Héléna, la demi-finaliste de la 11e édition de la Star Academy 2023, se produit le 5 juillet, au château de l’Emperi à Salon-de-Provence. Elle a répondu à nos questions.

Après Alain Souchon et ses fils le 4 juillet, Héléna, demi-finaliste de la Star Academy en 2023, se produit le 5 juillet au château de l’Emperi, à Salon-de-Provence, dans le cadre du festival l’Été au château.

Si elle a perdu face à son ami Pierre Garnier, elle réalise néanmoins un superbe début de carrière avec son premier album intitulé Hélé, qui s’est classé numéro 1 des ventes la semaine de sa sortie, en mars 2025. La jeune Belge a accepté de répondre à nos questions.

C’est votre première tournée officielle dans toute la France, malgré de grandes dates comme le Trianon à Paris, vous avez toujours le trac de la scène ?

Évidemment il y a du trac, surtout au début de la tournée. Maintenant que le show est rodé, je sais ce que j’ai à dire, à faire, et je connais mieux les chansons. Avec les festivals qui vont arriver cet été et la tournée des Zéniths en octobre, je vais avoir un stress supplémentaire.

Aux festivals, tout le monde ne vient pas pour moi, je vais devoir me donner à fond pour que les gens aiment découvrir ma musique. Les Zénith, c’est le triple de personnes dans la salle par rapport à la tournée que je fais actuellement, donc forcément il y a une pression supplémentaire, mais ça reste du bon stress, de la bonne adrénaline. Je prends du plaisir sur scène.

Cette première tournée est importante ?

Oui, c’est vrai qu’avec la Star Academy on a fait 75 Zénith, c’est très intense et on était un peu l’emblème de la Star Ac, on faisait partie d’un groupe. Aujourd’hui je suis toute seule, je chante mes chansons de mon premier album, tout le monde vient pour mon projet.

La différence est énorme, même si la Star Academy m’a appris beaucoup de choses et que je suis bien rodée pour ma première tournée. D’ailleurs, je m’étais fait cette réflexion pour la première date de ma première tournée : ça n’arrivera plus jamais de ma vie, il faut en profiter à fond et c’est ce que j’essaye de faire.

Vous faites beaucoup de dates en juillet, entre votre tournée et les festivals auxquels vous participez, c’est compliqué à enchaîner ?

Non, j’avoue que je déteste m’ennuyer. Maintenant, j’ai du mal à ne plus rien faire pendant de longues périodes. Et puis j’aime tellement l’équipe qui est avec moi sur cette tournée ! J’adore être avec les équipes techniques ou les musiciens, donc même si enchaîner les concerts est fatigant, je me repose quand je peux. Je suis tellement contente que j’en profite à fond.

Dans vos chansons comme “Summer body “, vous parlez de l’acceptation de soi, dans “Mauvais garçon”, il est question de masculinité toxique, et dans “Gentil garçon”, vous célébrez les hommes sensibles. Vous voulez chanter les valeurs auxquelles vous tenez ?

Ce sont des sujets qui m’ont touchée et qui me touchent encore. Je ne sais pas écrire des chansons sur ce que je ne ressens pas ou ce que je n’ai pas vécu. J’ai écrit ces chansons pour me faire du bien, me libérer d’un certain poids. Repenser au contexte dans lequel j’ai écrit ces chansons et voir aujourd’hui l’impact qu’elles ont sur les autres, cela m’aide beaucoup.

Quelles inspirations avez-vous lorsque vous faites de la musique ?

Mes inspirations premières sont toujours les textes et les thématiques : j’apporte une très grande importance aux mots. Quand j’écoute une musique, j’écoute le texte, de quoi ça parle, je suis intriguée du choix des mots et ça crée une sorte de poésie que j’aime beaucoup.

Je commence toujours mes chansons par une thématique, un angle, un texte puis vient ensuite la mélodie, la musique. C’est comme ça qu’on a écrit l’entièreté de l’album et j’en suis très fière parce que c’était important de véhiculer mes messages, mes histoires comme j’en avais envie. Je pense que c’est chose faite.

Quels sont vos projets ?

La tournée va me prendre beaucoup de temps, avec les festivals et la tournée des Zénith. Je pense prendre une petite pause, mais j’aurai vite envie de réécrire et de repartir en tournée. Je crois que c’est le chemin de tout artiste.

Je compte prendre mon temps pour écrire mon deuxième album, le faire à mon aise, encore plus calmement que mon premier. Aujourd’hui, j’espère que le reste de ma vie va ressembler à ça : écrire des chansons, sortir des albums et partir en tournée.

Toujours des chansons sur des sujets qui vous tiennent à cœur ?

Toujours. Même si j’ai envie de m’aventurer dans d’autres exercices, j’aimerais essayer d’écrire une chanson sur une histoire qui n’est pas la mienne, inventer un personnage, c’est quelque chose qui m’intrigue, je vois beaucoup d’auteurs le faire et je me demande toujours comment ils le font.

Que diriez-vous à quelqu’un qui aimerait réussir comme vous ?

La clé c’est de rester soi-même, ne pas changer pour les autres ou pour essayer d’être plus important. Il faut rester sincère et honnête avec soi-même. Le plus gros déclic que j’ai pu avoir avant de participer à la Star Academy c’est de me dire : “j’ai osé croire en mes rêves et avant ça, je n’avais jamais pensé que ça pouvait m’arriver”.

C’est normal de penser ça, mais maintenant que ça m’est arrivé aussi, je me dis que ça n’arrive pas qu’aux autres. Le mot d’ordre c’est d’essayer, il faut beaucoup de persévérance et de courage. Même s’il y a un gros facteur chance dans la vie, j’ai dû être courageuse, et je n’en serais pas là aujourd’hui si je ne l’avais pas été. Il faut croire en ses rêves, croire en soi et foncer.