Amel Bent se confie sur la perte de sa grand-mère et son année 2024 dans “Un dimanche à la campagne”

Ce dimanche 26 octobre 2025, Frédéric Lopez a repris la barre de son émission Un dimanche à la campagne sur France 2 pour un numéro inédit. Comme à son habitude, l’animateur a proposé une parenthèse de calme et de réflexion au cœur du week-end, entouré de trois invités venus partager leur univers et leur histoire. Parmi eux : l’entrepreneuse en cosmétiques Kelly Massol, révélée dans Qui veut être mon associé ?, l’humoriste Florent Peyre, et la chanteuse Amel Bent, figure emblématique de la scène musicale française depuis plus de vingt ans.
Pour Amel Bent, l’émission a été l’occasion de revenir, avec émotion, sur une période particulièrement intense et bouleversante de sa vie : l’année 2024. Une année qu’elle décrit comme à la fois la plus douloureuse et la plus belle de son existence.
Une année entre douleur et accomplissement
“La plus douloureuse et la plus belle de ma vie”, confie l’artiste dès les premières minutes de son entretien. Ce paradoxe, Amel Bent l’a vécu pleinement l’année passée. Après une tournée triomphale pour son précédent album, la chanteuse s’apprêtait à revenir en studio pour de nouveaux projets musicaux lorsqu’un événement imprévu a bouleversé son quotidien : la maladie puis la disparition de sa grand-mère.
“Je sortais de la tournée de l’album d’avant, qui était exceptionnelle, et je rentrais en studio. Mais je devais aussi accompagner ma grand-mère dans sa fin de vie. Ce n’était pas prévisible, elle était en forme. Quand elle est partie, c’est la déflagration”, raconte Amel Bent, la voix tremblante.
Cette perte a plongé la chanteuse dans une période de profonde introspection. “Je me suis enfermée chez moi, j’ai passé des nuits entières à réfléchir, à me demander si je faisais les choses correctement, si j’étais à la hauteur. La vie avance vite, tout s’enchaîne, et soudain, elle nous force à faire pause et à nous regarder”, poursuit-elle.
Pour Amel Bent, la disparition de sa grand-mère n’a pas seulement été un événement familial ; elle a agi comme un révélateur, une invitation à se questionner sur ses choix, ses priorités et sa manière de vivre. La chanteuse confie que ces moments d’introspection ont été douloureux mais nécessaires.
Une relation unique avec sa grand-mère
La grand-mère d’Amel Bent occupait une place centrale dans sa vie. “Cette femme a toujours été ma maison”, confie-t-elle, émue aux larmes. Le lien entre elles dépassait le simple cadre familial : il s’agissait d’un véritable repère affectif et culturel, d’une présence constante qui façonnait son identité.
Après l’enterrement, qui a eu lieu en Algérie, pays d’origine de sa grand-mère, Amel Bent a pris une décision symbolique et pleine de sens. Bien qu’elle soit née en France, elle a demandé la nationalité algérienne, afin de préserver cet héritage et de se sentir plus proche de sa grand-mère. “Ma grand-mère était garante de notre héritage. Tout était simple pour moi jusqu’à ce qu’elle dise qu’elle voulait être enterrée à côté de ses parents, de son mari, à Oran. Il fallait que je puisse avoir un double des clés”, explique la chanteuse.
Cette démarche administrative, qui pourrait sembler anodine à certains, a eu pour Amel Bent un impact émotionnel profond. Obtenir la double nationalité a représenté une manière de rester connectée à ses racines, de garder un lien vivant avec la mémoire de sa grand-mère et de s’assurer que son héritage culturel et familial ne serait pas perdu.
Entre tristesse et résilience

La perte de sa grand-mère n’a cependant pas freiné la carrière de la chanteuse. Bien au contraire, elle a transformé sa douleur en énergie créative. Amel Bent a continué à travailler sur son huitième album solo, Minuit une, un projet qui témoigne de sa maturité artistique et de sa capacité à transformer les épreuves personnelles en matière créative.
Dans Un dimanche à la campagne, elle évoque ce paradoxe : une année marquée par un deuil difficile, mais aussi par de grandes réussites personnelles et professionnelles. “C’est étrange de vivre en même temps la plus belle et la plus douloureuse année de sa vie. Mais cela fait partie de la vie, et c’est ce qui nous pousse à grandir”, confie-t-elle.
La chanteuse souligne également l’importance de prendre le temps de se recentrer. Dans un monde où tout va vite, où les projets s’enchaînent et où la vie semble courir sans pause, la perte d’un être cher impose une halte nécessaire. “Elle nous a forcés à faire pause, à nous regarder. Et ça, c’est précieux”, ajoute-t-elle.
Une réflexion universelle
Les confidences d’Amel Bent résonnent bien au-delà de sa propre expérience. La manière dont elle évoque la perte, le deuil et la mémoire familiale touche chacun, car elle met en lumière des questions universelles : Comment honorer nos proches disparus ? Comment conserver le lien avec nos racines ? Comment trouver un équilibre entre la vie personnelle et professionnelle lorsque la douleur frappe à notre porte ?
En partageant son vécu avec une telle sincérité, la chanteuse offre également un message d’espoir. La résilience, la capacité à transformer le chagrin en moteur pour avancer, apparaît comme un enseignement clé. Elle démontre que même dans les moments les plus sombres, il est possible de trouver la lumière, que ce soit à travers la musique, les projets créatifs ou la transmission des valeurs familiales.
Un témoignage empreint d’émotion
Ce passage dans Un dimanche à la campagne restera sans doute l’un des moments les plus émouvants de la saison. Frédéric Lopez a su créer un cadre intime et chaleureux, permettant à Amel Bent de se confier avec authenticité. La chanteuse, connue pour son énergie sur scène et sa voix puissante, se révèle ici dans toute sa vulnérabilité, partageant des souvenirs précieux et un attachement profond à sa famille.
L’émission a ainsi offert aux téléspectateurs une pause contemplative, où l’émotion et la réflexion se mêlent, rappelant l’importance de prendre soin de soi et des siens, de ne pas se laisser emporter uniquement par le rythme effréné de la vie.
Une leçon de vie
Au-delà de son parcours artistique et des succès professionnels, Amel Bent a livré une leçon de vie essentielle : il est nécessaire de ralentir, de regarder autour de soi, d’honorer ceux que l’on aime et de préserver ce qui compte vraiment. Sa démarche de demander la double nationalité algérienne, loin d’être un simple acte administratif, symbolise la continuité de l’héritage familial et la force des liens intergénérationnels.
Elle conclut son témoignage avec une note d’apaisement : “Ça m’a beaucoup apaisée.” Une phrase simple mais lourde de sens, qui résume parfaitement l’équilibre fragile entre le deuil et l’acceptation, la perte et l’héritage, la douleur et la beauté de la vie.
En somme, cette émission de Un dimanche à la campagne a permis de découvrir une autre facette d’Amel Bent, celle d’une femme profondément humaine, attachée à ses racines, capable de transformer la douleur en force, et de continuer à avancer tout en honorant ceux qui l’ont façonnée.
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