Voilà pourquoi vous ne devriez dire à personne que vous êtes toujours vierge
Devant ce cercueil fermé, je pleure encore, ma fille. Ma douleur ne s’éteindra jamais. À l’enterrement, la mère d’Amina se jeta sur le cercueil en hurlant. Sa voix brisée raisonna dans le silence. Ma fille, ma fille, tu étais innocente, pure, au cœur bon, mais le monde est cruel.
Ils t’ont trompé, ils t’ont prise, ils t’ont tué comme un animal. Les villageois se regardaient troublés. Les mots de la mer semblaient plus qu’un cri de douleur. Ils ressemblaient à une malédiction. Elle ordonna à l’esprit de sa fille de se lever, de chasser ses assassins, de répandre leur sang comme ils avaient répandu le sien.
Le vent se leva soudain et chacun su que ses paroles ne disparaîtraient pas dans le néant. Dakar, la capitale sénégalaise, brillait sous un ciel étoilé, ces lumières éblouissantes masquant les contrastes d’une ville divisée. Les riches vivaient dans des villas luxueuses, protégées par de haut murs ornés de dorure, tandis que les pauvres s’entassaient dans des maisons minuscules, souvent sans électricité ni au courante.
Amina, une jeune femme de Colda, une région rurale du Sénégal, arriva à Dakar avec une petite valise usée et les espoirs de toute sa famille. Ses parents, cultivateurs aux mains caleuses, travaillaient dur pour faire pousser du mil et des arachides sur une terre aride.
Ils avaient toujours cru en leur fille unique, répétant souvent : “Tes livres t’ouvriront des portes que nos machettes et ou ne pourront jamais ouvrir.” Ces mots raisonnaient dans le cœur d’Amina, lui donnant la force de continuer. À Colda, la vie n’avait jamais été facile. La famille vivait dans une maison en banco avec un toit de paille qui fuyait pendant la saison des pluies. Amina grandissait dans la pauvreté, mais son esprit brillait.
À l’école, elle surpassait ses camarades, même lorsqu’elle étudiait le ventre vide, éclairé par une bougie vaccillante. Ses professeurs, impressionnés par son intelligence, disaient “Cette fille est une étoile, elle ira loin.” Les voisins partageaient cet avis, admirant sa détermination. Malgré les difficultés, Amina rêvait d’un avenir meilleur, non seulement pour elle, mais pour sa famille.
Elle voulait leur offrir une maison solide avec un vrai toit et leur permettre de vivre sans la peur de la fa. Chaque soir, après avoir aidé ses parents au champ, Amina révisait ses leçons sous la lumière faible de sa bougie. Les nuits étaient longues, mais elle ne se plaignait jamais. Ses parents, bien qu’épuisés, l’encourageaient toujours. Sa mère, une femme forte mais douce, lui disait : “Le savoir est ton arme, Amina.

Personne ne pourra te l’enlever.” Son père, un homme discret ajoutait : “Travail dur et Dieu fera le reste”. Ses paroles l’apportaient même lorsque la fatigue menaçait de la faire abandonner. À Colda, tout le village connaissait Amina. Les anciens la citaient en exemple et les enfants plus jeunes la regardaient avec admiration.
Elle partageait souvent ses cahiers avec ceux qui n’avaient pas de livres, expliquant patiemment les leçons. Sa générosité et son humilité faisaient d’elle une figure aimée. Pourtant, elle savait que son avenir n’était pas dans ce village. Dakar, avec ses opportunités, l’appelait. Lorsqu’elle obtain une place à l’université, la nouvelle se répandit comme une fête.
Sa mère pleura de joie et son père, habituellement s’y réservé, sourit largement. Ils vendirent une partie de leur maigre récolte pour payer son voyage et ses premiers frais. En quittant Colda, Amina promis à ses parents de réussir. Dans le bus qui l’emmenait vers la capitale, elle regardait par la fenêtre, imaginant une vie où elle pourrait leur offrir tout ce dont ils avaient toujours rêvé.
Elle serrait contre elle un petit carnet où elle notait ses rêves, devenir une femme instruite, trouver un bon travail et rendre ses parents fiers. Mais Dakar, avec son éclat et ses promesses, cachait aussi des dangers qu’amina, innocente et plein d’espoir ne pouvait encore imaginer. La ville, bruyante et vibrante, allait tester sa force et sa détermination d’une manière qu’elle n’aurait jamais anticipé.
À l’université de Dakar, Amina découvrit un monde nouveau mais difficile. Les amphithéâtres étaient remplis d’étudiants ambitieux et les professeurs exigeaient beaucoup. Pour Amina, chaque jour était un combat. Ses parents, toujours cultivateurs à Colda, faisaient des sacrifices énormes pour payer ses frais de scolarité.
Parfois, ils vendaient une partie de leur récolte ou empruntaiit de l’argent à des voisins, ce qui les mettait dans une situation encore plus précaire. Amina se sentait coupable, mais elle savait que son diplôme était leur espoir commun. Pour alléger leur fardeau, elle trouva un emploi à temps partiel dans un petit restaurant près de l’université.
