Mathieu Ceschin (L’amour est dans le pré) pousse un coup de gueule : “Arrêtez de vouloir faire de vos enfants des génies”

En vacances en Ardèche, l’ancien candidat emblématique de L’amour est dans le pré, Mathieu Ceschin, a décidé de prendre la parole sur Instagram pour répondre aux critiques virulentes visant le développement de son fils, Ezio. Pointé du doigt par certaines internautes se revendiquant “mères parfaites”, il n’a pas mâché ses mots.

Une vidéo innocente… qui déclenche une avalanche de critiques

Ce dimanche 3 août, alors qu’il profite pleinement de l’été en famille dans un camping ardéchois, Mathieu publie une story Instagram montrant Ezio, son fils âgé d’un an, en pleine exploration. Mais au lieu des réactions attendries auxquelles il est habitué, ce sont des commentaires désobligeants qui lui parviennent. En cause ? Le petit garçon ne marche pas encore, ce qui en inquiète certaines abonnées.

Parmi ces critiques, une remarque en particulier semble avoir fait sortir Mathieu de ses gonds : “Plutôt que de le laisser toujours en poussette, apprenez-lui à parler et à marcher.” Une remarque qui, selon lui, illustre parfaitement le comportement oppressant de ces “mères parfaites” qui veulent tout contrôler dans l’évolution de leurs enfants.

“À moins que le tien volait ?” : Mathieu ironise avec fermeté

Dans une série de trois vidéos, l’ex-éleveur de taureaux, connu pour son franc-parler, a pris la parole pour remettre les pendules à l’heure. Visiblement agacé mais déterminé à faire passer un message clair, il s’adresse directement à ses détractrices :

“Régulièrement, les enfants qui ne marchent pas sont dans des poussettes, je ne vais rien vous apprendre, mère parfaite… à moins que le tien volait ?”

L’ironie est mordante, mais derrière l’humour, c’est un vrai ras-le-bol que Mathieu exprime. Selon lui, la pression exercée sur les jeunes enfants pour qu’ils atteignent des “étapes” de développement à des âges précis est non seulement inutile, mais néfaste.

“Laissez-les aller à leur rythme” : un appel à la bienveillance

S’appuyant sur sa propre expérience, Mathieu raconte qu’il a lui-même marché tard, presque à deux ans, et parlé bien après la moyenne. Et cela ne l’a pas empêché de devenir un adulte parfaitement épanoui.

“Arrêtez de vouloir faire de vos enfants des génies. Laissez-les aller à leur rythme. Mon dieu, mais vous leur mettez une pression à ces gosses !”

Il poursuit avec humour et autodérision :

“Ezio marchera à 18 ans, il parlera à 18 ans, il mangera très bien à 18 ans… Ne vous inquiétez pas !”

Une manière pour le papa de rappeler que chaque enfant est unique et que leur développement ne suit pas une ligne droite. Il insiste : un enfant doit pouvoir évoluer à son propre rythme, sans être poussé à répondre à des attentes irréalistes ou précipité dans des apprentissages qu’il n’est pas prêt à assimiler.

L’éducation selon Mathieu : accompagner, pas imposer

“On lui montre certaines choses, mais on ne lui impose pas les choses”, affirme-t-il. C’est sa philosophie en tant que père : guider, encourager, mais ne jamais forcer. Pour lui, les premières années sont fondamentales pour que l’enfant découvre le monde à sa manière, sans subir de pression extérieure.

Cette déclaration sincère a été très bien reçue par une majorité de ses abonnés, nombreux à partager sa vision. Certains parents lui ont d’ailleurs témoigné leur soutien, expliquant qu’ils vivent eux aussi des jugements similaires sur les réseaux sociaux ou dans leur entourage.

Des critiques aussi sur la sociabilisation du petit Ezio

Mais ce n’est pas tout. Certains internautes ont également remis en question la sociabilisation d’Ezio, s’inquiétant qu’il ne soit pas en contact avec d’autres enfants. Là encore, Mathieu répond sans détour. Il précise qu’Ezio côtoie des enfants tous les jours, mais que, par respect pour leur vie privée, il ne filme ni ne photographie les enfants d’autrui sans l’accord de leurs parents.

Une précision qui peut sembler évidente, mais qui souligne à quel point les critiques gratuites peuvent vite tourner au procès injustifié sur les réseaux sociaux.

Une parole libératrice pour de nombreux parents

Le message de Mathieu Ceschin résonne chez beaucoup de jeunes parents, souvent exposés aux jugements permanents sur leur manière d’éduquer leurs enfants. Dans un monde où les réseaux sociaux dictent des normes irréalistes, son discours sonne comme un appel à la bienveillance, au lâcher-prise et à la confiance en ses enfants.

Derrière son coup de gueule, on perçoit surtout une profonde tendresse pour Ezio et une volonté sincère de le protéger. Protéger non seulement son intégrité, mais aussi sa liberté de grandir à son rythme, sans qu’un quelconque “calendrier du développement parfait” ne vienne lui voler ses moments d’enfance.

La parentalité à l’ère des réseaux : une pression constante

L’expérience de Mathieu met en lumière un phénomène grandissant : la surmédiatisation de la parentalité sur les réseaux. Entre conseils non sollicités, comparaisons constantes et injonctions à “faire mieux”, de nombreux parents témoignent d’un sentiment de culpabilité face aux attentes irréalistes qu’on leur impose.

Mais la réalité, c’est que chaque famille est différente, chaque enfant aussi. Et des voix comme celle de Mathieu sont essentielles pour rappeler que la parentalité n’a pas besoin d’être parfaite pour être belle.

Conclusion : un père engagé et authentique

Avec franchise et émotion, Mathieu Ceschin a su remettre les choses à leur place. Non, son fils ne marche pas encore, mais cela ne veut rien dire sur son futur. Oui, il est dans une poussette — comme des milliers d’enfants de son âge. Et oui, il côtoie d’autres enfants, même si cela ne figure pas dans ses stories Instagram.

Au-delà de la polémique, ce moment témoigne d’un père présent, attentif, et soucieux de donner à son fils un environnement sain, loin des injonctions absurdes et des jugements faciles.

Alors peut-être qu’en cette ère ultra-connectée, il est temps de se rappeler que chaque parent fait de son mieux… et que parfois, cela devrait suffire.