Florent Manaudou : le champion fragilisé qui a su transformer ses faiblesses en force
À 34 ans, Florent Manaudou est bien plus qu’un simple nageur médaillé. Champion olympique, figure populaire du sport français et personnalité médiatique, il incarne une trajectoire faite de succès, de doutes et de résilience. Pourtant, derrière les podiums, les caméras et les trophées, se cache un parcours marqué par des débuts compliqués et une bataille silencieuse contre ses propres complexes.
Un physique longtemps vécu comme un frein
Dans un épisode récent du podcast Sporttalk, le nageur s’est livré avec sincérité sur ses années formatrices. Loin des clichés du jeune prodige sûr de lui, Florent Manaudou confie avoir été longtemps en décalage physique avec ses camarades. À l’adolescence, alors que les autres garçons développaient leur musculature, faisaient pousser leur barbe et gagnaient en puissance, lui restait en retrait.
« J’ai grandi tard. J’ai eu ma puberté tard. Les garçons avaient déjà de la barbe à 14 ans et étaient formés, et moi non. C’était un peu compliqué », avoue-t-il, dans un témoignage rapporté par Télé-Loisirs. Ce retard de développement lui a longtemps donné l’impression qu’il ne pourrait jamais rivaliser à haut niveau, surtout sur les longues distances où l’endurance et la puissance font la différence.
Une orientation naturelle vers le sprint
Ce décalage n’a pourtant pas freiné sa détermination. Incapable, à l’époque, de tenir la distance face à des nageurs plus costauds, il a trouvé refuge dans le sprint, discipline explosive et technique, où chaque centième de seconde compte. Là, il a découvert un terrain où son style et sa vitesse pouvaient s’exprimer sans que son retard physique ne le handicape trop lourdement.
Mais cette spécialisation a aussi soulevé une autre difficulté : celle de l’héritage familial. Car quand on est le petit frère de Laure Manaudou, icône de la natation française et championne olympique dès 2004, les attentes sont naturellement élevées. « J’étais très content, et j’ai trouvé ça très normal, car ma sœur a tout gagné depuis que je suis tout petit », confie-t-il, sans amertume. Mais derrière cette fierté se cachait une certaine pression, notamment lorsque ses coachs lui demandaient de tenter le 400 m nage libre, une distance où excelle sa sœur. « Au départ, c’était très cool, mais quand mes coachs m’ont demandé de faire les 400 m nage libre, c’était un peu moins cool. Il y avait cette pression-là », reconnaît-il.
La créatine comme déclic décisif
Pour combler ce retard et franchir un cap, Florent Manaudou a fini par trouver une solution : la créatine. Une substance autorisée, utilisée par de nombreux sportifs pour favoriser la prise de masse musculaire. Arrivé au Cercle des nageurs de Marseille en 2011, il découvre que ses aînés l’utilisent régulièrement. « On m’a dit que c’était autorisé, alors je m’y suis mis, comme tout le monde », confiait-il en 2015 dans une interview à L’Obs. Ce choix a marqué un tournant. Quelques mois plus tard, il remportait la médaille d’or du 50 m nage libre aux Jeux Olympiques de Londres en 2012. Le sprinteur était né.
Des sommets atteints, mais un après difficile
Si son palmarès est impressionnant — médaillé olympique à Londres en 2012, puis à Tokyo et à Paris en 2024 —, le revers de la médaille fut plus douloureux. Dans le documentaire poignant Santé mentale, briser le tabou, diffusé sur M6 avec Karine Le Marchand, Florent Manaudou a révélé avoir souffert d’une dépression post-olympique.
« C’était un sans-faute, et du coup, ça rajoute encore plus un côté difficile après, parce qu’on a envie de revivre des émotions comme ça et on sait qu’on n’en revivra pas. On regarde les images et on pleure en les regardant… Je dois faire le deuil de Paris, qui était incroyable, mais aussi un peu le deuil de ma carrière », a-t-il déclaré dans une interview accordée à 20 Minutes.
Ce témoignage met en lumière une réalité souvent occultée dans le sport de haut niveau : l’après-carrière, ou simplement l’après-succès, peut être un vide vertigineux.
Un avenir encore incertain, mais une voix toujours forte
Aujourd’hui, Florent Manaudou n’a pas officiellement annoncé sa retraite. Il laisse même planer l’espoir d’un retour, évoquant une possible participation aux Championnats d’Europe à Paris en 2026. Rien n’est encore tranché. Mais qu’il soit dans l’eau, sur un terrain de handball ou derrière un micro, une chose est certaine : le nom Manaudou continue de résonner dans le monde du sport français.
Sa capacité à parler ouvertement de ses fragilités, qu’il s’agisse de complexes physiques ou de santé mentale, en fait aujourd’hui une figure inspirante. Loin de l’image figée du champion invincible, Florent Manaudou est surtout un homme qui a appris à transformer ses faiblesses en moteurs. Et c’est peut-être là sa plus grande victoire.
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