Mort de Benoît Duquesne à 56 ans : les confidences bouleversantes d’Élisabeth, sa femme, sur les derniers instants du journaliste

Le 4 juillet 2014 restera une date tragique dans l’histoire du journalisme français. Ce jour-là, Benoît Duquesne, journaliste emblématique de France Télévisions et visage familier des téléspectateurs, s’est éteint brutalement à l’âge de 56 ans. La nouvelle de sa disparition a provoqué une onde de choc dans le monde des médias, mais aussi parmi tous ceux qui, depuis des années, appréciaient son ton juste, sa rigueur et son regard franc. Aujourd’hui encore, plus d’une décennie après, son épouse Élisabeth accepte de revenir sur ces instants déchirants, sur leur vie de couple discrète, et sur l’homme qu’il était derrière l’écran.
Un journaliste passionné, une voix respectée
Benoît Duquesne, c’était avant tout une voix, un ton et une présence. Né à Lille en 1957, il s’était imposé, au fil des décennies, comme l’un des journalistes les plus respectés de sa génération. Ancien grand reporter, puis présentateur du JT de France 2, il est surtout connu pour avoir créé et incarné Complément d’enquête, l’émission d’investigation qui a marqué une nouvelle manière de faire du journalisme à la télévision publique.
Toujours calme, précis et mesuré, Benoît Duquesne incarnait une forme d’élégance journalistique rare. Pour ses collègues, il était « un homme de terrain », pour ses téléspectateurs, un visage de confiance, et pour sa famille, un mari et un père profondément aimant.
Une vie partagée entre passion et simplicité
Derrière le journaliste reconnu se cachait un homme profondément attaché aux siens. Benoît Duquesne partageait sa vie avec Élisabeth, une femme discrète, éloignée du tumulte médiatique. Ensemble, ils formaient un couple uni depuis plus de vingt ans, soudé autour de leurs quatre enfants.
Leur cocon familial, installé dans une maison paisible, symbolisait cette vie simple et authentique que le journaliste chérissait. « Benoît aimait les choses vraies, les moments de partage, la convivialité. Il pouvait parler politique avec passion, puis, quelques minutes plus tard, rire aux éclats avec les enfants autour d’un dîner », se souvient Élisabeth.
La péniche, un havre de paix
Depuis quelques années, Benoît s’était offert un refuge bien à lui : une péniche amarrée sur la commune de L’Île-Saint-Denis, en région parisienne. C’était là qu’il aimait se ressourcer, lire, réfléchir et parfois écrire.
Ce lieu, devenu pour lui un espace de liberté, symbolisait son besoin de calme face à la frénésie du monde médiatique. « Il se sentait bien sur l’eau. La péniche, c’était son équilibre, son souffle d’air pur », raconte encore son épouse.
C’est pourtant sur cette embarcation, dans ce décor paisible, que le destin l’a frappé.
Le 4 juillet 2014 : le jour où tout a basculé
Ce matin-là, rien ne laissait présager le drame. Benoît, en pleine préparation d’un nouveau numéro de Complément d’enquête, avait prévu une journée de travail studieuse mais détendue. Élisabeth se souvient de leurs derniers échanges, simples, tendres, ordinaires.
Quelques heures plus tard, tout a basculé. Victime d’un malaise soudain, le journaliste s’est effondré sur sa péniche, terrassé par une crise cardiaque foudroyante.
« J’ai tout de suite compris que quelque chose n’allait pas », confie Élisabeth, la voix encore tremblante. « J’ai appelé les secours immédiatement, mais tout est allé si vite… Ils ont tout tenté, mais il était déjà parti. »
Les pompiers, arrivés sur place, n’ont pu que constater le décès. À 56 ans, Benoît Duquesne s’en allait, laissant derrière lui une famille anéantie et des millions de téléspectateurs sous le choc.
Le choc et le silence
L’annonce de sa mort a provoqué une émotion immense dans le monde du journalisme. Sur les plateaux, dans les rédactions, les hommages se sont multipliés. Ses collègues ont salué un professionnel exigeant, un homme droit et profondément humain.
« Benoît incarnait la rigueur sans rigidité, la passion sans la vanité », résumait alors David Pujadas, ému, au moment d’évoquer son ami à l’antenne.
Pour Élisabeth et leurs enfants, le deuil s’est imposé dans le silence, loin des caméras. « Il aurait détesté qu’on en fasse trop. Il était pudique, il fuyait les honneurs. J’ai voulu respecter ça », explique-t-elle.
Un héritage journalistique et humain
Dix ans après sa disparition, le nom de Benoît Duquesne reste indissociable d’une certaine idée du journalisme : celle de l’exigence, de la vérité et du respect du public.
Son émission Complément d’enquête, toujours diffusée, perpétue cet héritage. Beaucoup de jeunes journalistes citent encore son parcours comme un modèle.
Mais au-delà du professionnel, c’est l’homme que ses proches veulent continuer à faire vivre. « Il était curieux de tout, il aimait les gens, il aimait comprendre le monde », dit son épouse. « Benoît avait ce regard bienveillant sur les autres. Même dans la critique, il restait juste. »

Une absence toujours présente
Aujourd’hui, Élisabeth continue de vivre avec ce manque immense, mais aussi avec la fierté d’avoir partagé la vie d’un homme exceptionnel.
« On ne se remet jamais vraiment d’une telle perte », confie-t-elle. « Mais il est toujours là, dans nos souvenirs, dans les rires de nos enfants, dans les reportages qu’il a laissés. Il fait partie de nous. »
À travers ses mots simples, c’est tout l’amour d’une vie qui transparaît, mais aussi la gratitude d’avoir connu un être rare.
Benoît Duquesne a quitté ce monde comme il l’avait vécu : discrètement, sans bruit, sans artifice. Mais ceux qui l’ont aimé savent qu’il n’est jamais vraiment parti. Son empreinte demeure, indélébile, sur l’écran comme dans les cœurs.
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