Nicolas Sarkozy annonce son livre sur la prison : Bertrand Chameroy n’a pas résisté à l’envie de se moquer

Le lundi 24 novembre 2025, sur les ondes de France Inter, Bertrand Chameroy s’est amusé à égratigner Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, à propos de la sortie prochaine d’un livre relatant son bref séjour à la prison de la Santé. Si ce livre n’est pas encore paru, il suscite déjà des réactions et des railleries, notamment de la part du chroniqueur bien connu de C à Vous et de France Inter.
Un séjour de 21 jours qui inspire un livre
Tout a commencé le 21 novembre dernier, soit 11 jours après sa libération, lorsque Nicolas Sarkozy a annoncé la publication prochaine de son ouvrage intitulé « Journal d’un prisonnier » aux éditions Fayard. Ce livre, prévu pour le 10 décembre 2025, reviendra sur son passage derrière les barreaux, consécutif à sa condamnation le 25 septembre 2025 à cinq ans de prison ferme avec mandat de dépôt, dans le cadre de l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle.
Dans le préambule de son livre, l’ancien chef de l’État évoque son quotidien carcéral :
“En prison, il n’y a rien à voir, rien à faire. J’oublie le silence qui n’existe pas à la Santé où il y a beaucoup à entendre. Le bruit y est hélas constant. À l’image du désert, la vie intérieure se fortifie en prison.”
Une description qui, si elle se veut sérieuse, ne pouvait pas échapper à la plume ironique de Bertrand Chameroy.
Bertrand Chameroy s’empare de l’annonce
Le 24 novembre 2025, Chameroy n’a pas manqué de réagir sur France Inter, moquant le projet de l’ancien président. Il souligne avec humour que 21 jours de détention semblent bien courts pour inspirer un livre complet :
“Le jour de la libération de Nicolas Sarkozy à ce micro, je l’imaginais sortir un livre relatant son séjour à la Santé et son régime exclusivement composé de yaourts. (…) C’était une vanne. Il l’a fait. Il l’a fait, bordel”, a-t-il ironisé, avant d’ajouter avec un brin de sarcasme : “Plus que 15 dodos avant de découvrir le récit du Mandela de la République française.”
Chameroy ne s’arrête pas là. Il se moque également du titre du livre, estimant qu’il évoque de manière presque solennelle la littérature classique :
“‘Journal d’un prisonnier’, rien que le titre file la chair de poule. Ce qui n’a pas échappé aux critiques littéraires toujours mesurées d’Europe 1.”
Le chroniqueur n’hésite pas à élargir son attaque à d’autres figures médiatiques, notamment Pascal Praud, qui avait comparé le projet à « Le Journal d’un condamné à mort » de Victor Hugo.
“Oui, je ne sais pas ce qu’ils prennent là-bas mais c’est de la bonne”, s’amuse Chameroy, soulignant l’exagération de la comparaison.
Selon le chroniqueur, Nicolas Sarkozy aurait initialement envisagé un titre plus humoristique : « Rapport de stage d’observation », mais il a finalement opté pour quelque chose de plus sérieux et vendeur.

L’art de transformer le quotidien en récit littéraire
Pour Chameroy, l’idée de transformer 21 jours de prison en un livre de 216 pages relève presque de l’exploit :
“Passer 21 jours en prison et réussir à en cracher 216 pages, c’est un record du monde. (…) Je suis sûr que dans son bouquin, il ne dit pas yaourt, mais préparation lactescente sublimée par la lente métamorphose microbienne”, ironise-t-il.
Cette remarque illustre parfaitement le ton humoristique et légèrement moqueur que Chameroy emploie pour critiquer à la fois le projet éditorial et la posture médiatique de l’ancien président.
Une sortie qui fait déjà parler
Même avant sa publication, « Journal d’un prisonnier » suscite donc l’attention, entre anticipation médiatique et sarcasme public. L’idée qu’un ancien président de la République écrive sur son court passage en prison, décrivant le silence, le bruit constant, et les conditions de vie carcérale, est pour le moins inhabituelle.
Chameroy souligne également l’effet médiatique : annoncer un livre sur son séjour en prison quelques semaines seulement après sa libération garantit une visibilité maximale. Et c’est précisément ce qui semble lui déplaire : transformer un épisode court et potentiellement intime en événement public et commercial.
