus qu’un foyer elle décida d’en faire une accueil une nouveau commencement des jeunes femmes qui avaient été chassées de la cour pour être tombées enceintes
sans permission des fillettes orphelines des guerres de frontières des filles oubliées des veuves sans destin à elle céleste offrait refuge enseignement respect chacune avait sa fonction les unes ramassaient des herbes d’autres apprenaient à coudre filer lire et écrire le potager grandissait chaque semaine le four d’argile construit par Auguste avec l’aide des plus âgés exhaler l’arôme du pain fraîchement cuit chaque matin céleste enseignait avec douceur et fermeté avec la voix tranquille de celle qui avait appris que l’amour a besoin de racines profondes pour fleurir elle cousait plus que des tissus
elle cousait des histoires brisées une après-midi une jeune femme appelée Léa mince avec des yeux qui portaient plus de douleur que d’années s’approcha timidement dame céleste ici aussi je peux être quelqu’un céleste prit ses mains avec tendresse ses mains étaient fermes larges et maintenant portaient l’autorité sans violence tu es déjà quelqu’un tu as seulement besoin de ton souvenir Léa pleura parce que jamais personne ne lui avait dit cela Auguste observait tout de près non pas comme leader ni comme sauveur
mais comme fondation il faisait ce que personne ne voyait il réparait les toits plantait des arbres fabriquait des jouets de bois pour Sylvie et les petits et chaque soir il s’asseyait avec céleste sur la terrasse en silence une silence qui maintenant signifiait plénitude Sylvie grandissait comme la terre qui l’entourait fertile colorée forte elle étudiait avec les livres que céleste avait apporté du couvent elle chantait en lavant les linges elle apprenait des mots en 3 langues différentes elle appelait Auguste grand-père du cœur
et appelait céleste maman les voisins qui avant tordaient le visage maintenant s’arrêtaient sur le chemin pour saluer certains demandaient des conseils d’autres donnaient des graines de l’argile du pain et tous disaient vous avez fait ici ce que les nobles n’ont jamais fait pour nous céleste souriait sans vanité parce que maintenant elle savait que sa noblesse n’était pas dans le sang mais dans ce qui jaillissait de ses mains au centre de la maison elle fit ériger une fresque de bois là pendait des portraits dessinés à la main de chaque femme
qui était passée par le refuge au-dessus d’eux taillés par Auguste était écrit où il n’y avait pas de place nous avons créé une sol le soir sous la lumière douce des lampes céleste s’asseyait avec Sylvie pour lui raconter des histoires non pas des contes de fées mais des histoires vraies de douleur de dépassement de courage et la fillette écoutait les yeux brillants en demandant maman pourquoi les méchantes personnes ont-elles si peur des bonnes céleste caressait ses cheveux et répondait parce que les bonnes montrent tout ce qu’elles se sont refusées à elles-mêmes cette nuit-là en fermant les yeux dans le hamac
tissé par des mains féminines céleste sentit quelque chose de nouveau ce n’était pas de l’orgueil c’était l’appartenance elle n’avait pas seulement été sauvée maintenant elle sauvait et dans le cœur de chaque femme qui dormait là il y avait une certitude silencieuse qu’un jour quelqu’un les avait vus qu’un jour quelqu’un avait cru en elle et ce quelqu’un avait une nom céleste la femme qui fut livrée comme châtiment et qui maintenant était le fondement d’un nouveau commencement le temps avait passé non pas avec hâte mais avec sagesse
les cheveux de céleste avaient maintenant des fils argentés qui brillaient sous la lumière du soleil comme de la poussière d’étoile ses mains marquées par les lignes du travail étaient encore fermes mais maintenant savaient quand se reposer la peau portait des marques douces de la vie et les yeux ah les yeux restaient intenses comme toujours seulement maintenant sans poids c’était le coucher du soleil au refuge de l’argile le ciel se teignait de rose et d’or avec des nuages épars comme des voiles dansant au vent les arbres hauts
balançaient leurs cimes comme s’ils bénissaient la terre fertile où tant d’histoires avaient été semées le son de rire féminin remplissait l’air mélangé aux murmures des feuilles sèches et aux chants des grillons céleste était assise dans sa chaise de bois tressée de paille à ses côtés Sylvie maintenant une jeune femme lisait à voix haute pour une groupe de fillettes assises sur des nattes dans le sol battu le livre était ancien à couverture épaisse et pages usées mais les mots en lui restaient vivants
elle fut livrée comme châtiment donné comme condamnation mais aimée comme reine lisait Sylvie d’une voix ferme et douce et dans l’argile où tous voyaient de la saleté elle fit naître des fleurs les fillettes avec des yeux attentifs soupiraient certaines appuyaient la tête sur les épaules de leurs amis d’autres fermaient les yeux comme si elles voulaient garder cette histoire dans leur poitrine Sylvie ferma le livre avec soin sourit à l’audience et savez-vous comment elle s’appelait les fillettes répondirent à l’unisson dame céleste céleste rit doucement
le son de son rire était une tissu ancien cousu avec des fils de joie nouvelle elle baissa les yeux une instant avec humilité comme celle qui se surprend encore de son propre chemin Auguste apparu à la porte de la maison plus âgé mais encore imposant les épaules larges les yeux sombres et vifs comme dans la jeunesse il a porté dans ses mains une bol avec des fruits fraîchement cueillis Sylvie courut vers lui l’embrassa par la taille et ensemble ils entraient dans la cuisine pour préparer le dîner céleste resta seule une moment observant le coucher du soleil
là sur cette terrasse elle se rappela tout le salon où elle fut humiliée la carriole qui la laissa à la maison de Pierre le silence d’Auguste la chute la guérison la vérité la fillette perdue la femme qui choisit de devenir ce qu’elle était et alors elle sourit ce n’était pas une sourire triomphant c’était une sourire de paix de conquête tranquille céleste n’avait pas vaincu le monde elle s’était vaincue elle-même et cela était plus que suffisant cette même nuit sous une ciel parsemé d’étoiles et de silence Sylvie s’approche
d’elle avec une chandelle dans la main et dit on m’a demandé de choisir une nom pour le nouveau jardin puis-je l’appeler jardin céleste elle répondit les yeux remplis de larmes seulement si tu promets que tu vas planter de l’amour tous les jours Sylvie acquiesça puis dans une geste qui faisait déjà partie de l’âme des 2 elle prit les mains de la femme qu’il avait élevée et murmura tu m’as choisi et c’est pour cela que je suis libre céleste l’embrassa fort profondément comme celle qui sait que les graines les plus fortes
sont celles qui grandissent dans l’argile après la pluie avant de dormir céleste marcha jusqu’à la fresque des souvenirs elle toucha les portraits une par une et au centre plaça une nouveau cadre en lui se trouvait l’image d’Isabelle maintenant toi aussi tu es à la maison dit-elle à voix basse elle retourna à la terrasse regarda le ciel la lune brillait entière et là seule avec le vent et l’histoire elle dit la phrase qui fermait son propre livre j’ai été donné comme châtiment mais j’ai choisi de rester
et en cela j’ai vaincu si cette histoire a touché votre cœur likez commentez d’où dans le monde vous m’écoutez et abonnez-vous à la chaîne parce qu’il y a beaucoup de femmes comme céleste qui furent livrées mais méritent d’être choisies
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