Vianney se retire dans la nature et construit sa propre cabane à la main : un projet fou qui intrigue ses fans.

Vianney a surpris tout le monde et s’est lancé dans la construction d’une cabane en pleine nature, seul et sans expérience.

Le 23 juin, sur Instagram, Vianney annonçait à ses abonnés son envie de faire une pause, onze ans après le succès de “Pas là”, son tout premier hit. Il avouait : “Je ressens le besoin de tourner ces pages-là pour un temps, de me retrouver un petit peu moi”. À 34 ans, le chanteur a décidé de s’éloigner du bruit, de la scène et des studios pour retrouver le silence de la nature. Depuis, il documente la construction de sa propre cabane sur ses réseaux, un petit refuge qu’il veut “simple”, où il pourra poser “un lit, une table, un poêle, une guitare et un piano”. Dans sa dernière vidéo postée ce dimanche, on le découvre en plein travail, transpirant, les mains dans le béton. “Je ne suis pas expérimenté, donc ce ne sera pas parfait”, précise-t-il, mais ce n’est visiblement pas la perfection qu’il cherche.

Un chantier intense… et 100 % manuel

Pas question pour Vianney de se faire aider par une équipe de professionnels. L’artiste a choisi de faire les choses seul, à l’ancienne, avec une pelle, une scie et beaucoup d’huile de coude. Le terrain, qu’il débroussaille lui-même, lui a tout de suite donné du fil à retordre : “J’avais vraiment sous-estimé cette étape de déblayage de la zone”, confie-t-il.

Certains arbres morts menaçaient de tomber sur sa future cabane : “Alors j’ai coupé ce bois qui me servira plus tard.” Dans la vidéo, on le voit même aux commandes d’un tracteur pour dégager les lieux. Et pour les fondations, pas de pelleteuse : “Mon maçon avait gentiment proposé de me prêter sa pelleteuse, mais la douche du soir n’aurait pas eu la même saveur”, explique-t-il avec humour. Pour lui, creuser à la force des bras a permis de “prendre possession de l’endroit”.

Un refuge pour écrire, loin de tout

Derrière cette aventure physique, il y a une vraie quête artistique. Vianney ne s’est pas lancé dans ce chantier juste pour le défi : il compte s’installer dans cette cabane pour composer de nouvelles chansons, loin des distractions : “Ces prochains mois j’ai prévu d’être plus seul, plus dans le silence, un peu plus loin aussi.” Dans sa vidéo, on le voit concentré, parfois épuisé, mais toujours animé par une certaine paix. Il avoue vouloir finir la construction “avant Noël”, même s’il admet avoir “déjà pris un peu de retard”. Puis, le célèbre coach de The Voice poursuit : “Vous pensez que j’y arriverai ?”. Ce projet atypique fascine ses fans, qui découvrent un Vianney transformé, proche de la terre, et prêt à se recentrer sur l’essentiel.

Une tente pour affronter le froid et écrire au calme

Pour tenir le coup sur place, le chanteur a planté une tente à côté du chantier. Elle lui sert d’abri de fortune entre deux sessions de travaux : “Elle m’a abrité du soleil de juillet”. Vianney a clairement prévu d’y rester longtemps. Entre admiration et surprise, les commentaires se multiplient sous ses vidéos. Certains saluent son courage, d’autres son besoin de retour à l’essentiel. Une chose est sûre, Vianney est en train d’écrire une nouvelle page de sa carrière, au fond des bois.

Ce retour à la nature, aussi radical qu’authentique, s’inscrit dans une démarche plus large de recentrage personnel. Pour Vianney, la cabane représente bien plus qu’un simple abri : elle devient un symbole de liberté, d’humilité et de déconnexion volontaire dans un monde ultra-connecté. Loin des projecteurs, des plateaux télé et des réseaux sociaux omniprésents, l’artiste cherche à se reconnecter à l’essentiel, à la terre, à lui-même.

Son aventure fait écho à celle de nombreux artistes ou écrivains qui, au fil des siècles, ont choisi l’isolement pour mieux faire jaillir l’inspiration. Thoreau et sa fameuse cabane à Walden, Rimbaud et ses escapades silencieuses, ou encore Bon Iver, qui composa son premier album dans une cabane au fond des bois… Tous ont trouvé dans la solitude un terrain fertile pour la création. Aujourd’hui, c’est Vianney qui prend ce chemin, à sa manière, avec sincérité et sans filtre.

Ses vidéos, très suivies sur Instagram et YouTube, contrastent avec le glamour habituel des publications de célébrités. Ici, pas de filtres embellissants ni de mise en scène sophistiquée. Vianney filme avec simplicité : des plans bruts, une caméra posée sur un tronc, des prises spontanées où l’on entend les oiseaux chanter, le bois craquer, et parfois même ses soupirs de fatigue. Ce naturel touche ses abonnés en plein cœur. Il n’est plus seulement l’artiste à la voix douce et aux mélodies entêtantes, mais aussi un homme comme les autres, qui doute, qui transpire, qui peine — et qui persévère.

La cabane, encore en cours de construction, suscite une forte attente. Les fans spéculent : servira-t-elle de décor à un futur clip ? De lieu d’enregistrement pour un album acoustique ? Ou simplement de refuge intime, loin de toute exposition médiatique ? Pour l’instant, Vianney reste discret sur ses plans précis, préférant savourer chaque étape de la construction. Il partage parfois des bribes de réflexions, de textes griffonnés au bord du feu, ou des mélodies murmurées au réveil. Ce nouveau cadre semble propice à une introspection profonde.

Ce projet révèle également une autre facette de l’artiste : celle d’un homme engagé pour une vie plus simple, plus respectueuse de l’environnement. Vianney choisit de bâtir avec des matériaux récupérés ou naturels, limite son empreinte carbone, et privilégie l’autonomie. Il apprend sur le tas, se trompe parfois, recommence, mais toujours avec la même volonté d’apprendre et de progresser. Cette démarche séduit un public de plus en plus sensible aux enjeux écologiques et à la sobriété volontaire.

À terme, cette expérience pourrait bien transformer durablement sa musique, sa vision du monde, et sa façon d’être artiste. En osant se retirer pour mieux revenir, Vianney nous rappelle que le silence peut être une source de renouveau. Et que, parfois, pour créer du beau, il faut simplement accepter de ralentir, de s’éloigner… et de construire, de ses propres mains, un lieu où tout redevient possible.