Catherine Barma, grande absente émue aux obsèques de Thierry Ardisson : elle révèle enfin pourquoiObsèques de Thierry Ardisson : pourquoi Catherine Barma, sa productrice historique, était absente de la cérémonie ? - Voici

Le 17 juillet dernier, l’église Saint-Roch, en plein cœur de Paris, a été le théâtre d’une cérémonie bouleversante. Ce jour-là, une pluie d’hommages s’est abattue sur la mémoire de Thierry Ardisson, le mythique « homme en noir » de la télévision française, disparu trois jours plus tôt des suites d’un cancer du foie diagnostiqué en 2012. Une perte immense pour le monde des médias, mais aussi pour le grand public qui n’a jamais oublié ses émissions devenues cultes, de Lunettes noires pour nuits blanches à Tout le monde en parle, en passant par Salut les Terriens.

Parmi les nombreux visages attendus à ses obsèques, un seul a vraiment manqué à l’appel : celui de Catherine Barma, sa productrice historique et fidèle collaboratrice durant de longues années. Une absence remarquée et questionnée, tant leur tandem semblait indissociable. La productrice a finalement brisé le silence, non sans émotion, pour expliquer pourquoi elle n’a pas pu accompagner son ancien acolyte jusqu’à sa dernière demeure.


Un dernier adieu à l’église Saint-Roch

Le 17 juillet, un flot de personnalités s’est réuni à l’église Saint-Roch, lieu symbolique des adieux aux grandes figures de la culture française. L’ambiance était sobre, mais chargée d’émotion. Après la messe, Thierry Ardisson a été inhumé dans la plus stricte intimité à Ménerbes, un charmant village du Vaucluse, loin de l’agitation médiatique.

Parmi les présents, son épouse Audrey Crespo-Mara, visiblement éprouvée, mais d’une dignité bouleversante, était entourée de leurs enfants respectifs. Des visages familiers du monde médiatique, politique et artistique avaient aussi fait le déplacement pour rendre un dernier hommage à l’homme de télévision qui a marqué des générations. Brigitte Macron, Léa Salamé, Michel Drucker, Florent Pagny, Laurent Baffie, Philippe Corti : tous ont salué la mémoire de celui qui n’hésitait jamais à bousculer les lignes du petit écran.Obsèques de Thierry Ardisson : pourquoi Jean-Louis Aubert, l'un de ses amis, était absent à la cérémonie ? - Voici


Des absents remarqués, mais excusés

Si la plupart des proches de l’animateur étaient présents, quelques absences ont toutefois été relevées. Christine Bravo, par exemple, se trouvait alors en Corse et n’a pas pu faire le déplacement. Jean-Louis Aubert, actuellement en tournée, n’a pas pu non plus assister à la cérémonie, bien que son titre emblématique Voilà, c’est fini, diffusé dans l’église, ait bouleversé les cœurs — un clin d’œil poignant, car cette chanson clôturait traditionnellement les émissions de Thierry Ardisson.

Mais une absence, en particulier, a suscité l’émotion et l’interrogation : celle de Catherine Barma. Entre elle et Ardisson, une histoire professionnelle exceptionnelle, mais aussi une relation humaine faite de respect et de complicité. Ensemble, ils ont fait les grandes heures de Tout le monde en parle, émission-phare de France 2 diffusée entre 1999 et 2006, devenue un repère culturel du paysage audiovisuel français.


Catherine Barma : une absence dictée par l’amour et la douleur

Catherine Barma n’a pas pu faire ses adieux à Thierry Ardisson. Ce n’était pas un choix, mais une nécessité personnelle. Selon les informations du magazine Ici Paris, la productrice a été retenue au chevet de son époux, le réalisateur et scénariste Philippe Lefebvre, gravement souffrant. Déchirée entre la douleur de la perte d’un ami et l’inquiétude pour son mari, elle a dû faire un choix difficile.

Touchée en plein cœur par la disparition de celui qui a tant compté dans sa vie professionnelle, Catherine Barma n’a pourtant pas manqué de lui rendre hommage. Elle a choisi de participer au documentaire La face cachée de l’homme en noir, réalisé par Audrey Crespo-Mara. Un geste sincère, une manière pour elle de témoigner de l’homme qu’elle a accompagné durant des années et qu’elle admirait profondément.Thierry Ardisson : Catherine Barma balance sur ses débuts “lament ...


Un geste bouleversant d’Audrey Crespo-Mara

Le jour des obsèques, Audrey Crespo-Mara a profondément marqué les esprits. La journaliste, aujourd’hui âgée de 49 ans, a accueilli chaque invité à l’entrée de l’église, un à un, avec douceur et une attention rare. Main tendue, regard complice, étreinte pudique : dans cette épreuve, elle a su incarner une élégance du cœur qui a ému tous ceux qui l’ont approchée ce jour-là.

Ce geste simple, mais d’une immense humanité, a touché bien au-delà du cercle des proches. Il a donné à la cérémonie une dimension personnelle, presque familiale, comme si chaque invité devenait le dépositaire d’un souvenir partagé. C’était là, sans doute, la plus belle façon d’honorer la mémoire de Thierry Ardisson : en rassemblant, une dernière fois, ceux qu’il avait réunis par sa parole, son humour et son regard si singulier sur le monde.


Un homme, un héritage

Avec le départ de Thierry Ardisson, c’est toute une époque qui s’éteint. Celle d’une télévision audacieuse, irrévérencieuse, parfois provocante, mais toujours sincère. Son sens de la formule, ses interviews à la fois cruelles et brillantes, son humour noir et sa culture encyclopédique ont fait de lui un personnage à part dans l’univers médiatique français.

Les hommages qui lui ont été rendus montrent à quel point il a marqué les esprits. Et si certains, comme Catherine Barma, n’ont pas pu être présents physiquement, leur attachement profond transparaît dans leurs mots et leurs gestes. Car ce que Thierry Ardisson a construit dépasse les plateaux et les caméras : c’est un lien affectif avec toute une génération, un héritage d’intelligence et de liberté de ton.


Un adieu, mais pas un oubli

La disparition de Thierry Ardisson laisse un vide, mais aussi une empreinte indélébile. Ses émissions continuent de vivre dans les mémoires, ses phrases cultes circulent encore, et son image en noir, si caractéristique, demeure gravée dans la culture populaire française.

Quant à Catherine Barma, son absence n’enlève rien à l’intensité de son hommage. Sa douleur, silencieuse mais sincère, témoigne d’un lien fort que même la mort n’a pas pu rompre. Loin des caméras, elle a choisi une autre manière de dire adieu. Et parfois, les mots retenus sont plus éloquents que ceux prononcés.

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