Après un retour surprise dans l’aventure, Maxime a été éliminé de Koh-Lanta ce mardi 27 mai lors d’une épreuve décisive face à Claire et Jérôme du Sud. Un départ marquant pour un candidat au parcours aussi stratégique qu’inattendu

Ce mardi 27 mai, Maxime a définitivement quitté l’aventure Koh-Lanta à l’issue d’une épreuve éliminatoire intense face à Claire et Jérôme du Sud. Un moment fort en tension, qui marque la fin d’un parcours hors norme pour le candidat. Il faut dire que Maxime avait déjà créé la surprise en réintégrant le jeu après avoir été évincé lors du redouté conseil des ambassadeurs. Un come-back qui avait impressionné autant ses coéquipiers que les téléspectateurs. Mais cette fois, la sentence est irrévocable, son aventure s’arrête.

Voici.fr : Comment vous vivez cette deuxième élimination ?

Maxime : C’est moins dur que la première, forcément. Mais je suis quand même très très déçu. Parce que, je suis sorti sur un jeu qu’on trouve dans les bureaux de tabac ! Les câsse-têtes, c’est lambda comme jeu, donc je suis très déçu.

Est-ce que le fait d’avoir vécu une première élimination ça permet de mieux encaisser ?

Même si j’en ai déjà vécu une, c’est pas facile à encaisser. C’est moins violent mais ça reste dur quand même. On ne s’attend pas du tout à arrêter à ce stade.

À la fin du jeu, vous avez les larmes aux yeux, vous avez du mal à parler, pourquoi cette émotion ?

C’est un peu un tout. C’est surtout le fait que ça s’arrête là, maintenant. Il y a tout qui remonte. Le bilan, tout ce qu’on a vécu. Je pense aussi à ma mère, je me dis que j’aurais pu faire mieux, faire plus. Ce n’est pas évident. Je me dis que je vais peut-être la décevoir.

Justement, qu’a pensé votre maman de votre aventure ?

Elle est super heureuse. Elle a vu que je ne lâche rien. Même éliminé, je reviens et puis je ne lâche pas l’affaire, je donne tout. Elle me connaît. Dans la vie, on ne fait pas les choses à moitié, on essaye de tout donner à chaque épreuve.

Vous revenez dans l’aventure avec un esprit revanchard, vous aviez pris le temps d’établir une stratégie ?

Quand je reviens dans le jeu, je ne me dis pas tout de suite : “Il faut que j’élimine untel, untel…”. Je reviens dans jeu, je comprends les alliances, et je me dis qu’il y a des occasions à saisir. La stratégie se fait sur le tas. On ne peut pas beaucoup réfléchir en amont à une stratégie. Il faut voir comment les gens agissent. On étudie les comportements, et puis on essaye de se faufiler là-dedans et de saisir une chance. Ce sont des opportunités plutôt. C’est quelque chose qui me plaît beaucoup dans le jeu.

Il y a une différence entre le Maxime avant et après sa première élimination, il y a eu un déclic ?

Exact. En fait, je me suis fait baptiser aux ambassadeurs. Le baptême de la sortie. Là, forcément, moi j’ai pris une douche froide, glacée même. Vous savez, quand on prend une douche glacée, ça nous remet bien les idées claires, bien les idées en place. Après, je reviens, je suis plus lucide que jamais. Je suis un peu un outsider, je prends des risques, je n’ai pas peur de prendre des risques. Il n’y a rien à perdre. On me l’a mise à l’envers, je suis un peu revanchard, je n’hésite pas à la mettre à l’envers aux antagonistes qui ont fait pareil avec moi.

“Je raconte une douce mélodie à tout le monde et paf ! La sentence finale arrive”

C’est pour ça que aviez décidé d’éliminer Louise tout de suite ?

Oui, c’est ça. À mon retour, on ne s’est pas parlé, j’ai attendu, attendu, attendu… Jusqu’à ce que le soleil se couche. Rien du tout. Donc à ce moment-là, pas d’explication, on fonce ! On prend les devants et on prend une décision choc.

Lors du dernier conseil, vous jouez sur les deux tableaux, pourquoi ?

