Christophe Beaugrand, victime d’un cambriolage traumatisant : “Une scène de survie pour cinquante euros”

Dans la nuit du 4 au 5 juin, l’animateur Christophe Beaugrand, connu pour son rôle à la tête de Secret Story, a vécu l’impensable. C’est à son domicile de Sèvres, dans les Hauts-de-Seine, que l’horreur a frappé : une violente tentative de cambriolage qui aurait pu tourner au drame. Ce vendredi 6 juin, c’est avec une grande émotion que l’animateur s’est exprimé en direct sur le plateau de Bonjour !, aux côtés de Bruce Toussaint sur TF1.

Le visage tiré, encore marqué par la peur et la fatigue, Christophe Beaugrand a partagé avec dignité les détails de cette nuit cauchemardesque. Et lorsque Bruce Toussaint lui pose cette question brutale de simplicité – “Qu’est-ce qu’on vous a volé ?” – la réponse tombe, amère : “Mon portefeuille qui était dans l’entrée mais c’est tout.”

Un butin dérisoire, pour un acte d’une violence inouïe. “Honnêtement, la chute de trois mètres cinquante, le risque de mourir, la fracture… pour cinquante balles dans un portefeuille. Franchement, ça valait pas le coup”, déplore l’animateur, encore choqué par l’absurdité de ce qu’il a vécu.

Mais derrière cette froide statistique se cache une scène de terreur. Christophe Beaugrand raconte cette nuit comme une véritable “scène de survie”. Lorsqu’il entend des bruits suspects, il n’hésite pas une seconde : il court chercher son fils, Valentin, qui dort paisiblement à l’étage. Dans un geste instinctif et désespéré, il attrape l’enfant et grimpe avec lui sur le toit de la maison, où ils attendront, figés, l’arrivée de la police pendant 40 longues minutes.

Un sang-froid exceptionnel, dicté par un instinct paternel puissant. Mais aussi par la préparation. Car Christophe Beaugrand et son mari, Ghislain Beugrand-Gerin, n’étaient pas totalement pris au dépourvu. Le couple, conscient des dangers potentiels, avait mis au point un plan d’évacuation en cas d’intrusion. Une stratégie salvatrice qui a sans doute évité que le drame ne prenne une tournure encore plus tragique.

Cependant, tout le monde n’en est pas sorti indemne. Si Christophe Beaugrand a évité les blessures physiques, son mari, lui, a été violemment agressé. Pris à partie par les cambrioleurs, Ghislain a reçu plusieurs coups de club de golf avant de faire une chute de leur balcon dans un moment de panique. Bilan : une fracture du poignet nécessitant une intervention chirurgicale. Il devra désormais affronter une période de convalescence, longue et difficile, alors que le traumatisme psychologique, lui, ne guérit pas aussi facilement.

Aujourd’hui, l’enquête est en cours, mais Christophe Beaugrand confie ne pas avoir de nouvelles informations sur l’identité des assaillants. Ce qu’il garde en revanche, c’est le sentiment d’injustice profonde et une colère sourde face à la gratuité de la violence : “Pour cinquante euros… Ça ne valait pas ça.”

Au-delà du cambriolage, c’est une famille qui a vu sa sécurité intime brutalement brisée. Une épreuve terrible qui laissera des traces, mais aussi un témoignage fort, celui d’un père, d’un mari, qui a su garder la tête froide pour protéger les siens dans l’urgence la plus absolue. Une leçon de courage… et de lucidité.

À 77 ans, Évelyne Dhéliat a brisé le silence et a avoué qui était l’amour de sa vie.

La vie d’Évelyne Dhéliat, figure emblématique de la télévision française, a été marquée par une carrière exceptionnelle mais aussi par des épreuves personnelles d’une profonde intensité. Derrière son sourire lumineux à l’antenne et sa voix rassurante, se cache une femme d’une résilience remarquable, forgée par la douleur de pertes intimes et des combats de santé éprouvants.

La plus grande blessure de son existence fut sans aucun doute la disparition de son époux Philippe Maraninchi, décédé en avril 2017 après plus de cinquante ans d’une union discrète et solide. Appelé tendrement “Mara”, Philippe avait été son ancre depuis ses dix-huit ans, son partenaire de vie, son soutien indéfectible dans les moments les plus joyeux comme dans les plus sombres.

Son décès, survenu peu avant leur 51e anniversaire de mariage, a bouleversé profondément la présentatrice qui a dû, selon ses propres mots, « apprendre à continuer malgré l’absence ».

Cette perte n’est pas survenue dans un vide. Évelyne venait de traverser plusieurs années éprouvantes. En 2012, elle avait combattu un cancer du sein avec discrétion, choisissant de ne pas médiatiser sa maladie afin de préserver son intimité et d’épargner son entourage.

Son absence prolongée de l’écran avait suscité de nombreuses interrogations, jusqu’à son retour, coiffée d’une perruque, ce qui n’avait pas échappé à l’œil attentif de ses fidèles téléspectateurs. Ce choix de silence, loin d’être un signe de faiblesse, traduisait au contraire une pudeur et un courage rares dans un milieu où tout se montre. Finalement, encouragée par les lettres et témoignages de femmes touchées par le même mal, elle a décidé de partager son histoire afin d’offrir espoir et réconfort à d’autres.

Au-delà de ces épreuves, la carrière d’Évelyne Dhéliat illustre la persévérance et le sens du devoir. Née en Allemagne et élevée à Paris, elle débute à l’ORTF en 1968 et devient rapidement une figure appréciée du paysage audiovisuel.

Son passage à la présentation météo en 1992 marque un tournant majeur : elle y impose un style précis, chaleur

eux, et gagne la confiance du public. Élue présentatrice météo préférée des Français en 2011, elle devient également directrice du service météo de TF1, puis de LCI.

Son parcours fut également jalonné de défis personnels méconnus, comme sa forte myopie qu’elle a longtemps dissimulée, preuve de son perfectionnisme et de son exigence envers elle-même. Aujourd’hui encore, malgré le poids des années et les douleurs du passé, Évelyne Dhéliat incarne une rare combinaison de professionnalisme, de sensibilité et de dignité.

Son visage familier reste associé à une forme de constance rassurante pour des millions de téléspectateurs, mais aussi à une force intérieure admirable, née des épreuves qu’elle a su traverser avec courage et humilité.