Vianney – Enfin la cabane prend forme ! (plancher & 1ers rondins)

Vianney đang bận rộn xây dựng cabin của mình: anh phải giải quyết một câu hỏi bất ngờ từ con trai mình

Le tumulte des tournées, l’écho des foules, les lumières de la rampe… Vianney, figure incontournable de la chanson française, est une personnalité que l’on pensait connaître. Pourtant, loin des projecteurs, l’artiste mène une tout autre vie, une existence d’ermite bâtisseur, l’âme à vif face à la terre, au bois brut et aux éléments. Ce n’est plus un musicien, mais un artisan, un homme en quête de sens à travers un projet aussi fou qu’inspirant : la construction de sa propre cabane en rondins. Ce troisième chapitre de son odyssée d’auto-construction, dévoilé sur sa chaîne, n’est pas un simple tutoriel de bricolage ; c’est un manifeste sur la résilience, la patience et le sentiment d’être capable de tout. C’est l’histoire d’un homme qui, armé d’un rabot et d’une détermination inébranlable, trouve une satisfaction plus profonde dans l’effort physique que dans le succès médiatique.

La Quête de l’Essentiel : Quand le Rabot Remplace la Guitare

L’image est forte : un artiste habituellement entouré de techniciens et de musiciens se retrouve seul, sous la pluie battante, face à un trou béant qui deviendra son foyer. Après avoir jeté les bases solides de sa future retraite, comme il l’a partagé dans les chapitres précédents, Vianney s’attaque ici à une étape cruciale et symbolique : le plancher et les premiers murs. Il ne s’en cache pas : il n’est pas “le plus expérimenté”. Cette humble admission est peut-être la clé de l’attrait de son récit. Il se positionne non pas en célébrité, mais en apprenti, se nourrissant des conseils de sa communauté et des forums en ligne.

Ce qui frappe le plus dans son témoignage, c’est la dimension philosophique que prend ce travail physique. Le matin, froid et humide, ne l’accueille pas avec la morosité, mais lui offre un « grand calme, la plus belle lumière ». Ce contraste entre la difficulté du labeur et la sérénité du paysage est un puissant moteur. Chaque difficulté surmontée, chaque clou planté, le conduit à « satisfaction en satisfaction ». La cabane n’est plus seulement une structure de bois, elle est le miroir de son évolution personnelle, un lieu où il se forge, au sens propre comme au figuré.

Le Chant du Plancher : Une Danse de Clous et de Vis

La première phase, la construction du plancher, a beau être la plus « facile », elle exige une rigueur et une endurance que peu d’âmes citadines possèdent. Le détail est éloquent : il aura fallu quelque 500 clous et autant de vis pour fixer les solives. Vianney, avec la précision d’un horloger, veille au niveau, assurant la solidité de la base qui portera bientôt des tonnes de bois brut.

L’art du plancher isolé devient un défi technique de haut vol. Le chanteur s’est attelé à la réalisation d’un caisson de plancher isolé, un véritable sas thermique. Le travail se fait à l’envers, une position qui s’avère si « délicate » qu’elle nécessite un coup de main – l’embauche d’un assistant, un moment de légèreté dans la gravité du travail. Cette étape, qu’il ne souhaiterait « pas refaire », illustre l’engagement total que demande l’auto-construction.

L’isolation est pensée dans les moindres détails, fruit d’une recherche assidue sur forums et livres techniques. Le caisson se remplit d’une première couche d’isolant, puis des fameux blocs de laine-bois. Il prend le soin d’ajouter des éléments pour « éviter les grincements » et surtout la condensation, des détails qui trahissent une volonté de perfection à long terme. Car ce plancher provisoire, recouvert de grandes plaques, n’est qu’une étape. Le revêtement final est prévu, avec une projection lucide, « d’ici 2 ou 3 ans j’imagine », preuve que son engagement se compte en années, pas en jours.

La Tragédie et la Ténacité : Les Premiers Murs de 125 kg

Vianney - Cuối cùng thì cabin cũng đã thành hình! (sàn nhà và những khúc gỗ đầu tiên: Chương 3)

L’ambiance se durcit au moment d’attaquer les murs. L’univers des planches régulières est révolu. Place aux “rondins bruts de 250 kg”. Le musicien doit désormais composer avec un bois sauvage, chaque pièce étant unique et d’une masse colossale. La moitié d’un rondin pèse à elle seule environ 125 kg. C’est un test de force, de technique et de patience. La nécessité de bâcher et débâcher quotidiennement pour protéger le chantier du climat rappelle la vulnérabilité du projet face aux forces de la nature.

