Salvatore Adamo, entre renaissance artistique et confidences : son regard admiratif sur le retrait médiatique de Jean-Jacques Goldman
Après huit ans de silence musical et une épreuve de santé qui aurait pu mettre un terme à sa carrière, Salvatore Adamo revient aujourd’hui plus lumineux et déterminé que jamais. À 82 ans, le chanteur emblématique signe son grand retour avec un nouvel album au titre poétique, Des Nèfles et des groseilles, sorti le 14 novembre dernier. À l’occasion de cette renaissance artistique, il s’est confié longuement dans les colonnes de VSD, en kiosques ce jeudi 27 novembre. Un entretien sans filtre, riche d’émotions, dans lequel il évoque notamment sa vision du retrait de la vie médiatique de Jean-Jacques Goldman, une décision qui force son admiration.
L’interprète de Tombe la neige, qui fait partie du paysage musical francophone depuis plus de soixante ans, n’avait plus proposé de nouvelles chansons depuis près d’une décennie. Son retour n’en est donc que plus symbolique, porté par une envie retrouvée et une sagesse nouvelle. Au fil de cette interview, Adamo revient sur son parcours, ses regrets, ses batailles personnelles et la manière dont il perçoit aujourd’hui la célébrité — un thème qui l’amène naturellement à évoquer le choix de vie de Jean-Jacques Goldman, figure aussi respectée que discrète de la chanson française.
Jean-Jacques Goldman : un retrait admiré et jugé “héroïque”
Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense du retrait de Jean-Jacques Goldman, absent des médias depuis plusieurs années, Adamo ne cache ni son admiration ni sa compréhension. Pour lui, ce choix relève d’une très grande force intérieure, presque d’un acte de bravoure.
« S’il s’agit de vivre pleinement, de voir ses enfants, de voir ses amis, je trouve ça héroïque. Héroïque de se priver ainsi du succès », affirme-t-il avec conviction. Loin d’y voir un abandon, il considère cette décision comme un geste profond de liberté et de lucidité. Goldman, selon lui, a choisi de privilégier ce qui compte vraiment : le temps, les liens, la vie simple. « Je l’admire, c’est courageux et peut-être aussi un juste choix des priorités », poursuit Adamo, manifestement touché par cette philosophie qu’il juge saine et inspirante.
Cette réflexion fait écho à ses propres dilemmes personnels. Au fil des ans, confie-t-il, la musique a parfois pris trop de place, au point de le rendre “intoxiqué par la chanson”. Cette passion, aussi noble soit-elle, lui a coûté des moments précieux auprès de ses proches. « Souvent, je me dis que j’ai dû négliger mes enfants, que je les ai vus moins que je n’aurais dû le faire et pourtant je continue… Tous font quand même de la musique », reconnaît-il avec une pointe d’amertume. Un aveu rare et émouvant de la part d’un artiste qui a tout donné à son public, parfois au détriment de sa vie privée.
Un retour après un grave problème de santé
Cette introspection est d’autant plus forte que l’année 2023 a été marquée par un incident médical sérieux qui aurait pu remettre en question son avenir artistique. Le 18 octobre dernier, Adamo ressent de vives douleurs. L’inquiétude s’installe, et rapidement le diagnostic tombe : un œdème pulmonaire. Une affection grave qui nécessite une prise en charge rapide et une longue période de repos.
« J’ai fait six mois de convalescence, puis j’ai senti l’envie revenir, et surtout l’enthousiasme », raconte-t-il aujourd’hui. Cette pause forcée, paradoxalement, a ravivé sa flamme créative. À mesure qu’il retrouvait sa force, son désir de chanter s’est imposé comme une évidence.
Quelques jours avant la sortie de son album, dans une interview accordée à Gala, il confiait encore à quel point cette période avait été délicate : « J’étais soigné pour mon œdème. Chanter allait à l’encontre des préconisations. Mon cardiologue m’a rassuré. Il m’a juste rappelé de bien dormir. » Malgré les recommandations médicales, Adamo reconnaît qu’il peine à se ménager et qu’il a toujours du mal à renoncer à la scène. « Je devrais raccourcir mes concerts, mais les gens se déplacent pour une quinzaine de chansons et j’aime leur présenter les dernières. Alors, je dépasse souvent les deux heures sur scène… »
Cette confession résume tout : Adamo est un artiste habité, incapable d’abandonner ceux qui l’ont suivi pendant des décennies. Sa relation avec son public est viscérale, presque organique. Et malgré la fragilité inhérente à son âge et à ses problèmes de santé, il continue d’avancer, poussé par cette énergie singulière qui traverse toute sa carrière.

Une renaissance musicale empreinte de gratitude
Des Nèfles et des groseilles, son nouvel opus, porte l’empreinte de ce parcours intime, de ces épreuves, et d’un regard apaisé sur la vie. Le titre lui-même évoque une forme de simplicité, presque d’humilité, comme un clin d’œil à ces petits plaisirs qui, finalement, donnent du sens à l’existence. Adamo y explore des thèmes universels : le temps qui passe, la tendresse, les regrets mais aussi la joie de continuer malgré tout.
À 82 ans, il n’a rien perdu de sa capacité à émouvoir. Sa voix, légèrement voilée par les années, semble aujourd’hui porter encore plus de vérité. Chaque chanson devient un partage, un fragment de vie offert sans fard. Le public, fidèle depuis toujours, accueille ce retour avec chaleur, conscient du chemin parcouru et reconnaissant de la sincérité intacte de l’artiste.
Entre admiration et introspection
L’évocation du retrait de Jean-Jacques Goldman n’est finalement pas anodine dans cet entretien : elle révèle un Adamo lucide, conscient des sacrifices imposés par une carrière artistique intense. Là où Goldman a choisi de disparaître du paysage médiatique pour préserver sa vie privée, Adamo, lui, a fait le choix inverse : continuer, inlassablement, malgré les obstacles.
Pourtant, il admire profondément celui qui a su dire “stop” à temps. Peut-être parce qu’il reconnaît en ce geste quelque chose qu’il n’a jamais su — ou jamais pu — faire. Peut-être aussi parce que ce choix résonne avec ses propres questionnements, ses regrets de père, et son attachement indéfectible à la scène.

Un artiste qui ne renonce pas
En dépit de ses ennuis de santé, des doutes et du poids des années, Salvatore Adamo demeure un roc dans la chanson française. Son retour avec Des Nèfles et des groseilles marque non seulement une renaissance artistique, mais aussi un témoignage sincère de résilience et d’humanité.
Et si sa vie n’a jamais ressemblé à celle de l’ermite volontaire qu’est devenu Jean-Jacques Goldman, l’admiration qu’il exprime envers ce dernier révèle une part intime de lui-même : celle d’un homme qui a donné sa vie à la musique, parfois à son détriment, mais toujours avec passion.
Avec ce nouvel album, Adamo prouve une fois encore que, malgré les tempêtes, la lumière revient toujours pour ceux qui continuent de tendre la main au public. Une belle leçon de courage — et surtout, d’amour de la chanson.
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