Florent Pagny s’est confié sans détour sur les galères de circulation à Paris, au micro de Dominique Chapatte sur M6. Une prise de parole remarquée, lors de la quatrième édition du salon Prestige Auto de Beaune, organisée du 16 au 18 mai dernier.

5 accidents en 5 minutes", Florent Pagny dans l'enfer de la conduite à Paris  - Public

Chanteur emblématique, collectionneur avisé et amateur de grosses cylindrées, Florent Pagny a fait une apparition remarquée au salon Prestige Auto de Beaune 2025. Accompagné de deux autres figures bien connues, Dominique Prudent et Dominique Chapatte, il a partagé son amour pour l’iconique Mercedes 300 SL mais pas seulement.

Florent Pagny se lâche dans l’émission Turbo sur M6

Ce qui fait la saveur particulière de ce rendez-vous bourguignon, ce sont aussi ses invités d’exception. Outre la présence du youtubeur GMK, star des réseaux et des moteurs surpuissants, le public a eu la surprise de croiser David Hallyday, chanteur-pilote dans l’âme, et surtout Florent Pagny, de retour sur ses terres de Saône-et-Loire.

Le chanteur, connu pour ses coups de cœur francs et ses passions assumées, n’a pas caché son enthousiasme en posant à côté de la Mercedes 300 SL mais il s’est aussi exprimé sur l’enfer de la circulation à Paris. Et pour cause, avec sa femme Azucena, il vit isolé en Patagonie. Alors forcément, à chaque retour dans la capitale le choc est violent.

Florent Pagny : une vie entre Paris et la Patagonie

À 63 ans Florent Pagny partage sa vie entre les paysages lunaires de la Patagonie et l’effervescence de la région parisienne. Un équilibre atypique, forgé à la fois par l’amour, la nature, et une volonté farouche de rester fidèle à lui-même.

Quand il est en France, le coach victorieux de l’édition 2025 de “The Voice” pose ses valises à Montfort-l’Amaury, dans les Yvelines. Une commune bucolique et très prisée où il vit avec son épouse Azucena. Leur maison est un havre de paix avec potager et atelier de peinture, loin du chaos urbain.

Florent Pagny donne de ses nouvelles | SNRT News

Alors, l’interprète de “Bienvenue chez moi” ne cache pas son agacement face à la circulation parisienne. Installé temporairement dans la capitale, l’artiste confie préférer se déplacer en scooter électrique.

Plus écologique, certes, mais pas plus paisible : “Je roule en scoot électrique ici. Le seul problème, c’est qu’il y a trop de monde. Entre les vélos, les trottinettes… c’est un enfer ! Tu passes d’un coin désert où tu peux rouler des heures sans croiser une bagnole, et là, en cinq minutes, tu peux avoir cinq accidents !”. Une sortie qui a fait sourire Dominique Chapatte, le célèbre animateur de “Turbo”, qui a lancé avec humour : “Ça change de la pampa !”.

Tandis qu’il poursuit sa convalescence après avoir combattu un cancer du poumon, Florent Pagny, tel un phoenix, continue de tracer sa route entre deux mondes avec sa voix, sa franchise et son scooter électrique.

À 90 ans, l’épouse de Pierre Perret admet ENFIN les graves problèmes de santé de son mari.

La plus grande tristesse de Pierre Perret : la perte de sa fille Julie

Parmi les nombreuses épreuves de la vie de Pierre Perret, aucune n’a été aussi déchirante que la perte de sa fille cadette, Julie. C’est avec pudeur, mais aussi avec une émotion palpable, que l’artiste s’est confié sur cette blessure intime dans plusieurs interviews.

Julie, née en 1963, est décédée en 1995, à l’âge de seulement 32 ans. La cause exacte de sa mort n’a jamais été rendue publique, signe du profond respect de Pierre Perret pour l’intimité de sa famille. Mais le chagrin, lui, n’a jamais été dissimulé.

« Il n’y a rien de plus douloureux que de voir partir son enfant avant soi. C’est contre nature, contre toutes les lois de la vie », confiait-il un jour dans 50 minutes inside.

