Philippe Etchebest : un refuge en Dordogne pour échapper au tumulte

À mesure que les années passent, Philippe Etchebest semble conjuguer avec toujours plus d’aisance l’énergie brute qui a fait sa renommée et une quête assumée de sérénité. Ce 2 décembre 2025, le chef fête ses 59 ans, et les Français, qui le suivent fidèlement depuis plus d’une décennie, continuent de voir en lui l’une des figures les plus emblématiques de M6. Ses éclats de voix n’ont d’égal que son cœur, lui qui prend autant soin des assiettes que des hommes qu’il accompagne sur le chemin de la reconstruction.
Depuis 2011, il multiplie les interventions musclées dans Cauchemar en cuisine, où il ne se contente pas de redresser des restaurants : il remet debout des familles, des rêves, des parcours parfois brisés. À partir de 2014, Objectif Top Chef lui offre un autre terrain d’expression, celui de la transmission et de la découverte de jeunes talents. Et dès 2015, son rôle de juré dans Top Chef achève de faire de lui un visage incontournable de la gastronomie télévisée. Trois émissions, trois univers différents, mais une même constante : l’exigence sincère d’un homme qui refuse de tricher, à la télé comme dans la vie.
Un chef profondément enraciné à Bordeaux
Derrière la personnalité médiatique se cache un cuisinier au parcours exemplaire. Meilleur ouvrier de France, formé dans les grandes maisons, Philippe Etchebest a bâti sa crédibilité loin des caméras, au sein de brigades où discipline, précision et dépassement de soi sont des règles cardinales. Son implantation à Bordeaux n’est pas le fruit du hasard : c’est là qu’il a grandi, qu’il s’est construit, qu’il a imaginé sa carrière. Loin de Paris, loin du bruit, il a fait de la capitale girondine sa base, son équilibre, son terrain de jeu gastronomique.
Il y dirige aujourd’hui deux établissements majeurs : Le Quatrième Mur, brasserie installée en plein cœur de l’Opéra, et Maison Nouvelle, son restaurant gastronomique à l’étoile soigneusement méritée. Deux lieux à son image : généreux, exigeants, vivants.
Dans cette aventure, une femme occupe une place centrale : Dominique. Compagne depuis 1994, elle est bien plus qu’une épouse. Elle est son agent, son pilier, sa directrice générale, celle qui organise, structure, tempère, coordonne. Leur partenariat transcende la vie professionnelle : il fonde une stabilité dont Philippe reconnaît volontiers qu’elle a été décisive dans l’ensemble de sa réussite.
En 2005, un tournant bouleverse leur quotidien : après un long parcours administratif, le couple adopte au Mexique un petit garçon de 15 mois, Oscar-Louis. Une arrivée qui transforme tout, scelle une famille, donne un nouveau sens à l’ensemble. Aujourd’hui jeune adulte, Oscar-Louis évolue à l’abri des regards, protégé par des parents soucieux de préserver son anonymat, mais toujours partant pour partager avec son père rugby, plongée ou moments rares loin des caméras.

La Dordogne, une parenthèse hors du monde
S’il y a bien un endroit où Philippe Etchebest se retrouve, où il respire vraiment, c’est en Dordogne. Là, au détour d’une route sinueuse près de Bergerac, une ferme perdue dans les champs sert de refuge familial. Une bâtisse simple, authentique, où le réseau téléphonique disparaît aussitôt que l’on franchit la grille. “Là où je suis, ça ne capte pas”, confiait-il en riant à Konbini. Une déconnexion imposée, mais totalement assumée. Un luxe devenu rare.
Dans ce cocon rural, plus rien ne vient perturber le chef : ni les sollicitations incessantes, ni les urgences professionnelles, ni la pression des tournages. Il retrouve le rythme naturel des saisons, le craquement du bois, l’odeur de la terre. Sa femme et lui y viennent dès qu’ils le peuvent, parfois pour quelques jours, parfois seulement pour un week-end, mais toujours pour se couper du monde. “On reste tranquille, en famille. C’est un endroit où on s’isole”, raconte-t-il. Une parenthèse qui s’étire, semaine après semaine, et qu’il chérit pour ce qu’elle lui apporte : du calme, de l’espace, et ce silence qui répare.
L’un des grands plaisirs de ce refuge, c’est l’équitation, passion de Dominique. Les chevaux, en liberté dans les prairies environnantes, renforcent cette impression de revenir à l’essentiel. Et pour Philippe, le rapport à l’animal est d’une sincérité absolue : “Un cheval ne triche pas. Si vous êtes tendu ou nerveux, il le sent immédiatement et s’éloigne. Cela vous oblige à souffler, à évacuer le stress et passer à autre chose.” Un miroir silencieux, mais profondément juste.
Une maison taillée pour vivre
La demeure en Dordogne n’a rien d’un décor de magazine. Elle est vivante, chaleureuse, pensée pour accueillir et respirer. La cuisine, vaste et lumineuse, rappelle évidemment le métier du chef, mais ici, elle n’a rien de formel : c’est le théâtre de repas improvisés, de légumes du jardin transformés en plats réconfortants, de discussions autour d’une casserole et du bruit des couteaux.
Le salon, lui, est un espace où Philippe retrouve ses autres passions : il y installe parfois sa batterie, parfois un match de rugby, parfois les deux. L’extérieur, quant à lui, s’étend en prairies à perte de vue. On y croise les chiens, les chevaux, les traces de pas dans la terre, mais toujours pas de réseau. Et c’est précisément ce qu’il recherche.
Car au fond, la magie de ce lieu réside dans ce qu’il n’offre pas : aucune sollicitation, aucune sonnerie, aucune urgence. Juste le temps, la famille, le réel. Une parenthèse qui recharge, qui apaise, qui redonne de l’élan. Chaque fois qu’il quitte cette ferme, Etchebest emporte un peu de ce calme, de cette terre, de cette respiration retrouvée. Et il sait qu’il y reviendra très vite.

Un équilibre retrouvé
À 59 ans, alors que sa carrière est plus dense que jamais, Philippe Etchebest semble avoir trouvé son point d’équilibre. Entre Bordeaux et la Dordogne, entre les plateaux de tournage et les prairies silencieuses, entre l’exigence des cuisines et la douceur des moments en famille, il trace un chemin singulier, profondément humain.
Il y a, dans ce refuge perdu au milieu des champs, un rappel fondamental : même les chefs les plus intenses, les plus exposés, ont besoin d’un havre. Celui de Philippe Etchebest est fait de nature, d’authenticité, d’amour et de chevaux. Et s’il y revient chaque week-end, c’est parce qu’il sait que là-bas, loin du tumulte, il retrouve ce qu’il est : un homme, un mari, un père. Pas seulement un chef. Pas seulement une star.
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