La réaction des critiques et du public
Si Bertrand Chameroy se fait le porte-parole d’un certain scepticisme humoristique, les critiques littéraires et le public s’interrogent déjà sur le ton et la profondeur du livre. Le parallèle avec Victor Hugo, suggéré par Pascal Praud, a fait sourire plus d’un lecteur. Mais Chameroy ne manque pas de rappeler que l’analogie est très exagérée, soulignant que transformer trois semaines de détention en un récit philosophique et profond reste pour le moins ambitieux.
L’annonce du livre a également relancé le débat autour des anciens chefs d’État et de la manière dont ils utilisent la littérature pour raconter leur expérience personnelle. Entre stratégie médiatique et véritable témoignage, il est difficile de démêler le sérieux de l’anecdote de l’effet marketing.
L’humour comme arme critique
Ce qui ressort particulièrement dans cette affaire, c’est l’usage de l’humour comme arme critique. Chameroy, en bon chroniqueur, n’hésite pas à exagérer, détourner les mots et imaginer des formulations farfelues pour illustrer ses propos. Ainsi, le simple « yaourt » devient une préparation lactescente sublimée par la lente métamorphose microbienne, soulignant avec ironie la transformation d’un quotidien banal en expérience littéraire.
Cette manière de tourner en dérision un événement médiatique rappelle le rôle essentiel de l’humour dans la critique politique et culturelle : il permet de poser un regard détaché sur des situations qui, autrement, seraient traitées avec un sérieux protocolaire.
La sortie prochaine du livre de Nicolas Sarkozy, « Journal d’un prisonnier », promet donc de créer l’événement, non seulement par son contenu mais aussi par le contexte dans lequel il est publié. L’ancien président y relate un séjour court mais intense à la prison de la Santé, alors que des chroniqueurs comme Bertrand Chameroy n’hésitent pas à en rire ouvertement et à en souligner l’aspect médiatique.
Entre humour, exagération et critique des stratégies de communication, cette affaire illustre parfaitement la manière dont la société et les médias contemporains réagissent aux publications des figures publiques. Que le livre rencontre un immense succès ou qu’il soit moqué pour sa brièveté, il restera un sujet incontournable jusqu’à sa parution le 10 décembre 2025. Et comme le rappelle Chameroy avec humour, il ne reste désormais plus qu’à compter les « dodos » avant de découvrir le récit du Mandela de la République française.
✅ Mot final : Si 21 jours suffisent à écrire 216 pages, on attend avec curiosité de voir comment Sarkozy transforme son quotidien carcéral en littérature. Bertrand Chameroy, lui, continue de nous offrir un spectacle hilarant entre ironie, critique et second degré.
News
L’amour est dans le pré : Jean-Louis et Isabelle se sont remis ensemble quelques jours seulement après leur rupture, malgré une dispute qui a laissé les téléspectateurs stupéfaits
L’Amour est dans le pré : un bilan explosif où Jean-Louis et Isabelle défient toutes les prédictions On pensait avoir…
Célia choisit l’homme qui vivra avec elle son premier baiser – Un choix qui fait de nouveau exploser la colère des téléspectateurs
« L’amour est dans le pré » : Célia brise le silence – pourquoi elle n’a jamais connu son premier…
Karine Le Marchand sidérée par l’enchaînement de coups de théâtre « Que se passe-t-il ? »
L’amour est dans le pré : un bilan explosif, des rebondissements à n’en plus finir et un Jean-Louis plus imprévisible…
Téléthon : Santa, la marraine, aurait demandé à ce que Slimane et Vitaa soient évincés, Cyril Hanouna balance
Téléthon 2025 : le veto explosif de Santa contre Vitaa et Slimane secoue le PAF Lundi 24 novembre 2025, l’animateur…
Poissy : mort d’un petit garçon de 3 ans dans une école maternelle
Tragédie à l’école maternelle Foch de Poissy : un enfant de trois ans succombe à une violente crise d’asthme Poissy,…
Après la mort de ma femme, j’ai mis son fils — qui n’était pas de mon sang — dehors. Dix ans plus tard, une vérité a éclaté… et elle m’a brisé.
Je me souviens encore du bruit du sac heurtant le sol. Il était vieux, déchiré sur les bords — le…
End of content
No more pages to load







