Stéphane Dedeyan : quand le plafond salarial fait renoncer un patron à la présidence de La Banque Postale
C’est une affaire qui a fait grincer quelques dents dans les coulisses de la finance publique. Alors qu’il était pressenti pour prendre la tête de La Banque Postale, Stéphane Dedeyan, actuel président du directoire, a tout bonnement décliné l’offre. En cause ? Une question de rémunération. Si le poste avait tout pour séduire sur le papier — pouvoir, prestige et continuité stratégique — le niveau de salaire proposé a été jugé insuffisant par le principal intéressé. Retour sur une décision qui en dit long sur les écarts de rémunérations dans les hautes sphères de la finance.
Une succession préparée… mais avortée
Depuis plusieurs mois, les discussions allaient bon train autour du départ annoncé de Philippe Wahl, PDG emblématique de La Banque Postale. C’est lui-même qui, dans un souci de continuité, avait soufflé le nom de Stéphane Dedeyan pour prendre sa relève. Un choix naturel : fin connaisseur du secteur financier, Dedeyan est un acteur influent dans le paysage bancaire français, où il siège à la tête du directoire de La Banque Postale.
Mais l’histoire a connu un tournant inattendu. Alors que tout semblait réuni pour une transition fluide, le processus a achoppé sur un détail de taille : le montant du salaire.
450 000 euros par an… pas assez ?
Le poste de président de La Banque Postale est soumis aux règles strictes du secteur public. En vertu de la réglementation sur les rémunérations dans les établissements publics, le salaire du futur président ne pouvait excéder 450 000 euros bruts annuels — soit environ 37 500 euros par mois. Une somme déjà considérable pour la plupart des Français, mais bien inférieure aux prétentions de Stéphane Dedeyan.
Actuellement à la tête du directoire, Dedeyan perçoit près de 856 000 euros par an, soit un peu plus de 72 000 euros par mois. À cela s’ajoute une généreuse retraite chapeau, dispositif souvent critiqué, qui permet de constituer une rente viagère versée par l’employeur lors du départ à la retraite. Dans son cas, cette rente augmenterait de 42 800 euros chaque année si elle est fixée à 5 % de son salaire annuel.
Face à cette situation, Dedeyan a été clair : il n’était pas question pour lui de prendre les rênes de La Banque Postale en acceptant une baisse de rémunération de près de moitié. Il a donc posé ses conditions : même salaire, mêmes avantages. Mais la loi étant ce qu’elle est, aucune exception n’a pu être faite.
Une décision assumée
Ainsi, malgré l’appui solide de Philippe Wahl et le soutien en coulisses de plusieurs personnalités politiques, Stéphane Dedeyan a tranché. Il ne succédera pas à Wahl. Il reste donc en poste à la tête du directoire, où son salaire et ses avantages sont bien plus confortables.
Une décision qui n’a rien d’illégal, ni d’inhabituel dans les hautes sphères financières, mais qui suscite inévitablement des réactions. Peut-on vraiment parler de “sacrifice” quand on refuse un poste prestigieux pour rester à un niveau de rémunération jugé “exorbitant” par beaucoup ? L’affaire relance en tout cas le débat sur les écarts de salaires entre les dirigeants publics et privés, et sur l’attractivité des postes dans le secteur public.
Marguerite, une fille déjà dans la lumière
Si Stéphane Dedeyan est désormais au cœur de l’actualité économique, il n’est pas le seul membre de la famille à attirer les projecteurs. Sa fille, Marguerite, n’est autre que l’une des révélations de la dernière saison de la Star Academy, où elle a brillé jusqu’aux quarts de finale.
Depuis la fin de l’émission, la jeune chanteuse connaît un succès fulgurant avec son titre “Les filles, les meufs”, devenu un véritable hymne féministe. Une chanson qui cartonne sur les plateformes et à la radio, installant Marguerite comme une étoile montante de la scène française. Et si son père est désormais connu du grand public pour ses refus de poste, elle, conquiert les cœurs sans polémique.
Le luxe de dire non
L’épisode Dedeyan illustre à merveille le fossé entre les mondes privé et public, mais aussi les privilèges qui permettent parfois de choisir ses combats. Dans un contexte où les salaires des grands patrons font régulièrement polémique, le cas de Stéphane Dedeyan ne manquera pas de nourrir les discussions.
Son choix est rationnel du point de vue financier, mais soulève une question de fond : à l’heure où l’État cherche à attirer des profils compétents dans les grandes entreprises publiques, comment rivaliser avec les salaires mirobolants du privé ? Et surtout, comment garantir une gouvernance motivée par autre chose que la rémunération ?
En attendant, Dedeyan reste confortablement installé à la tête du directoire, sa fille continue de faire vibrer les ondes, et La Banque Postale devra chercher un nouveau visage pour incarner sa présidence.
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