Dans cet environnement exigeant, l’erreur est humaine, et même une caméra, pourtant témoin privilégié de l’aventure, n’est pas à l’abri. « Une erreur de ma part a ôté la vie de cet objectif caméra ». Ce moment de tension et de perte, partagé sans filtre, rend le récit d’autant plus authentique. La construction n’est pas un montage parfait, elle est faite d’échecs et d’ajustements permanents.

Mais la ténacité de Vianney dépasse l’entendement. Face à un besoin d’éléments de construction, il ambitionne même de fabriquer « ses propres clous ». C’est dans cette soif d’autonomie totale, de maîtrise de chaque détail, que réside l’essence de son projet. Il rend également hommage à Nicolas, un guide précieux qui l’a « généreusement accueilli et guidé », rappelant que même dans les projets les plus personnels, l’humain et le partage de savoir sont essentiels.

L’Art de l’Encastrement : La Singularité de la Construction en Rondins

Le véritable défi, la signature de ce type de construction, réside dans l’assemblage des rondins. À mesure que les murs montent, la question de la manutention des pièces de 125 kg devient obsédante : « il faudra monter les rondins toujours plus haut, et c’est déjà si difficile ». La cabane doit s’élever à trois mètres, un horizon qui met ses lombaires à rude épreuve, mais qui n’entame pas sa volonté.

La technique de jonction est le point culminant de ce chapitre : la « singularité de [sa] construction en rondins ». Il s’agit de sculpter le relief du rondin inférieur sur celui du rondin supérieur afin qu’ils s’encastrent le plus « parfaitement possible ». C’est une sculpture brute, une nécessité fonctionnelle qui confine à l’art. Un travail de précision, à la tronçonneuse et à la gouge, qui demande une concentration totale. Vianney, avec une modestie déconcertante, qualifie son premier essai de « pas si mal, mais tout de même un peu grossier », tout en se sachant capable de s’améliorer.

L’isolation de ces jonctions est tout aussi essentielle. Le choix se porte sur la « laine de mouton naturelle », une matière noble et écologique qui souligne la dimension écoresponsable et intemporelle de son projet.

Et puis, soudain, la récompense. Après des heures de labeur, de mesurage et de sculpture, arrive le moment de vérité : l’encastrement. Vianney le décrit d’un mot qui en dit long sur le plaisir du travail bien fait : la sensation est « délicieuse ». C’est l’instant où la théorie et l’effort se matérialisent dans un « clic » silencieux.

Le Refuge Prend Forme : Un Projet d’Amour

Mình đã chuẩn bị xong sổ nhật ký rồi: tuần này mình sẽ bắt đầu xây nhà gỗ. Chúc mọi người một tuần tốt lành ♥️ (Video đầy đủ trên YouTube)

« Ma cabane prit forme ». Ces quelques mots, lâchés après une longue séquence de travail acharné, résonnent comme une victoire. Le troisième chapitre se conclut sur cette image puissante : celle d’une structure qui s’élève du sol, qui passe du rêve à la réalité palpable.

Vianney ne construit pas seulement une cabane, il érige son « refuge ». Il construit un espace de calme, d’authenticité, loin de l’agitation qui définit sa carrière. Ce n’est pas un projet immobilier, c’est un projet d’amour, un lieu où il peut se reconnecter à l’essentiel et se prouver sa propre valeur non pas par des disques d’or, mais par la sueur de son front.

L’aventure est encore longue, car le toit, les finitions intérieures, et l’achèvement du plancher final sont autant d’étapes qui se profilent. Mais l’exemple de Vianney est un rappel vibrant : la plus grande satisfaction réside dans le chemin parcouru, dans la découverte de ses propres limites et dans la joie de les dépasser. Son odyssée est une invitation à tous ceux qui rêvent de créer quelque chose de leurs mains, à troquer, ne serait-ce qu’un instant, la facilité pour la dignité de l’effort brut. Pour ceux qui veulent suivre l’élévation de ce sanctuaire de bois, Vianney donne rendez-vous pour les prochains chapitres, preuve que même en quête de silence, le partage reste une composante essentielle de l’expérience humaine.