Au restaurant, Amina servait des plats de Tébouienne et de Yasa courant entre les tables malgré la fatigue. Elle économisait chaque franc, envoyant une partie à ses parents et gardant le reste pour ses livres et ses frais. Souvent, elle sautait des repas pour ne pas dépenser, mais elle ne se plaignait jamais. Ses collègues, touchés par sa gentillesse, lui offraient parfois un bol de riz ou un morceau de poisson.
Amina souriait, les remerciait et continuait à travailler dur. La nuit, elle révisait ses cours jusqu’à l’aube, ses yeux brûlants sous la lumière d’une lampe d’occasion qu’elle avait acheté. Malgré ses défis, Amina excellait à l’université. Ses professeurs la félicitaient pour ses analyses brillantes et sa discipline.
Elle rêvait de devenir une experte en finances, un domaine qui, selon elle, pourrait changer la vie de sa famille. Mais après l’obtention de son diplôme, la réalité fut cruelle. Elle envoya des candidatures partout, banques, entreprises, organisation. Personne ne répondait. À Dakar, sans relation influente ou famille riches, les portes restaient fermées. Amina, honteuse à l’idée de retourner à Colda sans succès, décida de rester en ville.
Une amie, Mariama, l’accueillit chez elle dans un petit appartement modeste. Mariama était comme une sœur pour Amina. Elle partageait tout, les repas, les rires et même les moments de doute. Mariama, qui travaillait comme couturière encourageait Amina à ne pas abandonner. “Ton diplôme est une graine”, disait-elle. “Il faut juste du temps pour qu’elle pousse.
” Amina passait ses journées à chercher du travail, frappant aux portes des entreprises, distribuant son CV. Elle priait chaque soir pour une opportunité, espérant que ses efforts porteraient leur fruits. Un jour, une société de conseils financiers afficha une offre d’emploi. Amina prépara son entretien avec soin, répétant ses réponses devant un miroir cassé dans l’appartement de Mariama.
Le jour de l’entretien, Ami sa plus belle robe, un cadeau de sa mère. Elle marcha sous le soleil brûlant jusqu’au bureau, son CV serré contre elle. Face au recruteur, elle parla avec clarté et assurance. expliquant ses idées pour améliorer la gestion financière des petites entreprises. Sa détermination et son intelligence impressionnaire.
Quelques jours plus tard, son téléphone sonna. C’était la société, elle était embauchée. Le cœur battant, Amina appela sa mère. “Maman, j’ai le travail !” cria-t-elle. De l’autre côté, sa mère éclata de rire, des larmes de joie dans la voix. “Je savais que tu n’échouerais pas, ma fille”, répondit-elle. Ce soir-là, Amina et Mariama célébrèrent avec un repas simple, mais elle riait comme des enfants.
Pour Amina, ce travail était le début d’une nouvelle vie. Mais elle ignorait que Dakar, avec ses promesses, cachait aussi des pièges. Derrière les murs brillants de la capitale, des dangers rodaient, prêts à engloutir les âmes innocentes comme la sienne.
Dakar, avec ses ruses animées et ses contrastes, était une ville pleine de promesses, mais aussi de danger cachés. Amina, fraîchement embauchée dans une société de conseils financiers, découvrait peu à peu la vie citadine. Elle travaillait dur, mais elle aimait se promener le soir, observant les marchés bruyants, les taxis jaunes et les jeunes qui dansaient au rythme des tamtam.
Pourtant, derrière cette énergie, elle sentait parfois une ombre comme si la ville observait ses moindres gestes. Un soir, alors qu’elle rentrait chez Mariama, Amina croisa une vieille femme assise sur un trottoir poussiéreux près d’un marché. La vieille enveloppée dans un panusé tendait une main tremblante. Ses yeux profonds et fatigués semblaient porter les secret de toute une vie.
Touché par sa misère, Amina s’arrêta et fouilla dans son sac. Elle n’avait pas beaucoup, mais elle lui donna quelques pièces. La femme la remercia d’une voix faible, puis la fixa longuement. Que Dieu te protège, ma fille, dit-elle. Mais méfie-toi des hommes qui viendront avec de belles paroles et des promesses de mariage.
Ils ne veulent que ta perte. Ces mots prononcés avec une gravité étrange, glacèrent Amina. Elle cha la tête troublée et s’éloigna rapidement, sentant un frisson lui parcourir le dos. Ce soir-là, dans l’appartement qu’elle partageait avec Mariama, Amina raconta l’incident. Elles étaient assises dans un petit restaurant de quartier partageant un plat de ma fé.
Mariama, toujours pragmatique, écouta attentivement avant de répondre. Écoute, Amina, cette ville est pleine de mirage. N’envie pas les filles qui roulent en voiture de luxe ou portent des bijoux brillants. Beaucoup paient un prix terrible pour ces choses. Nous, au moins, nous dormons en paix avec notre dignité.
Amina acquessa mais les paroles de la vieille femme restaient gravée dans son esprit comme un avertissement qu’elle ne comprenait pas encore. À Dakar, les apparences étaient trompeuses. Dans les quartiers chics, les hommes en costume et les femmes en robes élégantes cachaient souvent des intentions sombres. Amina, avec son cœur pur, ne voyait pas encore le danger.
