Crise sous les projecteurs : les tensions entre Jimmy Mohamed et son épouse exposées sur les réseaux

La vie personnelle de Jimmy Mohamed, médecin médiatique et chroniqueur santé bien connu du grand public, s’est retrouvée brutalement mise en lumière cette semaine. Mardi 9 décembre 2025, un message publié — puis rapidement supprimé — sur le compte Instagram de son épouse, Souailla Mohamed, a semé le trouble. Dans cette publication relayée par Voici, la sage-femme affirme être victime de « violences psychologiques » de la part de son mari. Des accusations graves, qu’elle dit divulguer parce qu’elle serait arrivée, selon ses propres mots, « au bout du bout du rouleau ».

Bien que l’affaire reste strictement du domaine privé et que Jimmy Mohamed ne se soit pas exprimé publiquement sur ces accusations au moment où elles ont été rapportées, la prise de parole de son épouse a immédiatement suscité l’attention médiatique. Surtout parce qu’elle intervenait en réaction à une capsule santé diffusée par RTL, dans laquelle le médecin vantait les bienfaits d’avoir un chien pour la santé mentale des adolescents.

Une réaction cinglante à une chronique santé

Selon Voici, c’est précisément cette capsule qui a déclenché la publication de Souailla Mohamed. Dans sa story Instagram, elle écrivait :
« Moi je me demande comment aider une personne victime de violences psychologiques par son mari […] qui va jusqu’à essayer de faire croire qu’elle a des hallucinations. »

Un message qui contraste fortement avec l’image habituellement posée, bienveillante et pédagogue que renvoie le médecin à l’antenne. Cette dissonance entre la sphère privée décrite par son épouse et son rôle public de conseiller santé est au cœur du ressentiment qu’elle semble exprimer.

Entre prévention nutritionnelle et contradictions du quotidien

Mais la prise de parole de Souailla Mohamed ne s’est pas arrêtée là. Toujours selon les éléments rapportés, elle a également mis en cause les habitudes alimentaires de Jimmy Mohamed. Une critique qui vise non pas ses compétences professionnelles, mais la cohérence entre ses messages de prévention — très suivis sur les réseaux sociaux, en radio et à la télévision — et sa propre hygiène de vie.

Dans une story illustrée de photos, elle montrait l’intérieur d’une voiture, selon elle celui de son mari, jonché d’emballages de chips, de pizzas surgelées et de bouteilles de soda. Une scène qu’elle présentait comme symptomatique d’un décalage entre ses recommandations publiques et sa pratique personnelle.

Elle écrivait notamment :
« Tu passes le diplôme de nutrition, tu décodes les listes d’ingrédients, tu fais les courses, tu cuisines, tu bassines ton mari avec l’intérêt de la prévention par la nutrition pendant qu’il achète des cochonneries qu’il cache dans sa voiture parce qu’interdit que ça rentre à la maison. »

Ici encore, le message souligne la frustration d’une épouse qui se dit engagée dans un mode de vie sain pour sa famille, tandis qu’elle décrit son mari comme agissant à rebours de ses propres conseils.

Un couple sous pression et une parole difficile à livrer

D’après ce qu’elle a écrit avant de retirer sa publication, Souailla Mohamed aurait partagé ces accusations non pas, insiste-t-elle, pour « laver son linge sale en public », mais parce qu’elle se sentait dépassée par la situation. Elle affirme être au bord de l’épuisement, évoquant un contexte conjugal qui la ferait souffrir depuis un certain temps.

Il est aussi notable qu’elle a tenu à préciser que, malgré ses reproches personnels, elle estime que les conseils nutritionnels que prodigue son mari dans les médias restent « valables ». Cette nuance montre qu’elle ne cherche pas à discréditer son expertise médicale, mais à exprimer un malaise d’ordre intime lié à ce qu’elle ressent comme un double discours.

Une médiatisation involontaire mais inévitable

L’ampleur prise par cette affaire tient en grande partie au statut public de Jimmy Mohamed. Médecin généraliste, auteur, chroniqueur régulier, intervenant sur les problématiques de santé publique, il fait partie des visages médiatiques les plus identifiés dans le domaine de la vulgarisation médicale.

Il suffit parfois d’un message publié — même brièvement — sur les réseaux sociaux pour que la presse people s’empare du sujet. C’est ce qu’a fait Voici, relayant les accusations telles qu’elles ont été formulées par son épouse et observant que la story avait été supprimée peu de temps après sa mise en ligne.

Toutefois, il est important de souligner que ces affirmations n’ont, à ce stade, été confirmées que par la parole de Souailla Mohamed, et que Jimmy Mohamed n’a pas réagi publiquement. Aucune procédure, plainte ou enquête n’a été rapportée dans les médias au moment de la publication de l’article repris ici.

Les réseaux sociaux, espaces d’expression… et de débordements

Cette affaire illustre aussi un phénomène de plus en plus fréquent : l’externalisation de crises privées via les réseaux sociaux. Pour certains, ces plateformes deviennent un espace de libération de la parole lorsque l’entourage immédiat ou les voies conventionnelles semblent insuffisantes. Pour d’autres, c’est une frontière délicate où se mêlent impulsivité, besoin de reconnaissance, sentiment d’injustice ou détresse émotionnelle.

Dans tous les cas, les conséquences peuvent être importantes, pour les individus concernés comme pour leurs enfants. Souailla Mohamed, sage-femme et mère de trois enfants, évoque elle-même la difficulté d’avoir rendu publique une situation qu’elle dit avoir longtemps gardée pour elle.

Une affaire qui soulève plus de questions que de réponses

Pour l’heure, les accusations publiées puis supprimées laissent derrière elles une zone d’ombre. Ni les motivations exactes de Souailla Mohamed, ni le point de vue de Jimmy Mohamed, ni l’état réel du couple n’ont été explicités publiquement.

Ce qui transparaît néanmoins de cette séquence, c’est le décalage douloureux entre la parole professionnelle d’un médecin médiatique et la perception intime qu’en a son épouse. Une contradiction qu’elle décrit avec une certaine amertume, soulignant la différence entre l’homme qu’elle voit à la maison et celui que le public connaît à l’écran.

Alors que la story qui a déclenché l’affaire a disparu, les interrogations, elles, demeurent. Reste à savoir si l’un ou l’autre des protagonistes décidera de prendre la parole, de clarifier ou non la situation, ou si cette crise restera confinée à la sphère privée, où elle aurait sans doute préféré rester.