Léna Guillou face à l’adversité : entre confession douloureuse et attaques injustifiéesJe ris, et alors ?" : l'ancienne comapagne d'Adil Rami accusée d'avoir  voulu faire le buzz en tentant de mettre fin à ses jours - Public

Le 22 juillet 2025, Léna Guillou, ancienne candidate de télé-réalité et ex-compagne du footballeur Adil Rami, brisait un lourd silence en révélant sur ses réseaux sociaux une tentative de suicide. Une annonce bouleversante, inattendue pour beaucoup, surtout au vu de son apparente bonne humeur affichée en ligne. Pourtant, derrière les sourires et les clichés soignés, se cachait une réalité bien plus sombre. Depuis, si une vague de soutien a largement dominé, des voix critiques se sont également élevées, accusant la jeune femme d’inventer cette histoire pour faire le “buzz”. Un déferlement de jugements auxquels elle a répondu avec force, émotion, et un franc-parler salutaire.

La révélation d’un mal-être profond

Dans une série de stories publiées sur Instagram, Léna Guillou s’est livrée avec une rare sincérité. “Je suis la meilleure actrice pour montrer que tout va bien depuis des années”, a-t-elle déclaré, avant d’ajouter : “mais parfois, le cerveau sature.” Ce contraste entre son image publique et sa détresse privée est une réalité que connaissent de nombreuses personnes souffrant de troubles psychologiques, souvent invisibles aux yeux du monde extérieur.

Son témoignage évoque une nuit particulièrement sombre, où les pensées se sont faites oppressantes. “Les insomnies s’accumulent, le corps réagit, et cette nuit j’ai voulu taire toutes mes pensées”, confie-t-elle, admettant avec émotion qu’elle a failli tout arrêter. Une confession qui a touché en plein cœur ses abonnés, nombreux à partager leurs propres histoires et à lui apporter leur soutien.

Une accumulation de souffrances

Léna ne s’est pas contentée de parler de l’instant présent. Elle a également expliqué les raisons plus profondes qui l’ont poussée à cet acte désespéré : une succession de trahisons, d’acharnement, de solitude. “J’ai trop douillé”, déclare-t-elle, en faisant référence à des années d’adversité où elle a dû affronter seule une hostilité grandissante. Sans jamais nommer précisément ses bourreaux, elle évoque aussi un ex-compagnon lui devant de l’argent, ainsi que ses propres difficultés financières, qui ont contribué à alourdir le fardeau.

Cette confession révèle une réalité bien trop commune : celle des blessures invisibles que certaines personnes accumulent, sans toujours trouver d’oreilles pour les écouter. Ce que Léna Guillou a osé dire, d’autres n’osent même pas le murmurer.Je ris, et alors ?" : l'ancienne comapagne d'Adil Rami accusée d'avoir  voulu faire le buzz en tentant de mettre fin à ses jours - Public

Entre soutien massif et critiques virulentes

Très rapidement, de nombreux internautes ont témoigné leur affection, leur compassion, et leur admiration face au courage de la jeune femme. Mais comme souvent sur les réseaux sociaux, des voix dissonantes ont émergé. Certains l’ont accusée de mettre en scène sa détresse pour attirer l’attention, la traitant de manipulatrice en quête de buzz. Une réaction d’autant plus choquante qu’elle intervient dans un contexte de souffrance extrême.

Léna, loin de se laisser faire, a décidé de répondre à ces attaques, visiblement profondément affectée par le manque d’empathie de certains. “Je ne comptais pas m’exprimer, mais certains commentaires vus récemment m’ont donné la nausée”, a-t-elle lancé dans une nouvelle série de stories. Elle vise directement ces “psys planqués derrière leurs écrans”, qu’elle accuse de parler sans savoir, et les invite à se renseigner sur la dépression, une maladie silencieuse et dévastatrice.

Un message de résilience et de vérité

Léna rappelle également une chose essentielle : on peut souffrir en silence tout en continuant à afficher une image joyeuse. “Oui, je sors. Oui, je souris, je m’habille, je ris. Et alors ? Si c’est ma façon de rester debout, c’est quoi votre problème exactement ?”, demande-t-elle, excédée par les jugements superficiels qui assimilent apparence et réalité intérieure.

Son coup de gueule est une véritable leçon de vie. “La bêtise humaine est devenue effrayante”, dit-elle avec lucidité, ajoutant que ceux qui jugent sans savoir sont “dangereux”. Sa conclusion est cinglante, mais nécessaire : “Apprenez l’empathie. Ou taisez-vous.”

Une parole nécessaire dans un monde connecté mais déshumaniséL'influenceuse Léna Guillou se confie sur son mal-être : "Cette nuit, j'ai  voulu taire mes pensées" | Télé 7 Jours

Ce qu’a vécu Léna Guillou n’est pas un cas isolé. Son témoignage s’inscrit dans un contexte plus large, où de nombreuses personnalités publiques — et anonymes — luttent chaque jour contre la pression, les traumas, l’isolement et la violence numérique. Dans un monde ultra-connecté, les réseaux sociaux deviennent parfois le théâtre d’une cruauté ordinaire, où chacun se sent autorisé à juger, sans comprendre, sans connaître.

Mais ils peuvent aussi, comme dans le cas de Léna, être un espace de libération, de parole, et de solidarité. En parlant publiquement de sa tentative de suicide, la jeune femme a brisé un tabou, et peut-être sauvé d’autres personnes qui se reconnaissent dans son vécu. Sa force, c’est aussi d’avoir refusé le silence, malgré la honte, malgré les critiques.

Une prise de conscience urgente

Le cas de Léna Guillou nous interpelle tous. Il souligne à quel point la santé mentale reste stigmatisée, incomprise, et parfois utilisée comme arme contre ceux qui osent en parler. Il met également en lumière l’urgence de cultiver la compassion, la bienveillance, et de comprendre que derrière chaque écran, chaque publication, il y a un être humain, avec ses douleurs et ses failles.

Le courage de Léna doit être salué, pas raillé. Car parler de ses faiblesses est aujourd’hui un acte de résistance. Et sa voix, forte malgré les blessures, est une inspiration pour toutes celles et ceux qui se battent chaque jour pour rester debout.