Elle continuait sa routine, partant tôt pour le travail et rentrant tard, toujours avec un sourire. Mais les mots de la vieille raisonnaient parfois dans ses rêves, la réveillant en sursaut. Elle se demandait si c’était un simple conseil ou une prophétie. Mariama, elle insistait pour qu’Amina reste prudente.
Cette ville dévore les innocents, disait-elle. Ne fais confiance à personne trop vite. Un jour, en rentrant du travail, Amina remarqua un homme qui l’observait de loin. Il était bien habillé, avec un sourire charmeur, mais quelque chose dans son regard la mit à l’aise. Elle pressa le pas, se rappelant les paroles de la vieille.
À l’appartement, elle en parla à Mariama qui fronça les sourcils. Tu vois, c’est ce genre d’homme dont elle parlait. Ne baisse jamais ta garde, Amina. Cette nuit-là, Amina pria, demandant à Dieu de la protéger. Elle ignorait que dans l’ombre, des forces plus sombres l’observai déjà.
Dakar, avec ses lumières et ses promesses, était un piège pour les âmes pures comme Amina. Les paroles de la vieille femme n’étaient pas un simple avertissement, mais un écho du destin qu’il attendait. Chaque jour, elle avançait dans la ville, inconsciente des prédateurs qui rodaient, attendant le moment parfait pour refermer leur griffe sur elle.
La capitale, si belle en surface cachait un monde cruel où l’innocence était une proie facile. Au travail, Amina se démarquait par son sérieux et son intelligence. Dans la société de conseils financiers, elle analysait des données complexes et proposait des solutions pour aider les clients.
Ses collègues l’apprécient pour sa gentillesse et son professionnalisme, mais certains enviaient son talent. Elle arrivait au chaque matin, vérifier ses dossiers avec soin et restait souvent tard pour terminer ses tâches. Son rêve était de gravir les échelon, non pas pour la gloire, mais pour offrir une vie meilleure à ses parents à Colda.
Chaque franc économisé était un pas vers cet objectif et elle gardait toujours leurs photos sur son bureau pour se motiver. Un jour, son directeur, monsieur B, un homme imposant au sourire calculateur, la pla dans son bureau. La pièce décoré de meubles. Luxueux, sentait le pouvoir et l’argent. Amina, tu es l’une des meilleures employées ici, commença-t-il. Tu as du potentiel.
Je peux t’offrir une promotion, de l’argent, une belle vie. Son ton était mielleux, mais ses yeux trahissaient autre chose. Amina comprit immédiatement ses intentions. Le cœur battant, elle répondit avec fermeté : “Merci, monsieur, mais je veux réussir par mon travail honnête.” Le sourire de bas disparut, remplacé par un regard dur.
“Comme tu veux”, dit-il froidement avant de la congédier. En quittant le bureau, Amina sentit un poids sur ses épaules. Elle venait de se faire un ennemi puissant. Ce soir-là, elle raconta tout à Mariama qui l’écouta avec inquiétude. “Tu as bien fait, Amina”, dit-elle. “Ne compromets jamais ta dignité. Dakar est plein de pièges et des hommes comme B n’aime pas qu’on leur dise non.
” Mariama connaissait bien la ville et ses dangers. Elle avait vu des femmes céder à des promesses d’argent ou de pouvoir pour ensuite perdre leur âme. Elle serra la main d’Amina et ajouta : “Reste forte, Dieu te protège.” Pendant ce temps, dans un coin sombre de Dakar, six hommes se réunissaient dans une maison isolée.
Ousman, Richard, Daouda, Ibrahima, Moussa et Karim, tous assoiffés de richesse, consultaient un prêtre occulte. L’homme vêtu de noir leur promit une fortune rapide mais à un prix terrible. “La richesse viendra par le sacrifice d’une femme vierge”, murmura-t-il, ses yeux brillants dans la pénombre. Les hommes, aveuglés par leur avidité, acceptèrent sans hésiter.
Ils cherchèrent une cible et leur regard se posèrent sur Amina et Mariama, deux jeunes femmes pures et vulnérables. Daoua, le plus charmeur du groupe, fut chargé d’approcher Amina. Richard, quant à lui, ciblerait Mariama. Le plan était en marche, mais Amina ne se doutait de rien. Elle continuait son travail, ignorant les regards froids de Monsieur Bas.
Chaque jour, elle sentait une pression croissante comme si un danger invisible la suivait. Elle priait souvent, demandant à Dieu de la guider. Mariama, de son côté, renforcer ses conseils. Ne laisse personne te manipuler, Amina. Ta force, c’est ton intégrité. Mais Amina, bien que prudente, croyait encore en la bonté des gens.
Elle ne voyait pas que dans l’ombre un piège mortel se refermait sur elle. Les six hommes, guidés par leur pacte sinistre, observaient Amina de loin. Ils attendaient le moment parfait, préparant leurs plans avec une précision froide. Dakar, avec ses rus animées et ses promesses devenait un terrain de chasse. Amina, avec son cœur pur et sa foi en l’avenir, était une proie idéale pour ses prédateurs.
Chaque pas qu’elle faisait dans la ville l’entraînait un peu plus vers un destin tragique. Un soir, alors Camina rentrait du travail, une Mercedes noire ralentit près d’elle. Un homme en descendit, souriant avec assurance. Il s’appelait Daoua, grand, bien habillé, avec une voix douce qui inspirait confiance.
