Véronika Loubry : à 58 ans, l’ex animatrice rattrapée par le cancer

Veronika Loubry est en deuil. Ce 11 décembre 2025, elle vient d’annoncer la mort de son compagnon depuis 10 ans, Gérard Kadoche.

Veronika Loubry traverse l’une des épreuves les plus douloureuses de sa vie. Ce jeudi 11 décembre 2025, l’animatrice et entrepreneuse a annoncé sur Instagram la disparition de son compagnon Gérard.

Il a passé deux ans et neuf mois dans un combat acharné contre la maladie. Un message bouleversant, long et déchirant, dans lequel elle rend hommage à celui qu’elle appelait son “guerrier“.

“L’amour de ma vie s’en est allé, après deux ans et 9 mois d’un combat que personne ne devrait affronter. Il est parti cette nuit laissant derrière lui un silence immense“, écrit-elle en préambule.

Elle aimait Gérard depuis 10 ans

Gérard Kadoche, dont elle partageait la vie depuis près de dix ans, a affronté la maladie avec une force qui a marqué profondément sa compagne. “Pendant son combat, mon guerrier a tout donné : sa force, sa dignité, son humour même quand la douleur gagnait du terrain” dit-elle.

Au fil du texte, Veronika Loubry raconte la détermination d’un homme qui, malgré 56 chimiothérapies, continuait de sourire, de rassurer, de conseiller. “Moi je le croyais invincible… il a décidé de baisser les armes et ma vie ne sera plus jamais la même“. Dévastée, elle décrit une douleur physique, “insupportable“, qui la fait trembler depuis plusieurs jours. “C’était mon âme sœur, mon grand amour, mon double… J’ai mal, si mal“.

Elle évoque également leur cocon, leur fusion, cette relation si forte qu’ils se “suffisaient à eux-mêmes“. “Rien ne pourra effacer ce que nous avons construit, partagé, rêvé. Être tous les deux était notre raison de vivre“. Aujourd’hui, Veronika Loubry dit devoir “apprendre à respirer sans lui“, une perspective qu’elle juge “très compliquée”.

La peine touche aussi leurs familles recomposées. “Nos quatre enfants sont dans la souffrance“, écrit-elle, révélant l’onde de choc provoquée par cette perte.

Les soutiens à Veronika Loubry

Son message a immédiatement suscité une vague de soutien. Flavie Flament, Carla Bruni, Sylvie Tellier, Sophie Davant ou encore Karine Le Marchand ont commenté pour lui adresser leurs condoléances. “Ton mari était un Mensch comme je n’en ai jamais vu. On l’aimait tant notre Gégé“, écrit l’animatrice de M6. “Mes pensées les plus sincères“, ajoute Carla Bruni. “Je t’aime ma Vero“, écrit de son côté Sandra Sisley, bouleversée.

Dans cette épreuve immense, Veronika Loubry s’accroche à l’amour qu’ils ont partagé. “Son absence me transperce déjà mais son amour ne me quittera jamais… Je t’aimerai éternellement mon guerrier. Bon voyage mon amoureux“. Un adieu d’une rare intensité, à l’image de leur histoire.

Cette disparition brutale marque un tournant irréversible dans la vie de Véronika Loubry, qui avait peu à peu construit avec Gérard Kadoche un équilibre fondé sur la tendresse, la loyauté et un soutien mutuel sans faille. Discrète sur sa vie privée depuis plusieurs années, l’ex-animatrice avait pourtant laissé transparaître, à travers de rares confidences, la profondeur de cet amour mûr, loin des projecteurs et des mondanités.

Face à la maladie, Véronika Loubry n’a jamais quitté son compagnon. Elle a été de tous les combats, de toutes les nuits d’angoisse, de toutes les rechutes comme de chaque minuscule victoire. Dans son hommage, elle évoque non seulement la souffrance physique de Gérard, mais aussi la violence émotionnelle d’un combat qui s’étire dans le temps, use les corps et éprouve les âmes. Une épreuve silencieuse, vécue loin des caméras, où l’amour devient parfois la seule force capable de maintenir debout.

Ce témoignage poignant résonne auprès de nombreux anonymes confrontés à la maladie d’un proche. Les mots de Véronika Loubry dépassent le cadre de la célébrité : ils parlent de l’attente, de l’espoir, du déni parfois, et de cette illusion d’invincibilité que l’on projette sur ceux que l’on aime. « Je le croyais invincible », écrit-elle, comme un aveu universel face à l’injustice de la perte.

À 58 ans, Véronika Loubry se retrouve aujourd’hui face à un vide immense. Elle qui a connu le tumulte de la télévision, la pression médiatique et les renaissances professionnelles, doit désormais apprendre à vivre sans celui qui était devenu son refuge. Une reconstruction qui s’annonce longue, douloureuse, mais qu’elle semble vouloir aborder avec la même sincérité que celle qui transparaît dans son message.

Son combat personnel rejoint aussi un sujet plus large : celui du cancer, encore trop souvent entouré de silence et de tabous. Les 56 chimiothérapies subies par Gérard Kadoche rappellent la dureté des traitements, l’acharnement nécessaire pour survivre, mais aussi les limites auxquelles le corps humain peut être confronté. Sans jamais entrer dans le pathos, Véronika Loubry met des mots justes sur cette réalité brutale.

Dans les commentaires, les messages affluent, témoignant de l’affection et du respect que le couple inspirait. Beaucoup saluent la dignité de Gérard, son humour malgré la douleur, et la force de Véronika. Ce soutien massif semble être aujourd’hui un fragile point d’ancrage pour celle qui avoue trembler de chagrin, mais qui sait aussi que l’amour reçu ne disparaît jamais totalement.

Si le temps finira peut-être par apaiser la douleur, l’absence, elle, restera. Mais à travers ses mots, Véronika Loubry transforme son deuil en hommage, son chagrin en mémoire vivante. Une manière de dire que, même face à la mort, l’amour continue d’exister, intact, indélébile, éternel.