INTERVIEW DIVERTO – Éliminée définitivement après son retour surprise dans Koh-Lanta, Maxime a dit adieu à l’aventure et à son rêve.  Moins en colère que la première fois, il est fier de son parcours et estime ne pas être un traître.

Votre retour dans l’aventure a été un des grands moments de cette saison. Quel bilan faites-vous de cette deuxième partie d’aventure ? 

On saisit à fond l’occasion, ce n’est pas commun, on se fait une raison et puis finalement on se dit qu’on a une bonne étoile. La première chose que je me dis : ils me l’ont tous mis à l’envers, on va faire pareil, oeil pour oeil, dent pour dent, c’est confiance inexistante et panier de crabes.

Ce n’est pas trop dur de revenir dans l’aventure après plusieurs jours au sein de la résidence du jury final ? 

C’est dur, on ne s’y attend pas, il faut se reconditionner très rapidement au niveau mental, car des stratégies ont été mises en place pendant notre absence. On a cette sensation d’arriver comme un cheveu sur la compote, il faut vite se remettre dans le bain et observer, analyser, essayer de se trouver une place parmi ce troupeau de hyènes.

Vous êtes arrivé avec un objectif de vengeance, surtout envers Louise et Pierre-Marie. Êtes-vous heureux d’avoir pu aller jusqu’au bout de votre plan ?

Je vous mentirais si je vous disais que je n’étais pas heureux. On a rendu la monnaie de sa pièce, moi je suis satisfait de voir un Pierre-Marie qui se mord les doigts, qui ne s’attendait pas à sortir, c’est parfait pour moi.

Avez-vous des regrets concernant la manière dont vous avez appliqué votre vengeance ? 

Absolument aucun regret, c’est assumé, à 100%. Ça serait à refaire aujourd’hui je referai la même chose.

Certains aventuriers n’ont pas été tendres avec vous lors du conseil de la semaine dernière. Comprenez-vous tous les reproches qui vous ont été faits à ce moment-là ? 

Gaëlle je comprends, elle n’était pas contente, car je ne lui ai pas dit mon vote, mais ce n’est pas plus mal : on fait sauter les colliers, on fait sauter les Bleus, on y voit un peu plus clair, jee suis satisfait. Je ne le savais pas, ce n’était pas tellement voulu, mais au final c’est une belle opération. Est-ce que j’en veux aux Bleus ? Ils déchaînent leur haine sur moi car ils savent que c’est fini pour eux, mais moi ça ne me fait ni chaud ni froid ce qu’ils me racontent. La chanson je la connais, je ne m’attendais pas à ce qu’ils me disent : “Merci Max on espère que tu vas aller le plus loin possible“. À leurs yeux je suis un traître, mais moi je ne suis pas un traître, je me suis servi d’eux pour avancer. Pour sortir Louise, Joana et Pierre-Marie en finalité.

Pourquoi avoir voulu que vos camarades votent contre Jérôme ?

C’est un choix délibéré. Quand on était chez les jaunes, Pierre-Marie et les deux Jéroôme étaient tous les trois ensemble, super potes. Pour me protéger moi, je vais dire aux Bleus de voter Jérôme des Landes, car ça va lui montrer que les Bleus sont prêts à tout, même à voter contre un de leurs amis, pour avancer. Ça me permettait de me cacher derrière ça, ce n’était pas au pif que j’ai choisi Jérôme des Landes. C’était absolument mon objectif : suite à ce choix-là, l’objectif était que Jérôme le Catalan et Claire soient les principales cibles pour la suite. C’était calculé dans ce sens.

Pourquoi l’épreuve de l’étoile a-t-elle été si difficile pour vous ?

Sur le papier, elle a l’air simple, toutes ces années où je l’ai vue à la télé je me suis dit que ça avait l’air simpliste. On est très surpris quand on est sur l’épreuve, instantanément j’ai des douleurs aux hanches, j’essaie de trouver une posture qui me permette de supporter la douleur, en supportant ça dérape.

Vous partez sur une épreuve éliminatoire. Est-ce moins difficile de quitter Koh-Lanta après une défaite plutôt qu’une élimination au conseil ? 

Ce n’est pas facile, mais c’est rageant. C’est ce que j’ai ressenti en partant.

On vous sent extrêmement ému au moment de partir. À quoi pensez-vous à ce moment-là ?

Je me dis “bon, on sort comme ça, c’est le destin, ça fait chier“, il y a tout qui remonte, je prends conscience que c’est fini donc je lâche prise.

Pourquoi c’était important pour vous, à ce moment-là, de parler de votre mère ? 

J’ai fait l’émission en grosse partie pour elle. Elle Koh-Lanta c’est toute l’année, c’est pas 40 jours, j’ai fait ça pour elle en priorité et je me dis que ma 2e chance je n’ai pas pu la saisir à 100% je m’arrête en cours de route, j’avais tout prévu, sauf cette épreuve éliminatoire et ça m’a vraiment fait chier sur le coup.

Redoutez-vous un peu de retrouver certains aventuriers à la résidence du jury final ? 

Forcément… Ils sont tous sortis par mon souhait, Louise, Pierre-Marie, Naïs, Joana… J’imagine qu’il y aura des étincelles.

Vous faisiez cavalier seul dans cette seconde partie d’aventure. Au moment où vous partez, qui souhaitez-vous voir aller le plus loin ? 

Franchement que le meilleur gagne, je n’ai pas de préférence, bon courage à celui qui ira jusqu’au bout et ça sera mérité, que le meilleur gagne.

La dernière fois, vous me disiez que Koh-Lanta a changé votre regard sur la vie de manière générale. Cette seconde partie d’aventure a-t-elle changé autre chose en vous ?

Ça m’a donné conscience que dans la vie, quand on a des obstacles, quand on rencontre des soucis, des difficultés, qu’on se retrouve au fond du trou, il faut quand même garder espoir et il y a toujours une seconde chance qui peut être saisie. Ça m’a fait prendre conscience que tu es fini des fois dans la vie, qu’il n’y a pas de solutions, mais il y a toujours une solution.

Depuis le temps et après avoir mis en place votre vengeance, avez-vous pardonné à Louise le coup des ambassadeurs ? 

Bien sûr ! Actuellement avec Louise on a un super bon rapport, elle et moi on a pris le recul nécessaire, on était dans un jeu, on a fait des choix. Actuellement on s’entend à merveille.