Parce que moi, quand je reviens dans le jeu, même à ce niveau, je ne fais confiance à personne. Je n’ai pas envie de dévoiler ce que je vais faire donc, je sème un peu le trouble avec tout le monde. Je dis blanc à l’un, je dis noir à l’autre, ça me permet de cacher un peu ce je m’apprête à faire. Je ne dévoile rien, les gens ne savent pas trop au final. J’aime bien ! Comme ça, je ne me dévoile pas. On trouble l’eau (rires). Je ne dévoile pas mon jeu et puis j’agis. Comme je le dis, je raconte une douce mélodie à tout le monde et paf ! La sentence finale arrive, et ça surprend tout le monde. Effet de surprise !

Quand tout le monde vous tombe dessus à la fin du conseil, vous culpabilisez ?

Je ne regrette pas, j’assume même ! Si ça devait se refaire, je referais exactement pareil. Après ils ne sont pas contents, c’est sûr, les Bleus tombes des nues. Pierre-Marie il est énervé comme jamais, ça peut se comprendre. Moi, j’ai eu la même réaction aux ambassadeurs, j’étais énervé. Maintenant, c’est à son tour de vivre ce moment déstabilisant. Il emporte avec lui, Naïs. C’est le dommage collatéral. Moi elle m’avait rien fait de spécial.

Sur l’île de l’exil, avant l’épreuve éliminatoire, pourquoi ne pas avoir partager vos provisions avec Jérôme et Claire ?

Je ne sais pas, ça s’est fait comme ça. Des fois il y a des trucs qu’on n’explique pas vraiment. Là, j’en ai profité. Après, est-ce que c’est bien, est-ce c’est pas bien ? Forcément ce n’est pas terrible. Je l’ai fait comme ça, c’est fait. Je ne vais pas pleurer parce que j’ai agis comme ça.

Lors de notre dernier entretien, vous aviez déclaré que c’était agréable de revoir les images après l’aventure. Est-ce que vous le pensez toujours ?

Alors là, je peux vous dire que je n’ai absolument pas changé mon discours. C’est toujours un plaisir de voir. C’est bluffant, c’est vraiment ce que j’ai vécu dans ma tête. C’est vraiment bluffant de voir ça en images, comme c’est dans mes souvenirs. À Koh-Lanta, ils sont forts, franchement. Je prends du plaisir, j’en rigole. Le dernier épisode, j’ai eu un fou rire.

Beaucoup d’aventuriers disent que vous paraissez naïf mais qu’en réalité vous êtes très stratège…

Ouais, je peux paraître comme ça de prime abord, dans la vie. Et après, je suis quand même assez calculateur, j’analyse beaucoup les gens. Et du coup, la première impression que je donne, ça peut être comme ça, un peu naïf sur les bords. Si on creuse, pas forcément.

“Ce qu’il se dit sur moi, je m’en fous un peu”

Est-ce que vous avez eu une discussion avec Louise ?

Bien sûr. On s’est vu plusieurs fois depuis. Nos relations sont super. On sait très bien, elle et moi, qu’on était dans un jeu, on a pris des décisions. Ce n’est pas simple, il y a la fatigue, la faim, il y a plein de critères à prendre en compte. On est dans un jeu qui est fort en émotions, on a pris du recul et on a un très bon rapport elle et moi.

Est-ce que vous avez d’autres contacts avec le reste des aventuriers ? Je pense à Pierre-Marie par exemple ?

Non, on se parle très rapidement mais on a pas eu d’échange explicatif. Sinon, tout le reste des Verts. Moi j’apprécie assez Naïs, j’ai appris à connaître en dehors du jeu. Avec Noémie, on se parle régulièrement.

Est-ce que vous avez vu les commentaires sur vous sur les réseaux sociaux ?

Alors je ne prends pas le temps d’aller éplucher le Web. Je n’ai pas fait Koh-Lanta pour plaire aux gens. Je l’ai fait avant tout pour le kiff personnel. Ce qu’il se dit sur moi, je m’en fous un peu. S’il y a du négatif, tant pis. Mais si je fais rire les gens, c’est un plaisir !

La fin approche, vous espérez voir qui gagner cette saison de Koh-Lanta ?

Moi ! Non je rigole, je suis bel et bien sorti cette fois. Forcément j’espère un Vert, c’est la maison du début. Mais j’ai envie de vous dire, que le meilleur gagne.