Jean-Louis Aubert se confie dans Quelle époque : un récit d’enfance poignant qui crée le malaise sur le plateau
Ce samedi 29 novembre, le plateau de Quelle époque a été le théâtre d’un moment aussi inattendu que troublant. Invité par Léa Salamé, accompagné de son acolyte du soir Hugo Clément, Jean-Louis Aubert est venu parler musique, projets et souvenirs. Mais au fil de la conversation, c’est un chapitre beaucoup plus intime de sa vie qui s’est ouvert : celui de son enfance, marquée par une relation complexe et parfois dérangeante avec sa mère. Une confidence en particulier a glacé l’assistance, provoquant un profond malaise.

Une promotion musicale qui tourne à la confession personnelle
À 70 ans, l’ex-leader du mythique groupe Téléphone sillonne toujours les scènes françaises avec une énergie qui force le respect. S’il était présent sur le plateau, c’était d’abord pour évoquer son concert à Paris La Défense Arena prévu le 13 décembre. Mais très vite, comme souvent avec Jean-Louis Aubert, la discussion dévie vers la vie intérieure de l’artiste, ses souvenirs, ses blessures et ses émerveillements.
Léa Salamé connaît bien son invité et sait qu’il n’esquive jamais les confidences. Profitant de cette disposition, elle l’amène à évoquer sa mère, une figure à la fois aimée, redoutée et, selon ses propres mots, « déroutante ». La journaliste, soutenue par les relances d’Hugo Clément, laisse le chanteur dérouler ses souvenirs — et ceux-ci s’avèrent bien plus sombres qu’on aurait pu l’imaginer.
Le hamster jeté par la fenêtre : le geste qui choque le plateau
C’est d’abord un souvenir lié à un hamster, un petit animal auquel le jeune Jean-Louis était profondément attaché, qui fait basculer l’ambiance. L’artiste raconte avec une apparente légèreté, presque amusé, comment cet animal avait été pour lui un « frère », un compagnon fidèle à une époque où les déménagements imposés par les fonctions de sous-préfet de son père rendaient les liens sociaux fragiles et éphémères.
Mais derrière cette légèreté se cache un événement particulièrement cruel : sa mère, qui détestait l’animal, l’aurait un jour tout simplement… jeté par la fenêtre. Un geste impardonnable, selon les mots du chanteur lui-même.
À peine cette phrase prononcée, le malaise envahit le plateau. Hugo Clément, fervent défenseur des animaux, peine à masquer son trouble. Le public, lui aussi, reste suspendu, partagé entre la stupéfaction et l’inconfort. Jean-Louis Aubert, pourtant, poursuit son récit, sans sembler mesurer le choc que cela provoque autour de lui.
Des anecdotes violentes racontées avec un sourire désarmant
Comme si cette révélation ne suffisait pas, le chanteur enchaîne avec un autre souvenir, tout aussi perturbant. « Une fois où je devais vraiment être dissipé, elle m’a suspendu par la fenêtre », raconte-t-il, toujours sur un ton étonnamment détaché. Une anecdote qui, si elle peut aujourd’hui le faire sourire, souligne à quel point son enfance a été marquée par des méthodes éducatives extrêmes, voire brutales.
On pourrait croire que ces expériences l’auraient profondément traumatisé. Pourtant, Aubert affirme être « un enfant heureux ». Un paradoxe qui intrigue autant qu’il déstabilise : comment concilier de tels gestes avec l’idée d’une enfance joyeuse ? L’artiste l’explique en partie par la personnalité de sa mère — une femme de caractère, issue d’une génération où l’on justifiait souvent des comportements aujourd’hui jugés inacceptables.
Une enfance nomade et mouvementée
Pour comprendre ces récits, il faut remonter à la jeunesse de Jean-Louis Aubert. Né en 1955 à Nantua, dans l’Ain, il grandit au sein d’une famille soumise au rythme exigeant de la vie préfectorale. Son père, Yves Aubert, était sous-préfet ; sa mère, Nicole, décédée plus tôt cette année à 95 ans, était femme au foyer et s’occupait de ses trois enfants.
Cette vie rythmée par de nombreux déménagements forge un enfant à la fois débrouillard, curieux, mais aussi, selon ses propres confidences, « difficile à canaliser ». Ses parents, dépassés, tentent alors diverses solutions pour apaiser son agitation : ils l’envoient aux scouts, le font devenir enfant de chœur, espérant que l’encadrement et la discipline viendront compenser son tempérament fougueux.
Mais ces changements permanents — de l’Ain à l’Oise, puis à Paris — nourrissent chez l’enfant une forme d’instabilité affective. L’attachement qu’il portait à son hamster illustre sans doute une tentative désespérée de s’accrocher à quelque chose de fixe dans un monde sans cesse en mouvement.
Une mère complexe, au cœur de contradictions familiales
Les souvenirs que Jean-Louis partage semblent révéler une mère autoritaire, parfois à la limite de la malveillance. Pourtant, dans son regard, aucune rancœur : seulement une forme d’étonnement, et même parfois une tendresse désarmante.
Il insiste d’ailleurs sur l’idée qu’il adorait sa mère, malgré ses excès. Peut-être parce qu’elle représentait, dans ce monde en perpétuel changement, une présence constante. Peut-être aussi parce que, comme beaucoup d’enfants, il a appris à aimer sans comprendre, à pardonner sans questionner.
Sur le plateau, cette absence de jugement crée une atmosphère étrange. Les spectateurs, eux, ressentent un malaise que le chanteur, malgré sa bonne humeur, ne semble pas anticiper. Certains rient nerveusement, d’autres se crispent. Loin de minimiser la violence des faits, cette réaction collective témoigne de l’écart entre les normes éducatives d’hier et celles d’aujourd’hui.
Un récit qui déroute mais éclaire l’artiste
Si ces anecdotes sidèrent, elles permettent toutefois de mieux comprendre l’homme et le musicien qu’est devenu Jean-Louis Aubert. Toute sa carrière est traversée par une quête de liberté, un besoin d’exprimer ce que l’enfant turbulent n’avait peut-être pas le droit de dire. Sa sensibilité artistique, son goût du dépassement et sa grande empathie prennent racine dans cette enfance chaotique.
Son récit, aussi perturbant soit-il, apparaît alors comme une clé de lecture de son parcours. Loin d’être une simple provocation, il révèle la manière dont il a su transformer des expériences douloureuses en énergie créatrice.
Un moment télévisuel marquant
En refermant ce chapitre intime, le plateau de Quelle époque reste empreint d’une atmosphère particulière. Certains diront qu’il s’agissait d’un moment gênant ; d’autres, d’un témoignage sincère et précieux sur les ambivalences de la mémoire familiale. Quoi qu’il en soit, Jean-Louis Aubert aura offert ce soir-là un moment de télévision dont on se souviendra longtemps — une fenêtre ouverte, cette fois sans danger, sur un passé aussi troublant que fascinant.
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