Mademoiselle, puis-je vous déposer ? Il est tard, ce n’est pas prudent. Amina, méfiante, refusa poliment. Elle se souvenait des paroles de la vieille femme et de Mariama. Mais Daouda insista, parlant de sa foi et de son besoin de trouver une église pour prier. Intrigué, Amina, qui fréquentait une petite église près de chez elle, lui indiqua le chemin.
“Venez dimanche, vous serez le bienvenu”, dit-elle avant de partir. Le dimanche suivant, Daouda apparut à l’église, vêtu d’un costume impeccable. Il chanta les cantiques avec ferveur, pria à genoux et parla avec les fidèles. Amina, touché par sa piété apparente, baissa peu à peu sa garde. Après le culte, il l’approcha, la remerciant pour son aide.
Il raconta qu’il était un homme d’affaires cherchant à vivre selon les valeurs chrétiennes. Ses paroles étaient si convaincantes qu’Amina commença à lui faire confiance. Ils discutèrent longuement et il lui demanda son numéro pour rester en contact. Amina hésita mais finit par accepter pensant qu’il n’y avait pas de mal. Pendant ce temps, Mariama fut abordé par Richard, un autre homme du groupe.
Il se présenta comme un entrepreneur prospère, toujours souriant, offrant des cadeaux et des compliments. Mais Mariama, plus méfiante, sentait quelque chose de faux dans son comportement. Ses instincts la mettaient en garde et elle gardait ses distances. Un soir, autour d’un thé, elle prévint Amina. Cet homme, Daoua, il est trop parfait. Sois prudente. On dirait qu’il joue un rôle.
Amina agacé répondit : “Pas tous les hommes sont mauvais, Mariama, tu es trop paranoïque.” Ces mots creusèrent un premier fossé entre les deux amis. Daoua continua d’appeler Amina, envoyant des messages gentils, partageant des versets bibliques. Il l’invitait à des sorties simples comme prendre un jus dans un café modeste.
Amina, charmée par son attitude respectueuse, se sentèrent en sécurité avec lui. Elle ignorait que chaque mot, chaque geste de Daouda était calculé. Lui et ses complices suivaient un plan précis, orchestré par le prêtre occulte. Il savait qu’Amina était vierge, une condition essentielle pour le rituel macabre.
Daoua jouait son rôle à la perfection, gagnant sa confiance jour après jour. Mariama, de son côté observait tout avec inquiétude. Elle voyait Amina changer, sourire plus souvent, parler de Daouda avec des étoiles dans les yeux. Elle tenta encore de la mettre en garde. Amina, il va trop vite. Tu ne le connais pas vraiment. Mais Amina, piqué par ses remarques, répondit sèchement : “Tu ne veux pas mon bonheur, c’est tout.
” Mariama, blessée, se tue, mais son cœur restait lourd. Elle priait pour que son ami ouvre les yeux avant qu’il ne soit trop tard. Dans l’ombre, les six hommes se réunissaient satisfaits de leur progrès. Daouda leur assurait qu’Amina serait bientôt prête. Richard, moins chanceux avec Mariama, proposa de se concentrer uniquement sur Amina.
Le prêtre occulte impatient, les press approche. La vierge doit être sacrifiée bientôt. Amina, inconsciente du danger, continuait de marcher dans le piège tendu par Dauda. Chaque sourire qu’elle lui offrait, chaque moment partagé la rapprochait d’un destin qu’elle ne pouvait imaginer. Dakar, avec ses lumières trompeuses, refermait lentement ses griffes sur elle. Daoua poursuivait sa séduction avec une patience calculée.
Chaque matin, il appelait Amina, commençant la journée par une prière partagée au téléphone. Il lui envoyait des versets bibliques, des mots doux et l’écoutait parler de ses rêves avec une attention feinte. Amina, touchée par tant de délicatesse, se sentait spécial. Elle n’avait jamais connu un homme aussi respectueux et son cœur s’ouvrait peu à peu.
Daouda, habile, évitait toute précipitation, jouant le rôle de l’amoureux parfait. Il l’emmenait à des dîners simples, parlait de sa foi et partageait des histoires sur sa prétendue famille pieuse. Amina, ébloui, voyait en lui un avenir possible. Un soir, dans un restaurant modeste, Daouda aborda un sujet intime.
Amina, es-tu resté pur ? demanda-t voix douce, feignant l’émotion. Gêné, Amina rougit, mais avou qu’elle était vierge, fidèle à ses valeurs et à l’éducation de ses parents. Daouda hocha la tête, les yeux brillants, comme s’il admirait sa réponse. En réalité, il jubilait. Elle était la proie parfaite pour le rituel.
Peu après, il l’invita dans un restaurant plus luxueux, un endroit qu’Amina n’aurait jamais pu s’offrir. Sous les lumières tamisées, il sortit une bague étincelante et lui fit une demande en mariage. Amina, veux-tu être ma femme ? Dit-il, un genou à terre. Les clients applaudirent et Amina, émut au larmes, accepta. En rentrant, elle annonça la nouvelle à Mariama, les yeux brillants.
