Star Academy : une semaine sous haute tension pour les duos, et un premier accroc entre Léo et Jeanne

La fameuse « semaine des destins liés » a démarré sur les chapeaux de roue au château de la Star Academy. Ce concept redouté des fans comme des candidats met les nerfs des académiciens à rude épreuve chaque saison, et l’édition actuelle ne fait pas exception. Dans la quotidienne du 25 novembre, un incident anodin mais révélateur est venu perturber la dynamique du binôme formé par Léo et Jeanne. Une simple plaisanterie de Léo, évoquant qu’il aurait préféré être associé à Lily, a suffi à blesser sa partenaire et à installer un léger malaise au sein du duo.

Pour les élèves, la semaine avait déjà commencé sous le signe de la tension. Le dernier prime avait laissé un goût amer : l’élimination de Léane, particulièrement éprouvante, a rappelé à tous que la compétition ne laisse aucune place au relâchement. Le public a choisi de sauver Victor, très soutenu depuis le début de l’aventure, tandis que les élèves ont offert une chance supplémentaire à Théo L. Pour les académiciens encore en jeu, le message est clair : le moindre faux pas, un manque d’implication ou une baisse d’énergie peuvent mettre un terme brutal à leur rêve.

À peine le temps de digérer ce départ que le directeur, Michael Goldman, a dévoilé le nouveau dispositif de la semaine : les candidats devront évoluer en binôme, liés l’un à l’autre dans leurs performances comme dans les évaluations. Une règle implacable, car l’échec de l’un condamnera automatiquement son partenaire. Plus que jamais, il s’agit d’apprendre à collaborer, à s’adapter et à dépasser ses propres limites – un vrai test de solidarité et de professionnalisme.

Mais si ce système pousse les élèves à renforcer leurs alliances, il génère aussi des frustrations, notamment autour des appariements. Certains auraient préféré être associés à des camarades avec lesquels ils ont plus d’affinités artistiques ou émotionnelles, quand d’autres s’interrogent déjà sur les risques de déséquilibre au sein des duos. Le tirage au sort a parfois créé des binômes inattendus, forçant les académiciens à sortir de leur zone de confort.

L’enjeu est d’autant plus grand que le prochain prime s’annonce particulièrement prestigieux. Des artistes internationaux viendront fouler la scène aux côtés des élèves, notamment Tina Arena, figure incontournable de la scène australienne, et Gims, l’un des chanteurs français les plus populaires de sa génération. Participer à des duos avec de telles personnalités exige une préparation irréprochable, une cohésion parfaite et une grande maîtrise vocale. Pour les élèves, c’est une double pression : réussir la performance et éviter la mise en danger.

La quotidienne du 25 novembre a mis en lumière à quel point cette nouvelle donne bouleverse le quotidien des académiciens. Les téléspectateurs ont assisté à des cours intensifs, notamment celui de danse assuré par Jonathan Jenvrin, connu pour son exigence et sa précision. Les duos ont dû travailler une chorégraphie contemporaine à deux, impliquant synchronisation, lâcher-prise et complicité. Le moindre décalage se voit immédiatement, ce qui oblige les partenaires à s’aligner au millimètre.

Le cours de chant n’a pas été plus indulgent. Les élèves ont dû harmoniser leurs voix, apprendre à écouter l’autre et trouver un terrain vocal commun, parfois loin de leur zone de confort habituelle. L’exercice est loin d’être naturel pour tous : certains ont tendance à prendre le dessus, d’autres à s’effacer, mais le succès du duo repose sur un équilibre fragile que chacun doit contribuer à trouver.

Pour Léo et Jeanne, les défis de la semaine n’ont pas tardé à se matérialiser… mais pas forcément où l’on pourrait s’y attendre. C’est dans un moment de détente, en dehors des cours, que le premier accroc est survenu. Alors que les élèves profitaient d’un temps calme pour souffler un peu, Léo a voulu plaisanter avec sa partenaire :
« J’aurais peut-être dû me mettre avec Lily », a-t-il lancé, sourire aux lèvres.

La réaction de Jeanne ne s’est pas fait attendre. Surprenante de franchise, la jeune femme a répondu :
« Oh non ! Attends, j’ai le pire binôme. »

Face à son étonnement, Léo s’est immédiatement repris, assurant :

« Mais c’est une blague ! »

Sauf que la plaisanterie n’a pas totalement pris comme il l’espérait. Déjà sous pression à cause des évaluations, Jeanne s’est laissée toucher par ces mots qu’elle a interprétés comme une remise en question personnelle. Elle a expliqué à Léo qu’il la taquinait souvent et que, malgré sa bonne volonté, certaines remarques finissaient par peser :
« Elle n’est pas drôle ta blague, je ne mérite pas ça… Je ne suis pas susceptible mais à force… »

L’atmosphère s’est un peu tendue, et d’autres académiciens ont cherché à calmer le jeu. Anouk, proche de Jeanne, a d’ailleurs mis les choses au clair avec Léo :
« Ce n’est pas parce que tu le dis de façon gentille que ce sont des blagues. Marlène a raison, t’es pince-sans-rire. Tu dis des trucs hyper durs, mais tu vas le dire avec un ton adorable. »

Une remarque qui en dit long sur la personnalité du jeune homme, souvent taquin mais parfois maladroit. Heureusement, la situation s’est rapidement apaisée. Malgré cet incident, les deux élèves semblent de plus en plus complices. Ces petites frictions pourraient même traduire une proximité grandissante. Certains observateurs se demandent déjà si une idylle n’est pas en train de naître au château.

Cette semaine cruciale promet donc encore de nombreux rebondissements. Entre le stress des répétitions, les exigences des professeurs, les performances à préparer et les enjeux du prime, chaque duo sera mis à rude épreuve. Les élèves devront prouver qu’ils peuvent travailler en harmonie, gérer leurs émotions et rester soudés jusqu’au bout. Une belle occasion de montrer leur maturité artistique… et peut-être leur sensibilité humaine.

Une chose est sûre : la Star Academy n’a pas fini de surprendre, et la semaine des binômes pourrait bien révéler autant les forces que les fragilités des académiciens. Reste à savoir quels duos réussiront à sortir grandis de cette épreuve, et lesquels vacilleront sous la pression.