Marion Bartoli émue aux larmes : l’hommage touchant à Richard Gasquet pour sa retraite à Roland-Garros

Ce 4 juin 2025, sur le plateau de Prime à Roland-Garros, l’émotion était palpable. Une page s’est tournée dans l’histoire du tennis français avec l’hommage vibrant rendu à Richard Gasquet, qui a officiellement tiré sa révérence le 29 mai dernier sur la terre battue parisienne. Pour cette occasion spéciale, une autre figure emblématique du tennis tricolore, Marion Bartoli, était présente. Et face à la carrière de son ami de toujours, elle n’a pas pu retenir ses larmes.

Une complicité de plus de 25 ans

Marion Bartoli et Richard Gasquet, ce sont deux destins parallèles, deux talents précoces du tennis français qui ont grandi côte à côte. Leur histoire commune remonte à l’enfance, dès l’âge de 12 ans, sur les courts avec leurs pères respectifs en guise de premiers coachs. Cette relation d’amitié et de respect mutuel a traversé les années, les tournois et les hauts et bas de la vie de sportif de haut niveau.

Alors que Richard Gasquet, à 38 ans, raccroche enfin la raquette après plus de deux décennies sur le circuit professionnel, Marion Bartoli a tenu à lui adresser un message personnel, touchant et sincère. Une déclaration dans laquelle elle a partagé non seulement son admiration, mais aussi ses propres difficultés de joueuse.

Une déclaration sincère et bouleversante

Sur le plateau, Marion Bartoli a confié avoir toujours été fascinée par l’élégance naturelle du jeu de Gasquet. “En fait quand je te regardais, j’avais l’impression que le tennis, c’était facile”, lui a-t-elle avoué, la voix tremblante. À l’inverse, elle a rappelé combien, pour elle, chaque match était un combat : “Tous les jours sur le terrain, c’était une bagarre immense pour arriver à sentir ce que je faisais, à mettre la balle à peu près dans le court”.

Des mots puissants qui soulignent le contraste entre les styles et ressentis de deux champions, mais aussi la sincérité rare de leur relation. “Alors que toi, c’était d’un naturel, qui m’a toujours fascinée”, a-t-elle ajouté, avant de le féliciter pour l’ensemble de sa carrière.

Mais c’est en remerciant son ami que Marion Bartoli n’a plus pu contenir son émotion : “Merci pour tous ces moments qu’on a passés ensemble. Je suis émue, pardon”, a-t-elle déclaré, les larmes aux yeux.

Un moment de tendresse sur le plateau

Face à ce moment fort, Thibault Le Rol, animateur de l’émission, a tenté de consoler Marion Bartoli : “Oh Marion, l’émotion de Marion aux côtés de Richard, avec ce joli souvenir”. Jo-Wilfried Tsonga, lui aussi présent, n’a pas hésité à venir la prendre dans ses bras pour l’apaiser, illustrant la grande solidarité qui unit cette génération dorée du tennis français.

Trop bouleversée pour continuer, Marion a laissé son micro à Richard Gasquet. Celui-ci, avec la pudeur et la classe qui le caractérisent, lui a rendu hommage à son tour.

Un respect mutuel profond

“On a commencé à 12 ans tous les deux, Marion, je la voyais avec son père, moi j’étais avec le mien aussi”, a-t-il raconté avec nostalgie. Il a salué le parcours exceptionnel de sa consœur : “Elle a fait une carrière extraordinaire. C’est sûr que si on m’avait dit qu’elle allait gagner Wimbledon !”

Gasquet n’a pas manqué de rappeler la force de caractère de Bartoli, qui a dû faire face à de nombreux obstacles pour parvenir au sommet : “Elle a fait beaucoup d’efforts, et ça a toujours été un plaisir d’être avec elle sur le circuit”. Il a également évoqué avec tendresse leur double mixte disputé à Perth en Australie.

Une page d’histoire se tourne

Ce moment de télévision, chargé d’authenticité, marque la fin d’une ère pour le tennis français. Richard Gasquet, finaliste de Coupe Davis, demi-finaliste en Grand Chelem, et éternel esthète de revers à une main, quitte les courts. Mais il emporte avec lui l’admiration et l’affection de tout un public – et de ceux qui, comme Marion Bartoli, ont partagé sa route.

Un adieu empreint de gratitude, d’émotion et d’amitié.

À 65 ans, Pascal Bataille avoue son grave état de santé

Pascal Bataille, né en avril 1960 à Bordeaux, est un célèbre producteur et animateur de télévision français, connu notamment pour l’émission Y’a que la vérité qui compte, coanimée avec son ami Laurent Fontaine. Issu d’une famille de la classe moyenne avec un père banquier et une mère institutrice décédée alors qu’il avait 7 ans, il grandit marqué par une profonde blessure affective. Cette perte précoce forge chez lui une personnalité résiliente mais empreinte d’une grande sensibilité.

Sa carrière débute dans les années 1980 à la radio locale bordelaise, avant qu’il ne rejoigne RTL puis Europe 1 à Paris. C’est là qu’il rencontre Laurent Fontaine, avec qui il forme un duo emblématique. Ensemble, ils créent en 1994 la société de production Loribel, à l’origine d’émissions populaires comme C’est mon choix ou Ça peut vous arriver. Mais c’est Y’a que la vérité qui compte, diffusée sur TF1 de 2002 à 2006, qui les propulse au sommet. L’émission, axée sur des retrouvailles et révélations face à un rideau, connaît un immense succès mais suscite aussi de vives critiques, certains l’accusant d’exploitation émotionnelle.

Dans des interviews fictives, Pascal Bataille avoue avoir été profondément affecté par ces critiques, ressentant une forme d’injustice face au malentendu autour de son intention : provoquer des émotions sincères, pas du voyeurisme. Il confie avoir pleuré en lisant des articles qualifiant son émission de “télé trash”, malgré les lettres de remerciement de certains participants. Ces attaques médiatiques, combinées au deuil jamais complètement surmonté de sa mère, forment une douleur persistante qu’il confie parfois à son journal intime.

Après l’arrêt de l’émission, il continue à produire, mais les tentatives de relance, notamment sur C8 en 2022, n’atteignent pas le même succès. Aujourd’hui, à 65 ans, il vit plus discrètement, se consacrant à sa famille et à de nouveaux projets plus apaisés. Derrière le sourire du professionnel, persiste l’ombre d’un enfant blessé, qui a cherché toute sa vie à transmettre de l’émotion vraie, tout en luttant contre ses propres fantômes.