Il m’aime, Mariama, il veut m’épouser. Mais Mariama, inquiète, fronça les sourcils. C’est trop rapide Amina, tu le connais à peine de mois, ce n’est rien pour une décision pareille. Amina, blessée, l’accusa de jalousie. Tu ne supportes pas que je sois heureuse ? Cria-t-elle. Mariama Péné tenta de rester calme. Je veux juste te protéger.
Cet homme cache quelque chose, je le sens. Mais Amina, emportée par son bonheur, refusa d’écouter. Leur dispute laissa un vide d’entre elles, fissurant leur amitié. Amina passa les jours suivants dans un tourbillon de joie. Elle imaginait sa vie avec Daouda, une maison, des enfants, une famille unie par la foi.
Elle priait chaque soir, remerciant Dieu pour cet amour inattendu. Mais Mariama, de son côté ne trouvait pas la paix. Elle observait Daouda de loin, notant ses gestes trop parfaits, ses mots trop bien choisis. Elle tenta une dernière fois de parler à Amina, mais celle-ci, agacée, coupe à court. Laisse-moi vivre, Mariama, je sais ce que je fais.
Mariama, le cœur lourd se résigna à prier pour son amie, espérant qu’elle se trompait. Pendant ce temps, Daouda rapporter ses progrès aux autres hommes. Dans leur repèr sombre, il se réjouissaient. Elle est prête, dit Daoua. La bague a scellé sa confiance. Le prêtre occulte, satisfait, donna ses dernières instructions. Amenez-la bientôt. Le rituel doit être fait sous la pleine lune.
Les hommes, aveuglés par leur soif de richesse, ne ressentaient aucune pitié. Amina, avec son cœur pur, était à leurs yeux une simple étape vers la fortune. Amina, inconsciente du piège, continuait de rêver. Elle voyait Daouda comme un cadeau divin, ignorant que chaque mot d’amour qu’il prononçait était un mensonge. Mariama, seul avec ses doutes, priait pour que la vérité éclate avant qu’il ne soit trop tard. Mais le destin, implacable avançait.
Le piège se refermait et Amina, emportée par ses rêves, marchait droit vers un cauchemar dont elle ne reviendrait pas. Amina, radieuse appela sa mère à Colda pour annoncer ses fiançailles. Maman, Daouda m’a demandé en mariage. Il est gentil, pieux et il m’aime. Mais de l’autre côté du téléphone, sa mère resta silencieuse un moment.
Son instinct, affuté par des années de lutte, lui soufflait un malaise. Deux mois seulement, Amina, c’est trop rapide. Mon cœur n’est pas en paix. Prie, ma fille, et ne te précipite pas. Amina, frustrée par ce manque d’enthousiasme, répondit : “Tu devrais être heureuse pour moi.
” Elle raccrocha, agacée, pensant que sa mère ne comprenait pas son bonheur. Cette nuit-là, à Colda, la mère d’Amina fit un cauchemar terrifiant. Elle vit sa fille courir dans une forêt sombre, le visage couvert de sang, poursuivi par des ombres aux yeux rouges. Elle se réveilla en sueur, le cœur battant, et se mit à prier avec ferveur.
“Seigneur, protège ma fille”, murmura-t-elle, allumant une bougie près d’une petite icône. Elle passa le reste de la nuit à supplier Dieu, sentant qu’un malheur approchait. Au matin, elle tenta de rappeler Amina, mais celle-ci, occupée avec Daoua, ne répondit pas. À Dakar, Daoua invita Amina chez lui pour célébrer leur fiançaille.
Il avait loué une belle maison, décorée avec soin pour impressionner. Amina, émue par tant d’attention, accepta avec joie. Ce soir-là, elle mit une robe élégante et arriva, le cœur léger. Daoua l’accueillit avec un sourire charmeur, lui offrant un verre de vin rouge. “À notre avenir”, dit-il en levant son verre. Amina, peu habitué à l’alcool, but une gorgée. Rapidement, elle sentit sa tête tourner, ses paupières s’alourdirent. Le vin était drogué.
Elle s’effondra sur le canapé, inconsciente. Daouda, le visage désormais dénué de toute douceur, appela. Ousman, Richard, Ibrahima, Moussa et Karim arrivèrent rapidement. Ils attachèrent les poignets et les chevilles d’Amina, la transportant dans une camionnette sombre.
Le trajet fut long, à travers des routes poussiéreuses menant un lieu reculé, loin des lumières de Dakar. Là, dans une clairrière isolée, un sanctuaire lugubre les attendait. Le prêtre occulte, vêtu de robes noires préparait un hôtel orné de symboles étranges. Des bougies vacillantes projetaient des ombres dans les murs de terre. Amina, toujours inconsciente, fut allongée sur une table en pierre.
Les hommes, le visage fermé, suivaient les ordres du prêtre. Ils murmuraient des incantations, leurs yeux brillants d’une avidité malsaine. Daoua, qui avait joué son rôle de fiancé aimant, ne montrait plus aucune émotion. Il ne voyait en Amina qu’un moyen d’atteindre la richesse promise. Le prêtre, tenant une calebasse donna le signal. Le rituel allait commencer.
