Polémique autour du documentaire sur Thierry Ardisson : Pierre Ménès émet des doutes et crée la controverseJe n'y crois pas" : Audrey Crespo-Mara, après la diffusion de son  documentaire sur la fin de vie de Thierry Ardisson, Pierre Ménès s'indigne  - Public

Le documentaire “La face cachée de l’homme en noir”, diffusé sur TF1 le mercredi 16 juillet 2025, n’a pas laissé indifférents les téléspectateurs. Réalisé par Audrey Crespo-Mara, épouse de Thierry Ardisson, ce portrait intime et posthume de l’animateur a révélé de nombreux détails sur sa vie privée et son long combat contre un cancer du foie, diagnostiqué en 2012. Mais parmi les nombreuses réactions suscitées, celle du journaliste sportif Pierre Ménès a particulièrement fait parler d’elle.

En effet, sur son compte X (anciennement Twitter), Pierre Ménès a réagi de manière très critique au documentaire, semant le doute sur la gestion de la maladie de Thierry Ardisson. Si l’ancien chroniqueur du Canal Football Club n’a pas contesté l’existence du cancer qui a emporté l’animateur le 14 juillet 2025 à l’âge de 76 ans, il s’est étonné qu’aucune greffe n’ait été réalisée durant les 13 années de lutte contre la maladie.

“Treize ans pour un cancer du foie ? Ça me paraît très long”

Dans son message posté sur X, Pierre Ménès s’est interrogé :

“Treize ans pour un cancer du foie ? Ça me paraît très long. Ça mettait largement le temps de mettre une greffe en place. Je n’y crois pas.”

Une déclaration tranchée qui a rapidement déclenché de vives réactions de la part des internautes, certains accusant Ménès de manquer d’empathie, voire de respect envers un homme fraîchement disparu et ses proches. D’autres lui ont reproché de s’exprimer sur un sujet médical complexe sans être expert dans le domaine.

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Un échange houleux sur les réseaux sociaux

Face aux critiques, Pierre Ménès n’a pas tardé à répondre. Blessé par certaines remarques, il a tenu à rappeler qu’il parlait en connaissance de cause. Le journaliste sportif a lui-même subi une greffe du foie, après avoir souffert de graves complications hépatiques.

Dans un tweet cinglant, il a répondu à un internaute qui l’accusait de parler à tort et à travers :

“J’ai été greffé du foie et ma maladie s’est conclue avec un cancer. Je sais donc de quoi je parle, pauvre type.”

Cette réplique a immédiatement modéré le ton de son interlocuteur, qui a tenté de clarifier son intention initiale :

“Ce que je voulais dire, c’est que chaque cas est différent et qu’une même maladie ne génère pas forcément les mêmes effets dans les mêmes délais. Le but de mon tweet n’était pas de blesser.”

Un échange tendu mais révélateur d’un sujet sensible, où la frontière entre opinion personnelle, expérience vécue et respect de l’intimité d’autrui devient floue.

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Une maladie longtemps restée dans l’ombre

Le documentaire d’Audrey Crespo-Mara a permis au grand public de découvrir que Thierry Ardisson luttait contre un cancer du foie depuis 2012. Selon les informations dévoilées, la maladie s’était stabilisée pendant plusieurs années, avant de connaître une aggravation brutale ces derniers mois. Ce long combat, resté discret jusqu’à la fin, a surpris bon nombre de téléspectateurs, y compris des proches de l’animateur.

Audrey Crespo-Mara a choisi de révéler cette part cachée de la vie de son mari dans un hommage à la fois pudique et poignant. Le film retrace non seulement les hauts et les bas professionnels de l’homme en noir, mais aussi les défis personnels auxquels il a dû faire face dans l’ombre des projecteurs.

Des obsèques à l’image de l’homme en noir

Les funérailles de Thierry Ardisson se sont tenues ce jeudi 17 juillet 2025 à 16h30 à l’église Saint-Roch, dans le 1er arrondissement de Paris. Fidèle à son personnage provocateur et iconoclaste, Ardisson avait préparé un faire-part à son image, invitant aussi bien ses “amis” que ses “ennemis” à assister à ses obsèques. Un dernier pied de nez, sans doute, pour rappeler que l’homme en noir ne faisait rien comme tout le monde.

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Un débat qui soulève des questions médicales et éthiques

Au-delà de la polémique, la réaction de Pierre Ménès soulève une véritable interrogation : pourquoi Thierry Ardisson n’a-t-il pas bénéficié d’une greffe ? Est-ce un choix personnel, une incompatibilité médicale ou un problème d’accès au don d’organes ? Les greffes hépatiques, bien que de plus en plus fréquentes, restent soumises à de nombreux critères et ne sont pas systématiquement envisageables.

Ce débat rappelle aussi à quel point chaque parcours médical est unique. S’il est compréhensible que des personnes ayant vécu une expérience similaire se sentent légitimes à s’exprimer, il est tout aussi important de respecter la complexité de chaque cas, ainsi que la douleur des proches.

Conclusion : entre émotion, polémique et incompréhension

La disparition de Thierry Ardisson a laissé un vide dans le paysage audiovisuel français. Figure emblématique de la télévision, il laisse derrière lui une carrière marquée par la provocation, l’intelligence et un sens aigu du spectacle. Si son combat contre la maladie restait dans l’ombre, c’est peut-être aussi parce qu’il voulait continuer à apparaître comme “l’homme fort” qu’il incarnait à l’écran.

Quant à Pierre Ménès, sa réaction, bien que maladroite pour certains, s’inscrit dans une logique personnelle forte. Lui-même greffé et confronté à la maladie, il a exprimé un point de vue qui, malgré la controverse, mérite d’être entendu – à condition qu’il soit formulé avec tact et respect.

Je n'y crois pas" : Audrey Crespo-Mara, après la diffusion de son  documentaire sur la fin de vie de Thierry Ardisson, Pierre Ménès s'indigne