Bon anniversaire à Pierre Perret, 90 ans, dont 62 avec son épouse Rebecca.  Voir l'article "Suis-Nous" dans le 1° commentaire 👇 #PierrePerret #SuisNous

Ce deuil n’a pas seulement arraché une part de son cœur de père, il a aussi laissé un vide spirituel dans sa vie d’homme et d’artiste. Julie n’était pas seulement sa fille, elle était une amie, une confidente, une complice. Son absence a bouleversé l’équilibre affectif et poétique de celui qui a toujours chanté la vie avec légèreté et tendresse.

Dans la solitude des nuits, Pierre Perret s’est souvent réfugié dans l’écriture. Il a rédigé des poèmes à la mémoire de Julie, tentant d’apaiser sa douleur par les mots. Mais il a avoué que ces vers, parfois, ne faisaient qu’alourdir encore davantage le poids de l’absence.

 

La douleur invisible derrière les sourires

Malgré ce chagrin immense, Pierre Perret a continué à faire rire, à faire chanter, à faire réfléchir. Il a poursuivi les tournées, les albums, les interviews. Il a donné au public le meilleur de lui-même, tout en portant cette douleur silencieuse. Un exercice d’équilibriste entre la scène et les larmes.

À 90 ans, l'épouse de Pierre Perret admet ENFIN les graves problèmes de  santé de son mari. - YouTube

Il a aussi évoqué, avec pudeur, ce sentiment diffus de culpabilité : celui de se demander, encore et encore, s’il aurait pu faire quelque chose pour changer le destin, pour garder Julie auprès de lui.

Cette perte a marqué son œuvre, influencé sa vision du monde, adouci certains de ses textes, rendu plus grave certaines de ses chansons. Car derrière l’image du chanteur espiègle du « Zizi » ou des « Jolies colonies de vacances », se cache un homme qui a connu des abîmes.

Une autre peine : celle d’être parfois incompris

Au-delà du deuil, Pierre Perret a également exprimé une forme de tristesse plus discrète, mais persistante : celle de ne pas toujours être reconnu à la hauteur de la richesse de son œuvre.

Trop souvent cantonné à ses chansons humoristiques, il regrette que des titres plus engagés et profonds comme Lily (1977), chanson antiraciste saluée par la LICRA, n’aient pas reçu l’attention critique qu’ils méritaient. Certains l’ont réduit à un simple amuseur, ignorant la puissance poétique et sociale de nombreux textes.

« On me voit comme un rigolo. Mais dans mes chansons, il y a des colères, des blessures, des convictions », a-t-il dit un jour.

Un parcours forgé dans les larmes et la lumière

Né à Castelsarrasin en 1934, Pierre Perret a grandi dans le café de ses parents, Maurice et Claudia, observant les dialogues populaires, écoutant les accents, collectionnant les expressions. C’est là que s’est forgé son amour du langage.

Après des études de musique et de théâtre à Toulouse, puis des débuts contrariés par un service militaire difficile, il fonde un groupe de musique. En 1957, il est repéré par le célèbre producteur Eddie Barclay. Sa carrière est alors lancée, mais pas sans embûches. Une pleurésie le cloue à l’hôpital pendant deux ans, interrompant sa première tournée. Il en ressort plus fort et commence à écrire.

Pierre Perret : qui est Rebecca, sa compagne depuis plus de 60 ans ?

Ses premiers succès arrivent dans les années 1960 avec Le Tord-BoyauxLes jolies colonies de vacances, puis le triomphe de Le Zizi en 1975 (plus de 600 000 exemplaires vendus).

Mais au fil des années, ce sont ses chansons les plus humaines et engagées — Ma nouvelle adresseMon p’tit loup, ou Lily — qui ont révélé la profondeur de son regard sur la société.

Une œuvre tissée d’amour, de langue et de mémoire

Pierre Perret, c’est aussi une plume. Il a publié plusieurs livres, dont Le petit Perret illustré par l’exemple, un dictionnaire d’argot drôle et tendre, ou encore des ouvrages de cuisine, reflet de son amour pour les plaisirs simples et les traditions françaises.

Derrière les rires, il y a eu des larmes. Derrière les couplets joyeux, il y a eu une mélodie de douleur. Et pourtant, Pierre Perret a continué à écrire, à chanter, à transmettre. Parce qu’au fond, c’est peut-être dans l’art qu’il a trouvé la seule forme de consolation possible face à la plus grande tristesse de sa vie.