À Colda, la mère d’Amina, toujours en prière, sentit un frisson glacé. Au même moment, une cruche qu’elle utilisait depuis des années se brisa sans raison sur le sol. Elle tomba à genoux, hurlant le nom de sa fille. À Dakar, Mariama, réveillée par une peur soudaine, se mit à prier elle aussi. Elle ignorait ce qui se passait, mais son cœur lui criait qu’Amina était en danger.
Les deux femmes, séparées par des centaines de kilomètres, étaient unies par leur amour pour Amina et leur impuissance face au mal qui s’abattait. Le piège s’était refermé. Amina, drogué et sans défense, était à la mercie d’homme sans scrupule.
Le sanctuaire, éclairé par la lueur sinistre des bougies, allait devenir le théâtre d’une horreur indiscible. Le destin d’Amina, si pleine de rêve, basculait vers une fin tragique. Dans le sanctuaire lugubre, l’atmosphère était lourde, saturée d’une énergie sombre. Les murs de terre semblaient absorber la lumière des bougies et l’odeur dans remplissait l’air.
Amina, ligoté sur la table de pierre, reprit brièvement conscience. Ses yeux s’ouvrirent troubl et elle aperçut les silhouettes des six hommes autour d’elle. Daoua qu’elle avait aimé se tenait là le regard vide de toute humanité. Terrifié, elle murmura : “Daouda, aide-moi, je t’en supplie.” Mais il resta immobile comme si ces mots ne l’atteignaient pas.
Le prêtre occulte s’avança un couteau à la lame rouillé dans la main. Le prêtre traça des symboles sur le front d’Amina avec un liquide noir marmonant des incantations dans une langue ancienne. Amina, tremblante, tenta de se débattre, mais les cordes serraient ses poignets et ses chevilles.
Ces cris raisonnèrent dans la clairrière, déchirant, mais aucun secours ne viendrait. Le prêtre leva le couteau, ses yeux brillants d’une lueur fanatique. “Pour la richesse, le sang doit couler”, dit-il. La lame s’abattit, perçant la poitrine d’Amina. Son hurlement s’éteignit dans un gargouilli et son sang coula dans une calebass que le prêtre tendit aux hommes. Chacun but une gorgée sant leur pacte macabre.
Après le rituel, les hommes sans un mot transportèrent le corps sans vie d’Amina. Ils le jetèrent dans un fossé isolé loin des routes où la végétation danse cacherait leur crime. La bague de fiançaille encore à son doigt brillait faiblement sous la lune comme un dernier éclat de ses rêves brisés.
Ils s’enfuirent, convaincus que leur richesse était assurée, mais dans l’ombre, quelque chose s’éveillait. Une brise froide balaya la clairrière et les bougies s’éteignirent d’un coup, plongeant le sanctuaire dans l’obscurité. À Colda, au moment où le couteau s’enfonça dans le cœur d’Amina, la cruche de sa mère se brisa nette. La vieille femme tomba à genoux, hurlant le nom de sa fille.
Une douleur insupportable lui déchira la poitrine comme si elle avait senti le coup elle-même. Elle courut chez le pasteur du village le suppliant de prier pour l’âme d’Amina. Mais elle savait au fond de son cœur que sa fille était partie. À Dakar, Mariama se réveilla en sursaut, le cœur oppressé. Sans savoir pourquoi, elle se mit à prier, des larmes coulant sur ses joues. Amina, où es-tu ? murmura-telle, sentant un vide qu’elle ne pouvait expliquer.
Les jours suivants, la disparition d’Amina devint évidente. Mariama, inquiète, chercha son ami partout, frappant aux portes, appelant son téléphone qui restait muet. Elle se rendit à l’église, espérant y trouver Daouda, mais il avait disparu.
Le prêtre de l’église, voyant son désespoir, lui conseilla de signaler la disparition à la police. Mariama s’y rendit, décrivant Amina, sa bague, son sourire, mais dans son cœur, elle craignait le pire. Dans le fossé, le corps d’Amina reposait abandonné tandis que la nature semblait murmurer autour d’elle. Les étoiles si brillantes dans le ciel sénégalais semblaient veiller sur elle, mais son esprit lui ne reposait pas. Une colère sourde, née de l’injustice et de la trahison, commençait à s’éveiller.
Le sang versé dans ce rituel maudit n’était pas la fin. Les paroles de sa mère, son cri de vengeance raisonnait encore. Amina, même dans la mort, n’était pas prête à pardonner. Le vent souffla plus fort, portant une promesse de justice implacable. Les jours passèrent et l’absence d’Amina devint insupportable pour Mariama.
Elle ne dormait plus, hantée par l’idée qu’un malheur était arrivé. Elle se rendit à nouveau à la police, insistant pour qu’il cherche son ami. Finalement, un appel arriva. Un corps avait été retrouvé dans un fossé loin de Dakar. Mariama, le cœur serré se rendit à la morgue. Là, elle reconnut la bague de fiançaille à la main de la victime. C’était Amina.
En voyant visage sans vie, Mariama s’effondra, hurlant de douleur. Pourquoi Amina ? Pourquoi ? S’anglotat elle, tenant la main froide de son ami. La nouvelle arriva à Colda comme une tempête. Le village entier se rassembla choqué et enillé. La mère d’Amina, déjà brisée par son pressentiment, s’écroula en apprenant la vérité.
