À 91 ans, Brigitte Bardot secoue la France : “La laideur règne dans nos âmes”

À 91 ans, Brigitte Bardot n’a rien perdu de son franc-parler. Depuis sa maison de La Madrague, à Saint-Tropez, l’icône du cinéma français a une fois de plus fait trembler le pays. Une seule phrase, lancée comme un éclair : « La laideur règne en France. » Des mots simples, terribles, qui ont traversé la nation comme une gifle.
Mais de quelle laideur parle-t-elle vraiment ? Celle des visages ? Non. Celle des âmes, des gestes, des discours vides et des consciences endormies.

Une icône qui parle vrai

Née à Paris le 28 septembre 1934, Brigitte Bardot grandit dans une famille bourgeoise où la rigueur dominait la tendresse. À quinze ans, elle pose pour les magazines de mode ; à vingt-deux, elle devient une légende. En 1956, le film Et Dieu… créa la femme fait d’elle le symbole d’une France qui découvre la liberté. Sur les écrans du monde entier, Bardot incarne l’audace, la sensualité et l’indépendance féminine.

Mais derrière le mythe, une autre histoire s’écrit. La célébrité dévore tout : les amours, les rires, les blessures. La femme que l’on qualifiait de “plus belle du monde” se sent étrangère à son propre reflet. Peu à peu, la gloire devient prison. En 1973, au sommet de sa carrière, elle quitte le cinéma pour se retirer du monde du spectacle.

Ce départ marque le début d’une autre vie, celle d’un combat sans paillettes : celui des animaux.

La militante remplace la star

À La Madrague, entourée de ses chiens et de ses chevaux, Bardot retrouve une vérité qu’aucune caméra ne peut capturer. En 1986, elle crée la Fondation Brigitte Bardot, dédiée à la défense des animaux. Elle y consacre sa fortune, son nom, et surtout son intransigeance. Très vite, son militantisme dérange. On la traite d’extrémiste, on la moque. Mais Bardot ne fléchit pas.

Elle écrit aux présidents, interpelle les ministres, dénonce les abattoirs et les chasses “traditionnelles”. Chaque mot est une déflagration. Les robes glamour ont disparu, les pulls de laine ont pris leur place, mais sa voix, elle, n’a jamais été aussi forte.

« Le respect de la vie commence par le respect des plus faibles », répète-t-elle inlassablement. Pour elle, défendre les animaux, c’est défendre la part la plus humaine de l’humanité.

“Deux laideurs gouvernent la France”

C’est dans ce contexte que, à 91 ans, Brigitte Bardot lance sa phrase choc :
« Deux laideurs gouvernent la France : la cruauté envers les animaux et le couple Macron. »
Derrière cette provocation se cache un cri du cœur. La “laideur” dont elle parle n’est pas physique, mais morale. Elle accuse un système politique qui multiplie les discours sur la compassion sans jamais agir.

Lors d’une rencontre à l’Élysée, elle dit avoir été frappée par le contraste entre les sourires et l’inaction. « Le pouvoir prononce les bons mots, mais évite les sujets qui fâchent », confie-t-elle à ses proches. Pour elle, cette hypocrisie polie incarne la véritable laideur de notre époque : celle qui préfère les apparences à la sincérité.

« Je préfère être insupportable qu’indifférente », tranche Bardot, fidèle à elle-même.

La tempête médiatique et la rumeur de mort

Sa déclaration provoque une tempête. Les chaînes d’information s’enflamment, les réseaux sociaux explosent. Certains la félicitent pour sa lucidité ; d’autres la traitent de “vieille furie”. Mais Bardot reste impassible. Elle n’a plus rien à prouver, seulement une vérité à défendre.

Quelques jours plus tard, une rumeur folle surgit sur internet : Brigitte Bardot serait morte. En quelques heures, la fausse nouvelle se propage. Le pays retient son souffle. Puis, sur X (ancien Twitter), elle répond d’un ton sec :
« Je vais bien et je n’ai pas l’intention de tirer ma révérence. »
Un trait d’esprit, une leçon de vie. Une fois encore, la légende dément la légende.

Une voix qui refuse de s’éteindre

Aujourd’hui, à La Madrague, le temps semble suspendu. Les chiens dorment au soleil, les chevaux broutent derrière les murs blancs. Bardot se lève tôt, écrit des lettres, signe des pétitions, soutient des refuges. “Je me reposerai quand les animaux seront tranquilles”, dit-elle encore.

Son engagement reste intact, même si ses forces déclinent. Elle lit les lettres de ceux qu’elle a inspirés : jeunes femmes, militants, amoureux des bêtes. Elle mesure alors la trace qu’elle laissera. Pas un empire, mais une conscience. Une idée : la compassion est une forme de force.

“J’ai aimé la France plus qu’elle ne s’aime elle-même”

Ses mots durs contre la France ne sont pas du mépris, mais de la fidélité blessée. Elle regarde un pays qu’elle a tant aimé, glisser dans l’indifférence.
« J’ai aimé la France plus qu’elle ne s’aime elle-même », confie-t-elle.
Son regard, autrefois tourné vers les projecteurs, cherche désormais la lumière dans les yeux d’un animal sauvé ou dans la sincérité d’un geste désintéressé.

Bardot ne déteste pas son époque ; elle la questionne. Elle refuse les mensonges polis et les sourires de façade. Sa “colère” n’est qu’une forme d’amour exigeant, celui qui veut encore croire à la beauté.

Et peut-être est-ce là, au crépuscule de sa vie, son dernier message à la France :
« La beauté n’est pas dans les visages, mais dans le courage d’être sincère. »

Une légende vivante

À 91 ans, Brigitte Bardot n’attend plus rien du monde. Mais le monde, lui, continue de l’écouter. Ses mots résonnent comme un écho dans une époque saturée d’images et de faux-semblants. Derrière les polémiques, demeure une certitude : la femme que l’on voulait faire taire n’a jamais cessé de parler vrai.

Et quand le vent du soir souffle sur Saint-Tropez, on pourrait presque entendre sa voix murmurer :
« La laideur règne peut-être en France, mais la beauté, la vraie, ne meurt jamais. »