Elle refusa de manger, de parler, passant ses journées à prier près d’un hôtel improvisé avec une photo de sa fille. Le jour de l’enterrement, le village était silencieux comme si la terre elle-même pleurait. Le cercueil d’Amina, simple maisorné de fleurs blanches, fut porté par les hommes du village.
Sa mère, soutenue par des voisines, marchait par le chagrin. À l’enterrement, la douleur de la mer explosa. Elle se jeta sur le cercueil, hurlant des mots qui glacèrent l’assemblée. Ma fille, ma fille, tu étais innocente, pure, au cœur bon, mais le monde est cruel. Ils t’ont trompé, ils t’ont prise, ils t’ont tué comme un animal. Ces cri semblaient invoquer une force au-delà de la mort.
Elle plaça dans le cercueil une machette et un fouet, symbole de justice dans leur tradition. Puis, penché vers sa fille, elle murmura : “Lève-toi, venge-toi !” Traclé sans pitié. Les villageois, troublés, sentirent un vent froid balayer le cimetière. Cette nuit-là, près de la tombe d’Amina, des lueurs étranges apparurent.
Certains jurèrent avoir entendu des murmures comme si l’âme d’Amina refusait le repos. Les anciens du village, réunis autour d’un feu, parlèrent de malédiction. “Le sang d’une innocente ne reste jamais silencieux”, dirent-il. Mariama, revenue à Dakar, ne pouvait chasser l’image d’Amina. Elle se rendait chaque jour à l’église, priant pour son ami et pour que justice soit faite.
Elle se reprochait de ne pas avoir insisté davantage, de ne pas avoir sauvé Amina de Daoua. Pendant ce temps, les six hommes continuaient leur vie, ignorant l’orage qui s’annonçait. La police, faute de preuve, n’avait pas encore de piste solide. Mariama leur avait parlé de Daoua, mais il semblait s’être volatilisé.
Les complices, confiants, pensaient avoir échappé à tout. Ils ignoraient que la malédiction prononcée par la mère d’Amina prenait forme. Dans leurs rêves, des ombres commençaient à apparaître, des voix murmuraient leur nom. Le vent, même à Dakar, semblait porter une colère ancienne. Amina, dans la mort, n’était plus la jeune femme douce et rêveuse.
Son esprit, nourri par l’injustice et le cri de sa mère, s’éveillait avec une force terrifiante. Les lueurs près de sa tombe n’étaient que le début. Chaque nuit, elle gagnait en puissance, prête à traquer ceux qui l’avaient trahi. Le ciel grondait comme un écho de sa rage. Les villageois, sentant une présence, évitaient le cimetière après le coucher du soleil.
La justice des esprits, plus ancienne que celle des hommes, s’était mise en marche et rien ne pourrait l’arrêter. Les six hommes, Ousman, Richard, Daouda, Ibrahima, Moussa et Karim, virent leur fortune croître rapidement après le rituel. Ils achetaient des voitures de luxe, des villes somptueuses et organisaient des fêtes fastueuses dans les quartiers chices de Dakar.
Leur richesse semblait sans limite et ils se croyaient intouchables. Mais la nuit, leur sommeil était troublé. Des murmures raisonnaient dans leur chambres, des ombres dans les murs et un froid glacial les réveillait en sursaut. Il tentai de se rassurer, mettant cela sur le compte de la fatigue ou de l’alcool, mais la peur s’installait sournoise et persistante. William, l’un des complices, fut le premier à sentir la véritable terreur.
Une nuit, dans une boîte de nuit upé, il rencontra une femme mystérieuse. Elle était belle, avec un sourire envoûtant et accepta de le suivre chez lui. Une fois seul, son visage changea. Ses yeux devinrent noirs, son corps se couvrit de sang et elle prit l’apparence d’Amina.
“Tu as bu mon sang”, murmura-t-elle d’une voix qui glaça William. Avant qu’il ne puisse crier, elle brandit une machette spectrale et le taïada sans pitié. Son corps fut retrouvé le lendemain, méconnaissable, dans une marre de sang. Les autres, terrifiés par la nouvelle, se réunirent chez le prêtre occulte. “C’est impossible, cria Ousman. Nous avons suivi vos ordres.
” Le prêtre nerveux leur donna des taliss, des colliers ornés de griffes et de plumes censé les protéger. “L’esprit est en colère”, dit-il. “Vous devez rester unis.” Mais les talismaient à rien. Moussa fut le suivant. En rentrant chez lui, il trouva sa maison plongée dans l’obscurité. Une silhouette apparut, Amina, tenant un fouet.
Elle l’étrangla avec une force surnaturelle, s’ériouffée par le vent qui hurlait dehors. Un les hommes tombèrent. Ibrahima mourut dans un accident de voiture inexplicable, sa Mercedes s’écrasant contre un arbre sans raison. Karim, devenu paranoïque, se barricada chez lui, mais des visions d’Amina le rendaient fou.
Une nuit, il se trancha la gorge, incapable de supporter ses apparitions. Richard, tentant de fuir à l’étranger, fut retrouvé mort dans un hôtel, le corps marqué de coups de machette. Chaque décès était plus brutal, plus terrifiant, comme si l’esprit d’Amina perfectionnait sa vengeance. Daouda, le dernier survivant, vivait dans la peur. Il voyait Amina partout, dans les miroirs, dans ses rêves, dans les ombres des ruelles.
Il consulta marabou et pasteur, dépensant sa fortune en amulette et prière, mais rien n’arrêtait les visions. Les villageois de Colda, apprenant les morts mystérieuses, chuchotaient que la malédiction de la mère d’Amina s’accomplissait. “Le sang d’une innocente ne reste jamais impuni,” disait-il. Même à Dakar, des rumeurs circulaient et les gens évitaient les lieux où les hommes avaient été vu pour la dernière fois.
Mariama, elle continuait de prier pour l’âme de son ami. Elle ignorait la vengeance d’Amina, mais sentait une pête étrange comme si justice était en train de se faire. La police, dépassée par ses morts inexpliquées, classe les affaires, incapable de trouver des preuves. Mais dans l’ombre, l’esprit d’Amina poursuivait sa chasse.
Sa rage, alimentée par la trahison et la douleur, ne faiblissait pas. Les talisms du prêtre, les prières, les richesses. Rien ne pouvait arrêter la justice d’une âme bafouée. Daoua, seul et terrifié, savait que son tour approchait et que l’esprit d’Amina ne lui laisserait aucun rép.
Daouda, dernier survivant du groupe, vivait dans un cauchemar éveillé. Sa fortune, ses villas, ses voitures ne lui apportaiit aucun réconfort. Son corps semblait se décomposer. Sa peau palâissait, ses yeux s’enfonçaient comme si la malédiction le rongeait de l’intérieur. Chaque nuit, il voyait Amina dans ses rêves, son regard accusateur perçant son âme.
Il entendait ses cris, sentait le froid de sa présence. Désespéré, il chercha de l’aide auprès de marabou, de pasteurs, même de sorciers, mais tous secouaient la tête. “Tu as offensé une âme pure”, disait-il. “Seule une réparation spirituelle peut apaiser.” Un vieux sage dans un village reculé lui parla d’un rituel rare, un mariage spirituel avec l’âme d’Amina. “C’est ta seule chance de trouver la paix”, dit-il.
“Tu dois demander pardon et lier ton destin à son esprit.” Daouda, terrifié mais à cour d’option, accepta. Le sage contacta le village de Colda où la mère d’Amina et Mariama furent informée. La mère, toujours brisée par la perte de sa fille, hésita, mais elle savait que la colère de l’esprit d’Amina détruisait tout sur son passage.
“Si cela peut apaiser son âme, je l’accepte”, murmura-t-elle, les larmes aux yeux. Le rituel fut organisé à Colda, près de la tombe d’Amina. Le village entier se rassembla sous un ciel gris, l’air chargé d’une énergie pesante. La mère d’Amina, Mariama et les anciens étaient présents.
Daouda, tremblant, vêtu de blanc, se tenait devant un hôtel orné de fleurs et de bougies. Le sage, officiant le rituel invoqua l’esprit d’Amina. Esprit d’Amina, toi qui été trahi, viens entendre cet homme. Un vent violent souffla, éteignant les bougies. Puis une silhouette apparut Amina, lumineuse mais sévère, son regard fixé sur Daoua. Daouda tomba à genoux, implorant le pardon. Amina, je t’ai fait du mal.
Je ne mérite pas la paix, mais je te supplie, accepte ce lien. Les villageois retenaient leur souffle. La mère d’Amina, serrant la main de Mariama, pleurait en silence. L’esprit d’Amina sembla hésiter, puis son visage s’adoucit. Le sage c’est là le mariage spirituel liant Daouda à l’âme d’Amina par des prières et des offrandes.
Quand le rituel s’acheva, Amina apparut une dernière fois sereine avant de s’évanouir dans un éclat de lumière. Le vent cessa et une pête étrange enveloppa le village. Peu après, la police qui avait rouvert l’enquête grâce à de nouveaux indice arrêta Daoua. Des témoins l’avaient vu près du fossé où le corps d’Amina avait été retrouvé et des preuves matérielles confirmèrent son implication.
Lors du procès, il avoait tout, le rituel, le sacrifice, les complices. Il fut condamné à la prison à vie, un châtiment qui semblait léger face à l’horreur de ses actes. La mère d’Amina, présente au tribunal, murmura : “La justice des hommes a suivi celle des esprits.” Mariama, enfin apaisée, retourna à Dakar. Elle visita régulièrement la tombe d’Amina, lui parlant comme à une sœur.
Le village de Coldar retrouva sa quiétude, mais l’histoire d’Amina devint une légende. Les anciens la racontaient aux jeunes, un avertissement contre l’avidité et la trahison. “L’âme d’une innocente ne repose jamais sans justice”, disait-il. Amina, par son sacrifice et sa vengeance avait marqué les cœurs.
Sa mère, bien que brisée, trouva du réconfort dans cette paix. La justice divine et humaine avait triomphé et l’âme d’Amina enfin libre reposait dans la lumière. Merci d’avoir regardé. N’oubliez pas d’aimer, de partager et de vous abonner pour avoir plu des histoires intéressantes.
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